La lune a-t-elle livré tous ses secrets ?

La Lune a toujours fasciné les hommes. Surtout depuis qu’ils y ont débarqué … Malgré l’étonnante moisson scientifique recueillie par les missions spatiales, notre satellite a conservé la plus grande partie de ses mystères. Certains le soutiennent avec conviction : la Lune serait habitée ! La N.A.S.A. et les autorités soviétiques nous cacheraient quelque chose. Que répondent les chercheurs ? En plus que l’on sait maintenant qu’il y à de l’eau sur la lune sa devient passionnant ?

La Lune a toujours intrigué l’homme. A  l’origine, son changement de forme au cours du mois – premier quartier, pleine Lune et dernier quartier – était un mystère. Nous savons à présent que cela est simplement dû à la lumière solaire qui change comme la Lune tourne autour de la Terre. Mais les savants n’ont toujours pas éclairci tous les mystères de la Lune : ni les problèmes fondamentaux, comme l’origine des plaines  sombres qui forment la face familière de la  Lune ni même la façon dont est né notre satellite. Et cela, malgré l’étude intensive menée aussi bien par les cosmonautes de six  expéditions lunaires, que par les innombrables engins automatiques, sondes, etc., envoyés sur notre satellite.

La Lune est un monde de petite taille, un quart de la Terre, un huitième de son poids. C’est un monde désertique de roches nues, amoncelées en anneaux circulaires appelés « cirques ». De longues chaînes de montagnes sinueuses se dressent, semblables à des épines dorsales. Beaucoup dépassent en hauteur le mont Everest, en dépit de la petite taille de la Lune.

Entre les montagnes s’étendent des plaines immenses, sur des centaines de kilomètres. Sombres, marron foncé, elles sont si vastes qu’on les voit même à l’œil nu. Les premiers astronomes qui examinèrent la Lune à l’aide de télescopes crurent qu’il s’agissait d’océans, en raison de leur surface unie : ces régions sombres portent toujours des noms marins. Ainsi la mer de la Tranquillité (traduction des mots latins Mare tranquillitatis) et l’océan des Tempêtes (Oceanus procellarum). Mais, on le sait aujourd’hui, ces  mers  (maris, en latin) Sont des plaines lisses de roche desséchée. La Lune n’a pas d’eau. (C’est ce qu’on croyez mais aujourd’hui on sait qu’il y a de l’eau et sa change donc encore une fois les données du problème) Elle n’a pas d’air non plus.

Les astronomes décidèrent que la Lune était un monde mort, hostile, stérile et sans atmosphère, avant même que les cosmonautes d’Apollo aient posé le pied sur notre satellite. En s’approchant de la Lune, les cosmonautes virent tout d’abord la désolation nue de ce monde. Revêtus de combinaisons spatiales très résistantes, afin de conserver leurs réserves vitales d’oxygène, ils descendirent vers la grisaille, vers ce paysage incolore  à la surface grise, sous un soleil noir. Ils perçurent l’aridité des lieux environnants. Et les cailloux lunaires qu’ils rapportèrent sur  Terre ont montré que la Lune est un monde  mort, resté inchangé depuis des milliards  d’années.

Les cosmonautes qui allèrent sur la Lune  ne se contentèrent pas de ressentir sa majesté  oppressante. Ils lui ont arraché quelques-uns de ses secrets. Ils ont laissé sur la surface lunaire des instruments destinés à  renifler tout gaz pouvant apparaître dans ce vide qui tient lieu d’atmosphère, à  sentir les secousses du sol qui indiqueraient des  tremblements de Lune.

Ils ont rapporté un tiers de tonne de cailloux lunaires, afin que les savants les étudient dans leurs moindres détails en laboratoire. Trois engins spatiaux soviétiques, entièrement automatisés, se sont également  posés sur la Lune. Ils ont creusé le sol et ont rapporté vers la Terre de petits échantillons … sans danger, puisqu’il n’y avait pas l’équipage humain, … mais sans gloire !

Cette étude scientifique, réalisée avec des moyens modernes, aurait dû résoudre, une fois pour toutes, les mystères de notre satellite naturel. En fait, elle a soulevé autant de questions qu’elle a donné de réponses. Apparemment, il est encore plus difficile de répondre à ces nouveaux problèmes. Même l’origine de la Lune reste incertaine.

Depuis plus d’un siècle, certains savants pensent que la Lune s’est détachée de la Terre, au début de l’histoire chaotique du système solaire, et qu’elle a été projetée dans l’espace, devenant ainsi notre seul satellite naturel. D’autres estiment qu’elle s’est formée à proximité de la Terre, qu’elle est née du même nuage de gaz et de tourbillons de poussières. Une troisième école de pensée considère que la Lune provient d’une autre région du système solaire. Après s’être promenée dans l’espace, en tant que planète, elle aurait été attirée par la force de gravité de la ferre, et c’est ainsi qu’elle serait devenue, malgré elle, son satellite.

Les missions Apollo n’ont pas réussi  à dire, preuves à l’appui, laquelle de ces théories était la bonne … En supposant que l’une des trois soit juste.

Parmi la quantité inouïe d’informations concernant notre satellite, des chercheurs indépendants ont découvert certaines preuves pour appuyer des opinions … qui n’ont rien d’orthodoxes. La plus commune est l’idée que la Lune est loin d’être aussi morte qu’elle le semble. Peut-être a-t-elle autrefois abrité une forme de vie. Peut-être le fait-elle encore.

Certains sont persuadés, en effet, que des formes de vie étrangères existent toujours sur la Lune. Ces formes de vie auraient été amenées depuis les gouffres de l’espace jusqu’à notre orbite terrestre.

L’écrivain américain George H. Leonard est convaincu qu’il y a des extra-terrestres (aliens) sur « notre » Lune. Dans son livre Il ya quelqu’un d’autre sur notre Lune (Someone else is on our Moon), Leonard affirme que de gigantesques machines étrangères creusent continuellement sa surface, ce qui expliquerait la formation des cirques. Les extra-terrestres ont construit d’énormes dômes protecteurs et des tours, où ils vivent, et ils ont enfoncé d’énormes vis, longues de plusieurs kilomètres, en oblique, dans la croûte lunaire. Ils ont même « recousu» de grandes fissures ou déchirures qui étaient apparues sur la surface lunaire.

Il est convaincu que la N.A.S.A. est au courant de l’existence de ces extra-terrestres, mais que ceci est gardé « top secret, et que les cosmonautes d’Apollo se sont servis de mots codés pour décrire les constructions artificielles, afin que leurs transmissions radio ne divulguent pas la nouvelle d’une occupation étrangère.

Selon Leonard, ces alunissages, ou expéditions sur la Lune, qui ont coûté des milliards et des milliards de dollars, n’étaient pas prévus dans un but scientifique, ni même pour une quelconque politique de prestige qui aurait eu pour but de gagner la « course spatiale » : selon lui, les gouvernements américain et soviétique ont agi conjointement, après avoir signé des accords secrets, afin de découvrir exactement ce que font les extraterrestres sur notre Lune.

Lorsqu’ils ont découvert d’énormes et puissantes machines, mais qu’ils n’ont pu comprendre leur fonction, ces gouvernements respectifs ont gardé secrets leurs résultats. Et la N.A.S.A. a déclaré au monde entier que, « pour le moment, elle en avait fini avec les alunissages réalisés par des cosmonautes ».

Leonard fonde son hypothèse sur sa propre étude de milliers de photographies de la surface lunaire. La plupart ont été prises par les cosmonautes des missions Apollo et par les premières sondes automatiques des années soixante. Il affirme que son interprétation a été appuyée par « le docteur Sam Wittcomb, pseudonyme de quelqu’un ayant travaillé à la N.A.S.A. Toutes les preuves proviennent des photographies publiées par la N.A.S.A. ; il admet pourtant que les constructions extra-terrestres ne sont visibles qu’après un examen minutieux, avec une loupe …

Il affirme : « 12 cm2 de territoire sur les photographies luisantes publiées par la N.A.S.A. peuvent occuper quelqu’un pendant des semaines. Et, à la fin de cette période, cette personne aura seulement une vague connaissance de la moitié de cette surface. »

Leonard prétend que les photographies montrent des objets si réguliers qu’ils sont nécessairement artificiels. Dans une région montagneuse proche du cirque Bullialdus, il a repéré un gigantesque système de roues à engrenage, la plus grande faisant 8 km de circonférence, et un générateur, de dimensions comparables.

A l’intérieur du cirque Tycho, une formation importante, il voit une région de forme octogonale et artificiellement recouverte, au centre de laquelle sont écrites en très gros les lettres PAF. D’autres glyphes, semblables à des lettres, apparaissent en d’autres endroits de la surface lunaire. Les plus communes sont AS, XS et PS. Leonard a également discerné des lettres provenant de l’ancien alphabet runique, ainsi qu’une lettre qui ressemble au « S en hindou ancien, joint à un S sémite ».

George H. Leonard émet ensuite l’hypothèse selon laquelle ces lettres pourraient faire office de points de repère. Ces dernières permettraient à des extra-terrestres d’identifier les cratères qu’ils survoleraient à bord de leurs ovnis.

L’écrivain américain apporte-t-il des preuves de l’existence de ces ovnis sur la Lune ? De leur côté, certains savants soviétiques soutiennent à peu de chose près la même théorie : y a-t-il donc un véritable mystère sur la Lune ?  

A mon avis mystère il y a et on a pas fini de découvrir