Le PRESIDENT Uribe et son  armée Colombienne dans une opération de filtrage remarquable de précision au sein même des implantations des FARC ont  réussit  de main de  maître  la libération de Madame Ingrid  Betancourt  et de plusieurs otages, sans avoir fait verser une goutte de sang des deux côtés

Il faut se réjouir  humainement, sans réserves,  qu’enfin  des otages  dont Ingrid Betancourt, soient  ce jour libérés et rendus à la liberté, à leur famille, à la vie et à leur destin.   après ces  longs mois et années de mauvais traitements et de souffrance qu’ils ont du endurer sans pouvoir se défendre, souvent terrorisés et torturés par les FARC. Il faut aussi, pour ceux qui sont de son bord, se réjouir  politiquement que Madame Betancourt soit rendue à son destin politique et espérer  que sa dramatique expérience de petit chaperon rouge,   l’empêchera  à l’avenir  de rééditer  sa promenade dans la forêt colombienne, transformée en jungle par les féroces Farc qui n’ont de pitié ni pour les mères, ni pour les grands-mères.

Ces libérations,   auraient pu se négocier et aboutir   depuis longtemps déjà , si certaines associations  et certains chefs d’états  en quête de notoriété internationale, leurs ministres des affaires étrangères  et leurs émissaires ,  qu’ils envoyaient sur le terrain  pour en découdre politiquement sous couvert des droits de l’homme et de la liberté,  ne s’étaient interposés en exploitant cette affaire  pour entraver la décision du Président Colombie de libérer les otages par les armes,  jeter le doute sur sa capacité et ses intentions  à vouloir réellement  régler cette question, pour  le mettre en difficulté vis-à-vis de l’opinion internationale et de la population Colombienne.

Les multiples interventions virulentes de Monsieur Chavez contre le Président Uribe , les interminables discours sur les droits de l’hommes de Monsieur Sarkozy, les allez et de retour de Monsieur Kouchner et autres personnalités françaises et européennes,  les mises en scène médiatiques diverses,  dont celle à l’époque de  l’envoi d’un avion  sur place pour  s’attribuer la gloire d’ une éventuelle libération d’Ingrid  Betancourt,  n’ont donné aucun résultat, toutes ces agitions de moulinettes en tout sens, ont lamentablement échoués et montré l’impuissance des intervenants extérieurs,  et en final  Monsieur Uribe a été obligé  de remettre tout à plat dans cette affaire, de calmer sa population,  de la reprendre en main,  d’agir avec patience et détermination  sans effets de manche ou de fanfaronnade prématurée , de concert  avec son armée pour pouvoir enfin  mettre en place la  stratégie qui vient de permettre  la libération d’ Ingrid  et de plusieurs otages, et il est juste de reconnaître que  le mérite et le succès de cette opération lui reviennent .

Il est particulièrement navrant de voir avec quelle bassesse ceux qui ont échoué lamentablement dans cette entreprise , dont certains s’étaient délectés à contribuer à affaiblir  le Président Colombien Uribe,  et qui ne s’étaient pas privé  de se montrer aux côtés de Chavez , qui ne manquait à l’époque  aucune occasion de tirer à boulet rouge sur le Président Colombien,  récupèrent  aujourd’hui  médiatiquement  l’évènement à leur profit,  pour satisfaire leur appétit féroce de gloriole  et  se faire mousser au point d’affréter dans l’urgence un avion pour se rendre sur place.

Il est  tout aussi tout navrant que le Chef de l’Etat, en annonçant cette libération, maintienne son offre aux  terroristes FARC, qui se repentiraient,  de les accueillir chez nous en France, oui je dis bien chez nous, et nous sommes en droit d’exiger qu’il nous dise  si c’est pour faire plaisir à son ami Chavez, si c’est pour les   encenser  dans sa grande mansuétude à leur égard en faisant une  démonstration à contrario des Droits de l’homme, ou pour tout autre raison qu’il faudrait nous expliquer, pour moi,  je pense fermement que le peuple Français ne doit pas laisser  un berger fou ouvrir les portes de la bergerie France  à des loups terroristes, même repentis.

La seule chose que je retiens dans cette affaiire c’est qu’il faut nous réjouir de la libération de tous les  otages dont Ingrid Betancourt fait partie, que ces  libérations auraient pu intervenir depuis longtemps déjà,   si le Président  Uribe et son armée  n’avaient pas été critiqués,  assiégés et entravés dans leur intentions d’interventions militaires,  par la propagande et les  divagations de Chavez et les incessantes rodomontades et parades  diplomatique des « dindons »  amis de Monsieur Chavez, enfin pour tout dire  si Monsieur Uribe  n’avait pas été  dérangé dans ses intentions  d'interventions par des agités  permanent du bocal et de petite pointure,  assoiffés d’audience et de reconnaissance  internationale.

 Il est honteux pour ces « dindons » qui ne manquent pas une occasion de glousser et de faire la roue sans souci d’essuyer  leur « caca »,   de les voir  maintenant  se livrer à la  récupération à leur profit   de l’évènement,  je le répète pour se faire mousser et pour un certain que nous connaissons tous, particulièrement en déficit et en baisse d’opinions favorables dans notre pays, pour faire remonter le mercure dans le baromètre populaire  de l’indice de confiance.

 Je comprends, sans l’excuser  pour autant, que quand « on » a  réussi l’inédit et  prestigieux record,  dans une période  très courte de un an et un mois de Présidence,  à  se mettre à dos :

 – les magistrats, les personnels hospitaliers, les  fonctionnaires, les pêcheurs, les agriculteurs,  les viticulteurs, les transporteurs routiers et maritimes, la presse écrite, l’audiovisuel,  les enseignants,  l’armée,  etc. ….  bref  la presque quasi-totalité des français , dont une partie de ses électeurs, et même des membres de l’UMP « sa créature séculière » , qui commencent à ruer ouvertement  dans les brancards,

– je comprends donc qu’« on  »cherche  impérativement  à se faire reluire en saisissant l’évènement, faute de reluire par soi-même.  Mais ça commence réellement à bien faire, il est temps qu’il se taise et se calme avant  de recevoir la  raclée électorale finale  qui le ramènera –  peut-être ce n’est pas sur – à la raison et à sa petite pointure.

lucienne magalie pons