La guerre continue au Sri Lanka 

 

Les combats s’intensifient entre l’armée Sri-Lankaise et les Tigres Tamouls dans la région du Vanni , au Nord-Est de l’île, depuis fin janvier.

Totalement quadrillé par les deux armées depuis le début du conflit, ce territoire contrôlé par les Tigres Tamouls, ne connaît plus aucun répit.

D’après l’ONU, se serait près de 2800 personnes qui seraient mortes, depuis le début de cette guerre.

Vous pourrez visionner à la fin de cet article une vidéo mise en ligne par des Tamouls, vivant en exil.

Attention !!! Celle-ci possède des images réellement très dures. Et si vous êtes sensible, abstenez-vous de la regarder.

La zone du conflit reste totalement fermée et très peu d’informations filtrent.

Malgré tous les appels au cessez-le-feu de l’ONU, rien n’y fait et la situation est vraiment critique.

En début de semaine une trève de courte durée a été ordonnée pour la préparation des fêtes du Nouvel An, mais déjà les combats ont repris.

Les Tigres Tamouls empêchent les civils de quitter la région de Vanni, et l’armée gouvernementale ne veut pas prendre la voie des négociations.

 

Une guerre sans issue.

 

Le Président Mahinda Rajapaksa a déclaré :

 

– "Les combats ne cesseront qu’avec l’éradication de la guérilla. Nous ne céderons à aucune pression et nous n’en aurons fini qu’une fois la guerre achevée".

 

Mais comment cette guerre peut-elle enfin finir, si aucune des parties ne veut faire un premier geste, un premier pas, pour arrêter ce massacre inutile ???

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Lors de mon voyage au Sri-Lanka, fin mars/début avril 2009, rien de cette guerre n’était visible dans les régions où l’on peut voyager sans trop de risque. Mais elle est là, tapie dans l’ombre.

 

Ces gens n’ont rien, il manque de tout.

Et pourtant leur sourire vous réchauffe le cœur. Leur générosité, vous fait réaliser que tout ce qui est inutile dans notre société est bien un mirage, qui détruit le cœur des hommes.

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Pourtant il y a peu, les Tigres Tamouls ont survolés Colombo, pour essayer de détruire la centrale électrique, les deux avions ont été abattus par l’armée gouvernementale, mais à part quelques paroles à ce sujet, rien n’est visible.

Seul des barrages fréquents le long des routes et la fouille systématique à l’entrée d’une grande surface à  Colombo, vous font remarquer, qu’en effet la guerre est bien là et que les autorités se méfient fortement des Tamouls.

En tant que touriste vous êtes fouillé. Le ou les sacs et le corps, mais assez légèrement, vous ne pouvez y échapper et c’est pareil à l’aéroport à votre arrivée ou lors de l'entrée dans certains temples.

Dans les banques des gardes armés sont là, comme partout où les risques sont les plus importants, mais aussi dans certains temples.

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Il ne faut pas oublier que dans ce temple à Colombo, un attentat en 1998 avait fait 8 morts et heureusement s'il n’y a pas eu plus de victimes, c’est parce que la bombe déposée, avait explosé très tôt le matin et que les Bouddhistes n’étaient pas encore très nombreux dans ce temple, par rapport à certaines heures de la journée.

 

Les Sri-Lankais ont la peau couleur marron clair doré, par contre les Tamouls ont une peau assez foncée.

Alors dès que les gardes aperçoivent une personne à la peau foncée, la fouille s’avère plus approfondie, plus minutieuse

De même à l’aéroport, pour les personnes à la couleur foncée, les passeports sont vérifiés minutieusement et à la loupe.

 

 

Lorsque je voyage, ce que j’adore avant tout, c’est rentrer en contact avec la population, ce que d'ailleurs je me suis empressée de faire.

Mais pour pouvoir être plus proche des Sri-Lankais et connaître encore mieux leur mode de vie, j'ai pris le petit train qui mène à Colombo. En un espace réduit, la population dans ce train est très diverse, cela va des ouvriers, aux vendeurs d'avocats ou de biscuits épicés que l'on mange avec un piment et ainsi cela m'a permis de connaître d’autres expériences et de faire connaissance avec d’autres Sri-Lankais.

J'ai d'ailleurs rencontré une jeune femme dans ce train, avec qui j'ai longuement parlé, je me suis liée d’amitié avec elle.

Elle est Cingalaise et son amie est Tamoul. J’ai son adresse et nous allons communiquer par courrier, quelque chose est passé entre-nous.

Je me suis fait plusieurs amis au Sri-Lanka et c’est une joie pour moi.

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Ces gens si sympathiques, si accueillants ne désirent pas cette guerre.

Ils sont dans le dénuement le plus total, et pourtant lorsque vous les approchez, vous vous rendez compte que quelque chose d’indéfinissable, passe entre eux et vous.

Ils ont subit ce terrible tsunami et puis cette guerre. Aidons-les.

 

J'ai d'ailleurs une pensée très amicale, pour Sena, Chaminda et Priyanthi.

 

Ainsi, je veux les aider, même si j’ai bien sûr quelques idées en tête. Si vous pouviez me donner vos idées personnelles, des pistes pour l’aide que je veux leur apporter, toutes vos suggestions seront les bienvenues.

Voici la vidéo :

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