La guéguerre des boutons, s’ils auraient su…
J’appartiens à la génération qui a ri en voyant au cinéma du quartier « la guerre des boutons » d’Yves Robert. Un petit Gibus adorable. Le tout en noir et blanc. Pendant la guerre de 40, la vraie, les enfants de deux villages font la leur.
Le cinéma français bégaye-t-il ? Car voilà une première ! On pourrait penser que du côté des producteurs une légère rivalité ait été inspirée par le sujet. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Dans le cadre de leurs obligations envers le cinéma français, TF1 et Canal+, ont participé aux films. Et que croyez-vous qu’il se passât ? Chaque télé aurait eu son petit Gibus ? Pour tailler des croupières à l’autre village ?
On perçoit que la translation a fait le succès de ce film tiré d’un roman. Qu’un jour un réalisateur reprenne le flambeau et modernise « si j’aurais su… » (à noter que les ayant-droits de l’original n’ont pas autorisé cette phrase dans la nouvelle version. Qu’un bon mot ait un propriétaire est surprenant ?) Mais soyez rassurés, la guerre de clochers n’est pas finie !
Sur France2, à 13h, présentation du film de la semaine « la guerre des boutons » qui sort ce mercredi. Le réalisateur est Yann Samuell. Ce soir dans Vivement dimanche prochain, la présentation de la « Nouvelle » Guerre des boutons de Barratier qui sortira une semaine plus tard.
Eh bien non, chaque média a mis de l’argent dans les 2 films ! Ce doit être un signe de la paix des braves moyens médiatiques qui l’emporte. Qu’importe le belligérant pourvu qu’on engrange des entrées. Cela finit par donner à réfléchir sur les conflits et ceux qui en tirent profit.
Pile je gagne, face tu perds ! Est-ce que Pergaud trouve de quoi en rire ? Ce style en abîme laisse dubitatif. A lire les critiques respectives !
Je m’en tient à l’original de Louis Pergaud, c’est un délice! Le film d’Yves Robert déjà était gentillet sans plus, teinté de petits écarts, rajouts, retranchements qui n’étaient justifiés que par le besoin « commercial », je crains le pire. L’ajout de la jeune fille, c’est pour masquer quelque chose?
Êtes-vous sûr que la première guerre des boutons (« la vraie ») se déroulait bien pendant la guerre de 40 ?
Sans que rien dans mes souvenirs vacillants me me permette de situer une date avec précision, la période qui me vient spontanément à l’esprit est plutôt celle du proche après-guerre, disons dans les années 50.
Par exemple, il me semble bien que les « adultes » (Galabru et Jean Richard entre autres) organisent une battue, à la suite de la prise du maquis par Lebrac (dont ils reviennent au demeurant soudés car passablement éméchés). Si ma mémoire est fidèle, cela démontre au moins qu’ils n’étaient pas sur le front, ni prisonniers dans quelque stalag…
Trois films auront fait ma jeunesse: pouic-pouic, ni vue ni connue, et bien sûr la guerre des boutons.
Autant dire que cette réadaptation ne me fais guère sauter au plafond. J’ai bien l’impression que cette version suit la lignée du Petit Nicola, de Ducobu etc…
Bref, un film notamment pour plaire aux enfants, pour les amuser.
Alors que la guerre des boutons d’Yves Robert garde cette ambiance qui en fait un film out de même magique. Pour moi, ce film comporte certaines émotions et sentiments qu’on ne peut pas retranscrire.
Et puis Lebrac de 1962 restera le seul et l’unique Lebrac!
(Il me semble que le film se déroules bien avant la 2éme guerre mondiale?!)
[b]livre édité en 1912[/b] ! version intégrale (domaine public)[url]http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre26214-chapitre129499.html [/url] Le livre reste et restera probablement à mille lieues au dessus de quelque film que ce soit !