La guerre des vieux n’aura pas lieu !

Incroyable mais vrai, les vieux font de la résistance! Ils sont vraiment inconscients ces vieux qui se prennent pour des jeunes. Mais qu’est-ce qu’ils croient, on est plus à la fête "à neuneu", il serait temps pour eux de se rendre à l’évidence: les anciens empêchent les jeunes de vivre, coûtent du pognon à la société et nous retardent aux caisses des supermarchés. En plus, il faudrait les aider, les soigner et les écouter!

Franchement, il est urgent de faire quelque-chose avant qu’il ne soit trop tard…

 

Ils font les malins parce qu’ils vivent plus longtemps, les bougres! Et en plus, ils voudraient partir en retraite avant de mourir. Les insolents, les pauvres rêveurs, ils comprennent rien à la vie. La société ne sait plus quoi faire de leur vieilles carcasses pleine d’arthrose, alors quoi, ils s’imaginent peut-être finir tranquillement leur vieux jours au coin de la cheminée. Au feu, les vieux, voilà-tout! Et hop, une retraite en moins à payer!

 Je sais, je suis méchant avec les vieux parce que moi je ne serai jamais comme eux. La vieillesse ne passera pas par moi, non mais!

Moi je ferai tout ce que le gouvernement et les gens bien-pensants me diront de faire. Je travaillerai durement et longuement, sans jamais me plaindre, pour un salaire tout juste convenable, je ne tomberai jamais malade pour ne pas creuser le trou de la sécu, je ferai des heures supplémentaires à gogo pour mettre un peu d’argent de côté pour m’acheter plus tard un déambulateur électrique, et puis je dirai merci à mon patron, au moins une fois par semaine, merci de m’avoir exploité pour que lui puisse vivre comme il se doit, mon Roi, mon Maître, et puis quand je serai finalement vieux et tout rabougri, alors je pousserai la porte du bureau de mon Directeur des Ressources Humaines pour lui tendre mon avant bras. Alors le brave type ma regardera avec un semblant de compassion humaine, ouvrira le tiroir de son bureau pour y prendre une seringue. D’un geste assuré, il me plantera l’aiguille dans la veine, une seule injection et me voilà au paradis des vieux trop vieux pour rester à ne rien faire en retraite et trop vieux pour continuer à bosser.

Voilà comment en finir avec le problème des retraites. Une fois tous les trimestres validés, direction les Ressources Inhumaines, une petite piqûre, et direction le néant. C’est la meilleure solution pour ne plus payez les retraites, n’est-ce pas?

 Bon , il reste quand-même un problème à régler. Qui va payer toutes ces injections? Moi, je sais! Suffit juste de prélever une taxe tous les mois sur son salaire pendant les dix dernières années de travail.

Vous voyez bien qu’il existe une solution. Pourvu que cet article un peu satyrique ne soit pas pris au premier degré par nos dirigeants. Ils seraient bien capable d’adopter cette résolution révolutionnaire au prochain conseil des ministres.

Mince alors, j’aurais jamais dû écrire ce texte…

19 réflexions sur « La guerre des vieux n’aura pas lieu ! »

  1. P.S: J’ai volontairement écrit cet article d’une manière ironique, histoire de sensibliser le débat des retraites…
    J’aime beaucoup les vieux, je le serai moi-même un jour et je sais d’avance qu’il faudra que je travaille plus longtemps pour toucher une retraite à peine déçente. En plus, je fais un boulot fatiguant, usant, donc je pense que je ne profiterai pas beaucoup de mon pourboire de fin de vie.
    A bon entendeur, salut!

  2. bien sûr que cet article n’est pas à prendre au 1er degré, cher citronpressé, mais avec toute la distance humoristique qui convient !!
    formidable texte qui avec une causticité simplissime nous met  » le nez » dedans » … dans quoi ? mais dans cette odieuse injustice concoctée par nos « chers » dirigeants et qui n’a qu’un seul but , amoindrir encore un peu plus les ressources des plus démunis de notre sociéte pendant qu’eux se gavent ….de tous les avantages pris au bien-être commun !
    une honte pour la France ces inégalités flagrantes : serrez-vous la ceinture pendant que nous faisons des régimes ultra tendances pour maigrir (Dunkan) !
    j’attends sous votre article les commentaires virulents j’espère de nombre de nos amis de c4n (Siempre, fata, sophy… michel etc…) tous à vos plumes pour dire bravo à notre rédacteur si bien inspiré !!!

  3. Bravo Citronpresse pour dire tout haut et avec un humour certain, ce que certains politiques pensent tout bas!!!

    Quand je pense à un de mes voisins de 86 ans qui a bossé toute sa vie en commençant à 15 ans, qui souffre de douleurs intenses à la jambe depuis qu’il a été blessé en 44 en faisant de la résistance, contribuant à rendre notre niveau de vie agreable, et qu’il ne perçoit que 850 € par mois!!

    cela me met en colere envers nos politiciens

  4. [b]Pas mal, la solution « finale », pour se débarrasser de nos vieux.

    je n’y avait pas pensé à celle là (vite, vite à ne pas mettre sous les yeux du ministre du travail Eric Woerth, ni sous ceux de Roselyne Bachelot, qui serait bien capable d’acheter en gros, comme pour le vaccin H1N1, des doses de « somnifère éternel »)

    Bel article bien écrit
    Bravo citonpressé.
    Sophy[/b]

  5. OUais bon article!

    N’empêche que c’est vrai, certains politiques sans nul doute le pense! ca simplifierai leur mission et soulagerai leur conscience d’avoir des salaires au delà de la norme car au moins ils auraient du résultat…
    Rappelez vous ce n’est pas uniquement par hasard ou par prise de conscience soudaine de l’accompagnement en fin de vie si a un moment le débat sur l’euthanasie a été ouvert.

    Ah là là, un véritable potentiel d’économie et de business que la fin de vie! une seringue et un produit: on économise des années de retraite, des dépenses de soins, on relance l’économie des pompes funèbres et des fleuristes.

    Ensuite appliquez le théorème de Blumberg evoqué dans les guignol de l’info: 1arme à feu en vente libre+ 2pauvres= 1pauvre mort + 1 pauvre en prison….ça fait baisser le chomage.

    Un paradis….noir je sais… je n’ai pas de lingettes decolor’stop, a force de parler politique, ils ont déteint sur moi ^_^

  6. M’enfin CITRONPRESSE ! quel honte !,quel scandale vos propos, Venez pour voir un peu me faire une piqouze !!Propos calomnieux !Vous êtes avec Satan !je le sens !!
    Parlez des vieux de cette manière,c’est honteux !je suis très atteinte dans ma dignité !

  7. il a dit sa pour rire c’est génial son article moi qui suis déjà un vieux je rigole formidable et pas tout a fait faut si jamais faut travailler jusqu’à 70 ans vaut mieux une piqure non ?ah ah ah ah

  8. Vous croyez ? qu’il a dit ça pour rire ? Ah bon !je préfère ça !
    N’ayez crainte ,je plaisantais ,je viens de me faire des piquouzes au café et maintenant
    je suis déchainée ! J’adore cet article ,je trouve son humour subtile,c’est sympa à vous d’être venu pour le défendre.

  9. Oui oui Mecarryce, c’était totalement ironique, d’ailleurs il l’a dit en premier commentaire ;D.

    N’empêche en 3eme année, on a eu un texte dans ce genre mais beaucoup plus cru…dommage que je l’ai jeté.

  10. [b][/b]Génial cet article! Ecrite par un jeune?

    J’ai failli me « laisser prendre »! Bravo!

  11. Et avant la retraite, que faut il faire pour la mériter ?
    Je vous propose ce texte qui n’est pas de moi : ((je le coupe en deux sinon il ne passe pas !)

    Les priorités

    Un jour, un vieux professeur de l’école Nationale d’Administration Publique fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « passer sa matière ».
    Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit: « Nous allons réaliser une expérience ». De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Masson d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein? ». Tous répondirent: « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment! ». Alors, il pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein’! ».

  12. Suite :
    Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit: « Probablement pas! ». « Bien! » répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : »Est-ce que ce pot est plein? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! ». « Bien! » répondit le vieux prof. Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda: « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? ». Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : »Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ». « Non » répondit le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ». Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie? »
    « Votre santé? »
    « Votre familier! »
    « Vos ami(e)s? »
    « Réaliser vos rêves? »
    « Faire ce que vous aimez? »
     » Apprendre? »
    « Défendre une cause? »
    « Relaxer’! »
    « Prendre le temps… ? »
    « Ou tout autre chose ? »
    « Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie sinon on risque de ne pas réussir…sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie).

  13. [b]C’est de l’HUMOUR LUCIEN
    Mecarryce a un humour extraordinaire.
    Au second degré, mais un régal, je l’ai senti tout de suite.
    Bisous Mec…..arryce[/b
    [/b]

  14. Pile,
    excellent comme article je connais quelques chose du même genre mais sa ne me revient pas Dans les écoles de commerces on apprend de ses comment dire ? des vérités ?

  15. Mes amis,
    l’histoire est vraie et a eu lieu dans le début des années 70 par le seul prof intelligent qui ait enseigné à lENA. C’est pour cela qu’il en est parti !!!!
    et ouuuu? [b]aux USA[/b] 😉

  16. En tout cas, je suis pas pressé d’être à la retraite. Parce que dur dur la vie d’un vieux, en ce moment! Pas facile d’être jeune non plus, d’ailleurs! Quelle vie!!!

  17. Coucou, y’a t-il un jeune sur le forum? Un moins jeune, alors? Un vieux, peut-être?

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