Régis Wargnier, on le sait, est un passionné d’athlétisme. On se souvient du très beau documentaire qu’il avait consacré au « roi » Hicham El Guerrouj.
Cette fois, il nous raconte l’histoire d’un athlète aveugle et son accompagnatrice. Derrière une histoire d’amour un peu cousue de fil blanc, le film nous montre le travail des deux athlètes reliés par un fil et la difficulté de la synchronisation. Il montre la difficulté de trouver un équilibre entre le guide et le guidé et les conflits et les disputes qui peuvent en découler.
Leila (interprétée de façon convaincante par Rachida Brakni) sort de prison et rencontre Yannick (Cyril Descours) rendu aveugle à la suite d’un accident. Les deux personnages vont peu à peu se reconstruire au contact l’un de l’autre.
Ce film a été inspiré par le champion non-voyant Aladji Ba qui a servi de conseiller technique au réalisateur. Leur rencontre date de 2003 lors des mondiaux d’athlétisme. Régis Wargnier a été fortement impressionné par cette union entre l’athlète et son guide. Dans le film Aladji Ba joue son propre rôle. Trésor Makunba , un autre athlète non-voyant et François Guérin, l’un de ses guides, participent également au film.
Ambassadeur du sport d’Île-de-France, Aladji Ba espère que ce film « donnera un message d’espoir aux handicapés ».
Ce film n’est sans doute pas un chef d’œuvre. Les bons sentiments et des dialogues indigestes le desservent beaucoup. L’histoire est un peu prévisible mais on retiendra une ode à l’athlétisme, le sport le plus noble. Wargnier sait filmer la beauté du geste et la communion entre le coureur et son guide est admirable.
Ce film qui a été tourné en Ile de France a été en partie financé par la Région afin de promouvoir les valeurs de l’Olympisme.
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