La guerre entre la justice et la police,

 

est-elle justifiée ?

 

Avant d’aborder le sujet du titre, quelques aspects de la justice au quotidien, c’est à dire la justice de tout le monde. Il s’agit d’une expérience personnelle qui probablement serait la même pour beaucoup.

Quiconque a eu affaire à la justice pour faire valoir son droit, se rend rapidement compte que la justice qu’il réclame n’est pas ce qu’il en attend. Ceci est d’autant plus vrai, si vous êtes un citoyen lambda, que la justice que vous sollicitez est loin, très loin même d’être ce que vous en espérez. Pour «nous», une justice dite de proximité a été mise en œuvre pour que nous puissions la saisir, sans avocat, ce qui nous évite des dépenses que l’on ne récupère pas, et cela pour des délits inférieurs à 4.000 €, ils couvrent une grande partie des petits litiges de la vie courante. Cette justice de proximité est donc la justice du grand nombre, celle dont on ne parle jamais. Elle ne fait pas la une des médias, et pourtant elle touche pratiquement à tous les problèmes de la vie courante qui peuvent avoir besoin d’un juge lorsque vous avez à faire à un abus lors d’une prestation artisanale ou tout autre, il y a des délinquants partout, et là vous vous rendez compte qu’en plus d’avoir été arnaqué, volé ou toute autre chose, vous avez le mur de pauvreté de la justice qui se dresse pour briser votre élan.

Ce mur c’est sa surcharge qui est telle que, pour que votre problème soit pris en compte, il vous faudra attendre largement plus d’une année. Alors se pose à vous le cas de laisser tomber votre affaire en pertes pour vous et profits pour votre adversaire qui bien entendu savait qu’il aurait toutes les chances d’être impuni de sa faute, profitant de cette surcharge qui rend la justice opérationnelle qu’après un long délai souvent «dissuasif» pour des justiciables qui, écœurés par ce délai abandonnent toute procédure. Ce qui revient à dire que la justice que vous espériez en réparation du préjudice que vous avez subit favorise ainsi les abus, arnaques, et toutes sortes de fraudes par suite de son inapplication dans un délai raisonnable. Pendant ce délai, que vous vous engagiez ou pas dans une procédure, le fraudeur, le malhonnête, continue ses méfaits sur d’autres, il a ainsi carte blanche en toute impunité.

Voila la justice que Sarkozy a mise en œuvre par son ministre de l’époque Rachi Dati dans la réforme de la carte judiciaire en regroupant les tribunaux en de grosses juridictions plutôt que de conserver les petits tribunaux proches des justiciables.

Alors quand notre président parle de respect du droit laissez-moi rire, il l’a plutôt détruit.

Ces faits ne font pas la une des médias qui se gargarisent des problèmes entre la justice et la police, pour la police la justice est laxiste, elle ne met pas assez en prison alors qu’elles sont surchargées. De nombreuses peines ne sont pas exécutées par la sur population carcérale et par suite du manque de fonctionnaires et des nombreux problèmes de logiciels que rencontrent les greffes dans l’enregistrement des peines. Il y avait en juillet 2009, 13% des peines fermes de prison qui n’étaient pas exécutées ce qui représente 53.000 décisions de justice sur les cinq dernières années, à lire sur l’Express.fr.

Alors, la police qui tanpeste contre la justice ferait bien d’y réfléchir avant de crier. La situation actuelle de la justice est tout simplement le résultat de la politique de Sarkozy qui a accentué ses problèmes qu’elle a toujours eus par sa réforme de la carte judiciaire.

Certes, il est révoltant qu’une décision judiciaire renvoi le délinquant au lieu de l’incarcérer après que la police ait mit tout en œuvre pour l’appréhender, c’est décourageant mais faut-il s’en prendre à l’institution judiciaire ?

La récente affaire du braqueur présumé d’Uriage active une guerre police justice mise en exergue depuis que Sarkozy était ministre de l’intérieur. Quels sont les faits,

«dans la nuit du 15 au 16 août 2010, deux hommes ont braqué le casino d’Uriage, Isère. L’un des braqueurs, Karim Boudouda, a trouvé la mort après le hold-up lors d’un échange de tirs avec la police. Ce qui avait occasionné plusieurs jours d’émeutes et le fameux discours de Nicolas Sarkozy, avec la déchéance de nationalité pour les «Français d’origine étrangère» qui tirent sur les policiers. Son complice avait réussi à s’enfuir.

Après un mois de recherches, les policiers ont interpellé Monsif Ghabbour, 25 ans, connu de la justice. Il est soupçonné d’être le second braqueur du casino d’Uriage. Il s’était réfugié chez des amis à 15 kilomètres de Grenoble. Il a nié les faits pendant sa garde à vue et n’a fourni aucune explication devant le juge d’instruction. Il a été mis en examen pour «vol à main armée» et «tentative d’homicides volontaires sur agent de la force publique». Le parquet a requis son placement en détention provisoire.

Or, le juge des libertés et de la détention en a décidé autrement, et l’a remis en liberté après l’avoir placé sous contrôle judiciaire. Le parquet a immédiatement fait appel. Le procureur général de Grenoble a jugé la décision de remise en liberté «absolument inacceptable compte tenu des charges très graves qui pèsent contre lui».

Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie-Officiers, ne mâche pas ses mots contre cette décision,

«les policiers sont écœurés. Les policiers en ont marre de voir leur travail saboté par une minorité de juges totalement déconnectés des réalités».

Philippe Bilger avocat général de la Cour d’Appel de Paris écrit sur son blog,

«il est toujours difficile pour un magistrat de ne pas se plier à une solidarité mécanique et obligatoire. Il s’agit de savoir ce qu’on privilégie : la défense à tous crins des collègues, sans considération de ce qu’ils ont accompli ou décidé, parce qu’ils sont des collègues, ou la réalité et la vérité. En l’occurrence, il me semble impossible, au regard de ce que je sais et que j’ai lu, d’approuver un contrôle judiciaire qui dans un tel contexte constitue une véritable provocation. On me répondra que je ne connais pas l’affaire et je ne doute pas que rapidement vont s’élever les voix habituelles pour proclamer que le dossier de la police est vide».

C’est bien ce que déclare l’avocat de Monsif Ghabbour multirécidiviste et condamné à sept reprises, Me Denis Dreyfus, se réjouit de cette décision «exemplaire». L’avocat considère que le «dossier est vide au niveau des éléments à charge» et que son client n’est que «celui de la rumeur». «C’est vrai qu’il a un petit passé, mais ce n’est pas une raison pour lui mettre tous les braquages de l’Isère sur le dos, a-t-il déclaré. Je vous promets que si l’on avait retrouvé ses empreintes ou son ADN, il dormirait en prison. Il n’y a rien». Il se dit «affligé» des réactions de syndicats de policiers et de celle de Brice Hortefeux. Il rappelle au ministre «le respect de la présomption d’innocence autant qu’à la séparation des pouvoirs».

Christophe Vivet , secrétaire national de l’USM, vice-procureur à Grenoble, a notamment déploré «l’utilisation de termes absolument inacceptables», comme celui «forfaiture» utilisé, au sujet de cette libération, par le secrétaire général de Synergie, second syndicat d’officiers de police. «Ce n’est ni aux enquêteurs ni au préfet de dire qui est coupable et d’incarcérer. Le fonctionnement d’un régime démocratique comme la France c’est que la police fait des enquêtes, soumet le résultat des enquêtes à la justice et des magistrats indépendants, coupés de la pression politique, prennent des décisions», a-t-il poursuivi. Il a également rappelé que «la loi pénitentiaire impose aux magistrats de ne placer en détention qu’en dernier recours». En outre, pour l’USM, le juge des libertés, auteur de la mise en liberté du braqueur présumé, n’est «pas un magistrat laxiste». Jeudi 02/09, ce juge a placé en détention provisoire quatre autres personnes dont deux mineurs poursuivis dans des affaires de vol à main armée d’une part et de viol d’autre part.

Dans une interview, Elisabeth Guigou, ancien ministre de la justice socialiste, soulignant la gravité des faits commis, insiste sur la nécessité de respecter la présomption d’innocence «un principe cardinal de notre procédure». Celle-ci, indique Elisabeth Guigou, s’applique «à tous les justiciables, à monsieur Woerth, à monsieur Hortefeux, mais aussi à monsieur Ghabbour». Elle estime inadmissibles les commentaires faits par le ministre de l’Intérieur et le président de la République «constitutionnellement, le garant de l’indépendance de la Justice». Selon elle, «pour lutter contre l’insécurité, il faut que police et justice travaillent ensemble».

Nicolas Sarkozy avait déclaré,

«je pense aux policiers qui se sont donné tant de mal pour retrouver ce délinquant, c’est bien difficilement compréhensible qu’on le remette en liberté dans ces conditions».

Dans ce contexte déplorable, policiers et magistrats ont raison. Les seuls reproches que l’on peut faire sont sur les propos tenus par les syndicats, par Nicolas Sarkozy, et par le ministre de l’intérieur. Quand un président et un ministre se permettent de critiquer une décision de justice nous ne sommes plus dans un état de droit mais dans une législation bananière ou tout est permit pour satisfaire une politique judiciaire et policière en état d’échecs. Ces politiques résultent des réformes de Sarkozy et de ses attaques permanentes contre les magistrats qui appliquent la loi. La justice est indépendante du pouvoir politique et elle agit dans ce cadre. Si ces décisions ne sont conforment à l’intérêt de la société, le gouvernement avec le parlement se doivent créer des lois pour qu’elles satisfassent l’intérêt de la société. Or ces lois existent, elles sont donc appliquées. Une procédure d’appel a été engagée conformément à nos lois, attendons sa décision pour juger du bien fondé de cette mise sous contrôle judiciaire.

Quand à la police je noterais que le syndicat qui a proféré ces critiques est un syndicat de droite, qui ne peut être impartial agissant avec le même état d’esprit que Sarkozy. Ses propos ont été «acte de forfaiture». «La clé des problèmes de sécurité dans notre pays, c’est l’absence de réponse pénale», a-t-il ajouté et cette décision «prouve que certains magistrats trahissent la mission dont ils sont investis» et «sabotent systématiquement le travail des policiers». Nicolas Comte secrétaire général Unité police SGP-FO, premier syndicat des gardiens de la paix, a exprimé «le ras-le-bol» des policiers en se demandant s’ils «devaient encore prendre des risques pour interpeller les truands». Des propos irréfléchis, inadmissibles condamnables, pour injures à l’institution judiciaire. Les prisons sont surchargées au point que plus de 50.000 peines de prisons ne sont pas exécutées. La police doit rester dans son rôle arrêter les délinquants et la justice les condamner si les preuves sont suffisantes eu égard à la loi. Toutes dérives sécuritaires pour satisfaire une politique est à prohiber dans l’intérêt de notre pays. C’est ainsi qu’un pays prend une dérive fascisante lorsque des responsables politiques et ses acteurs ne respectent pas les institutions qu’ils ont misent en œuvre. Une institution judiciaire n’est pas parfaite tout comme celle de la police, ce sont des hommes donc imparfaits, mais rien ne justifie les propos proférés.

Le 19/09/10, la justice a confirmé la remise en liberté controversée sous contrôle judiciaire du second braqueur présumé du casino d’Uriage-les-Bains dans l’Isère, après sa mise en examen le 2 septembre.

«Ce jour-là, le juge des libertés et de la détention avait décidé de ne pas écrouer Monsif Ghabbour, un délinquant de 25 ans déjà condamné à sept reprises, qui venait d’être mis en examen pour «vol avec arme» et «tentative d’homicides volontaires» contre des policiers. Cette décision avait déclenché un tollé chez les syndicats de policiers soutenus par le gouvernement, auquel les représentants des magistrats ont opposé le principe d’indépendance de la justice. Le parquet, qui avait requis la détention provisoire, avait fait appel de cette décision», Le Figaro.fr. Cela montre bien l’irrespect de notre justice par la police et les autorités politiques puisque malgré les vociférations cette personne est resté sous contrôle judiciaire. Quand un pays en arrive à de telles critiques sur sa justice, plus rien de juste et de légal n’est à attendre .

 

8 réflexions sur « La guerre entre la justice et la police, »

  1. Bonjour Anidom,

    Merci à vous pour cet intéressant article. Moi qui ai un réel respect pour l’institution judiciaire et ses auxiliaires, je ne me réjouis guère quand le torchon brûle entre les uns et les autres. Je m’intéresse aux affaires judiciaires, mais franchement je n’aimerai pas être juge ; dire si tel mis en examen doit être remis en liberté provisoire ou maintenu en détention ce n’est pas une décision facile à prendre, car on est souvent amené à faire des mécontents.
    Le 27 janvier 2006, un magistrat, Christian Guéry, avait publié un intéressant texte de « justice-fiction » dans LE MONDE, « Outreau : un autre scénario » : et si les accusés du dossier Outreau qui avaient fait de la détention provisoire avaient été laissés en liberté durant l’instruction ?

  2. Extrait du texte de Christian Guéry :

    « La mise en liberté de ceux que la presse a appelés les « familles des monstres d’Outreau » a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique. M. B., député, a indiqué qu’il convenait de réviser d’urgence le programme enseigné par l’Ecole Nationale de la Magistrature. Son collègue M. C. a estimé qu’il s’agissait d’un « dysfonctionnement de plus de l’institution judiciaire ». Un projet de loi est en cours de rédaction pour permettre au parquet de saisir le juge des libertés et de la détention sans passer par le filtre du juge d’instruction. Le Garde des Sceaux a annoncé hier qu’il avait saisi d’une enquête l’Inspection générale des services judiciaires. Le ministre de l’Intérieur a expliqué que « le magistrat doit ainsi pouvoir répondre des fautes qu’il commet, c’est une exigence de la démocratie ».
    Alors que les habitants d’Outreau étaient interviewés sur toutes les radios et faisaient part de leur incompréhension et de leur peur de voir des « pédophiles continuer à pouvoir courir les rues », […] Des associations de victimes ont expliqué que « la parole de l’enfant était bafouée ». Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la dimension de la présomption d’innocence lorsqu’on est en présence de mises en cause par plusieurs adultes et de nombreux enfants…
    Maître D. en a profité pour rappeler que seule une procédure de type accusatoire pouvait permettre à la France d’accéder à une justice moderne.
    En effet, la question qui se pose désormais est la suivante : faut-il supprimer le juge d’instruction ? »

  3. J’ai cité ce texte dans mon ouvrage JUSTICE : MISE EN EXAMEN (Underbahn, 2009). Le pilonnage qu’a subi la Justice en 2004/2006, elle l’aurait affronté en 2001/2002, pour des motifs différents. Oh que non, je ne voudrais pas être juge…
    Bonne journée à tous et à toutes !
    Bien cordialement,
    Frédéric.

  4. [b]Frédéric Valandré[/b] bonjour,

    Sans justice c’est la porte ouverte à tous les abus, c’est l’anarchie.

    Pour moi c’est l’institution la plus importante dans un état de droit.

    J’ai eu à faire plusieurs fois à la justice,et je connais ses difficultés.

    Je n’ai jamais compris qu’elle soit le parent pauvre de nos institutions.

    La justice est trop peu accessible au citoyen lambda qui ne lui fait pas confiance pour de multiples raison. Son délai pour l’étude des dossiers la rend presque inutile, son coût pour les avocats qui sont loin d’avoir la valeur de leur métier, et l’incertitude d’avoir un jugement juste qui vous rembourse de vos dépenses. Mais le pire est ensuite l’application du jugement si le déclaré coupable dans un jugement civil ne l’exécute pas. Pour cela, il faut faire appel à un huissier ce qui ne se fait qu’en payant, en d’autres termes, vous n’arrêtez pas de payer.

    On parle beaucoup des grandes affaires pas assez des petits litiges, ceux de tous les jours qui pourrissent la vie de nombreux Français.

    Il y a beaucoup à écrire et à faire sur la justice, ainsi que sur la police, mais notre police poussée par des propos irresponsables de notre président et de son ministre, n’honore pas notre pays.

    Il est inadmissible qu’un président puisse tenir de tels propos sans être condamné, dans d’autres pays il le serait.

    Nous sommes tombés bien bas !

    Merci pour vos commentaires.

    Anido

  5. [b]Eh oui… Nous sommes tombés bien bas, d’autant qu’on assiste au « travail » d’une justice dépendante du pouvoir, et je veux parler du Parquet, des Parquetiers, et d’une justice, et je veux parler des magistrats du Siège, bien trop souvent laxiste !
    Les huissiers de justice ont trop de pouvoir alors qu’il devraient, en tant qu’officiers ministériel, représenter une justice juste !
    Les avocats, beaucoup d’entre eux sont trop chers… Ne conviendrait-il pas de faire en sorte que leurs honoraires ne soient plus assujettis à la TVA comme c’était le cas avant ? Puis, ne faudrait-il pas prévoir, pour tous les justiciables que nous sommes, le paiement, dans les charges sociales, d’une taxe d’assurance, qui leur permettrait, comme à la Sécurité Sociale, de se faire rembourser dès lors qu’ils auraient obtenu gain de cause de la part de la Justice ?
    Puis, au lieu de vouloir nous concocter cette carte judiciaire, je pense que le Gouvernement aurait dû entreprendre des réformes pour rapprocher la justice et les citoyens, mais aussi la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale et la justice ![/b]

  6. [b]Dominique[/b],

    Nous assistons à une justice dépendante du pouvoir, ce n’est plus une justice mais un organe au service du pouvoir.

    Il y aurait de nombreuses choses à faire, mais elles sont couteuses alors que faire ?

    Les avocats bâclent bien souvent les affaires pour ne passer que le minimum de temps sur chacune d’elles afin d’en traiter un maximum pour gagner le plus d’argent.

    Tout en justice est bâclé pour le petit justiciable c’est une honte.

    Bienà toi,

    Anido

  7. Justice d’extrême-gauche= résultat d’extreme gauche.
    Délinquance qui explose,gens de plus en plus prêt à faire justice eux même,vu qu’ils savent qu’ils ne pourront pas compter sur la Justice.
    Peines planchers systématiquement écartées par le juge.
    Peines prononcées qui ne dépassent jamais jamais jamais la moitié de la peine maximale prévue.
    Peines prononcées qui ne sont souvent aps éxecutées ou alors les aménagements de peines sont tels qu’ils privent de toutes portées la peine.
    Peines avec sursis qui ne sont jamais révoquées en cas de récidive.
    Peines effectuées seulement à moitié car libération systématque au bout de la moitié de la peine effectuée.
    Peines exécutées avec la télé,lecteur dvd,console de jeux,téléphone portable et maintenant Badinter veux leur donner l’internet (quand on a un plus grand confort en prison que chez soi,la prison n’est plus du tout dissuasive).

    Quand les juges appliqueront les peines prévues par le Code et non les exceptions prévues par le Code alors nous auront une « Justice ».
    En attendant la latitude donné au juge est tellement grande que l’arbitraire est total.

    La Justice de gauche enseigné par des gens de gauche rendu uniquement par des juges de gauche mène à ce que l’on voit en ce moment.

    La Guache demande plus de juges et plus de policiers…Mais pourquoi faire la Police n’a auun pouvoir et dès qu’elle intervient elle est systématiquement accusée de violence de bavure par route la presse et la gauche (presse et gauche=pléonasme).Plus de juges mais pour quoi faire ?Il faut être 15 pour appliquées les peines prévues par le Code ?

    Ce que 10 policiers français font,le policier nord américain le fait seul,car soutenu par des moyens matériels,la population,par la presse et surtout par la Loi et par les Juges.
    Chez nous un policier qui arrête est systématiquement accusé de bavure.
    Le Canada et les USA appliquent les peines automatique (sévère mais c’est juste) contrairement à l’arbitraire totale dans l’application des peines qui règne en France.

    Le Juge français est juge des libertés (voila y a rien a dire de plus tout est dit dans l’appellation).

  8. [b]AdieuFrance[/b] bonsoir,

    [b]Justice d’extrême-gauche= résultat d’extrême gauche.[/b]

    Lorsque je lis cette phrase, j’ai de suite une crispation. L’extrême gauche se sont aussi des Français comme l’extrême droite, ni l’une ni l’autre ne sont étrangères à notre pays. Elles ont le droit de parole et d’expression.

    Elles n’ont peut être pas vos opinions, mais vous ne représentez pas la vérité à vous seul.

    L’extrême gauche est plus misérable que l’extrême droite beaucoup plus riche que la moyenne des Français. Elle devrait avoir une plus grande humanité que l’extrême gauche. Mais en fait non, sa politique est une politique qui serait encore plus droitière que celle de Sarkozy et diviserait encore plus les Français.

    Maintenant pour en venir à l’article que lui reprochez-vous ?

    Le fait de préférer la justice à l’arbitraire et de le montrer ?

    Si, Monsif Ghabbour multirécidiviste et condamné à sept reprises, ne remplit pas les conditions d’une incarcération, il n’y a pas lieu de l’incarcérer. Il y a suffisamment de peines non appliquées par manque de personnel et de moyen. Inutile de le mettre en prison ou il faut le nourrir et le coucher. Sous contrôle judiciaire c’est comme s’il était en prison, c’est respecter la loi et ce n’est pas se charger de lui.

    Vous me paraissez soutenir une politique d’incompétents pour raison électorale faisant fi de la république qui doit juger en son âme et conscience et non à l’arbitraire.

    Maintenant qu’est-ce que c’est la prison ?

    C’est un lieu de privation de liberté physique mais pas morale, de sorte que l’on peut y étudier, y lire, y travailler et regarder la télévision si les goêles sont équipées de postes.

    Maintenant surfer sur internet pourquoi pas si cela permet une meilleure réinsertion ?

    Il faut vous ouvrir votre horizon.

    Bien à vous,

    Anido

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