Je me lance dans un article qui risque de subir la foudre de beaucoup de lecteurs. J'ai mes opinions, vous avez les votres ! Chacun doit en être conscient mais, toutes les critiques sont les bienvenues.
J'utiliserai le plan suivant :

Introduction
I) La grève : un droit
II) Le Travail : un devoir
III) Quand certains dépassent les limites !
Conclusion

 

 

Introduction :

 

A la fin de l'article, beaucoup me critiqueront vivement, mais je ne recule pas face à mes opinions. Comment fixer la limite entre droit de grève et devoir du travail ? Ceci est une réelle question. Ces derniers temps certains ne trouvent plus la limite et la dépasse aisément, je trouve. Même si en ce temps de vacances les grèves sont délaissés par beaucoup … bizarre ! A travers les trois points que je vais aborder, je vais essayer de ne pas les mélanger mais difficile car selon moi tout reste très lié.

 

I) La grève : un droit

 

Rentrons dans le vif du sujet. Comme chacun de nous le sait, la grève est un droit, qui ne fut reconnu pleinement par la constitution que le 27 octobre 1946, ce n'est donc pas si vieux que ça !

En effet, rien ne peut de nos jours empêcher quelqu'un de manifester ses opinions, le droit de grève et donc bien utile pour ça. Chacun ses opinions, libre droit de les exprimer publiquement ou pas …. Le droit d'expression, de grève est très pratique et même indispensable dans une démocratie. Le droit de grève peut être "utilisé" par tout le monde ! Libre à chacun de manifester son mécontentement contre une loi, une fermeture d'usine, un projet …

 

Rapide retour en arrière :

Avant l'instauration de ce droit de grève, des soulèvements, mécontentements existaient déjà mais, le problème est justement qu'ils tournaient bien souvent en un bain de sang comme pour la révolution de 1789 et particulièrement le 14 juillet avec la prise de la Bastille.

 

Retour en 2009 :

Désormais, plus de bain de sang, bien heureusement me direz-vous. Mais un nombre de grèves incalculables par contre. On ne sait même plus par moment qui manifeste pourquoi ! Je m'en tiendrais la pour le moment j'y reviendrais dans ma troisième partie. Le droit de grève a permis de faire évoluer beaucoup de choses et il ne faut pas l'oublier, toutefois, il a "permis" aussi de couler notre belle Nation qui est la France. Pourquoi des limites sont-elles nécessaires entre droit de grève et devoir de travail ? Tout simplement pour éviter toute dérive qu'on est déjà en train de connaitre par moment et par certains. Dans ma seconde partie je vais évoquer ce beau devoir (à mes yeux) qui est le Travail ! Le droit de grève c'est bien, le devoir du travail c'est mieux !

 

II) Le Travail : un devoir

 

Je considère le travail comme un devoir. Certains diront que rien ne l'oblige, oui enfin comment avoir une nation qui fonctionne sans travailleur ? Impossible.

Le slogan de certains : travailler moins pour gagner plus ! Sans oublier dans le travailler moins les grèves qui vont encore diminuer le temps de travail. Le travail est un devoir pour la simple et bonne raison qu'une nation sans travailleur ce n'est pas possible. Que rajouter de plus ai-je envie de dire.

"Le travail, c'est la santé !" n'est-ce pas ? Pour le bon fonctionnement de la Nation chacun doit comprendre qu'il faille travailler. Il faut savoir faire un compromis entre le droit de grève et le travail. Pendant que les employés font grève l'entreprise ne tourne pas ou au ralenti. Les employés ne doivent pas abuser de leur droit. Quelques cas isolés considèrent plus à mes yeux le travail comme un droit et la grève comme un devoir. Nous allons, enfin ai-je envie de dire, arriver dans la troisième partie, celle qui va faire grincer des dents.

 

III) Quand certains dépassent les limites !

 

Ce que je vais dire par la suite ne tient qu'à ma noble opinion.

Les vacances présentes, les grèves absentes ! En ce moment ce n'est pas le moment de faire grève ; vacances oblige on ne manifeste que lorsque c'est l'heure de travailler ! Certains cas isolés, à la fin de l'année de travail doivent cumuler plus de jours de grèves que de travail. oh !

Pour certaines sociétés, la perte dûe aux grèves ce compte en millions d'euros, quand même chaque année ! Ensuite on refait grève derrière parce qu'il y a des licenciements ? Je trouve ça plutôt drôle tout de même. Sans ses millions gaspillés par les grèves peut-être que certaines sociétés ne licencieraient pas autant ou ne délocaliseraient pas.

 

Pensez aux autres :Je me demande si certains réfléchissent, quand il y a des perturbations à la RATP, la SNCF, Air France et j'en passe … certains peuvent perdre leur travail, être obliger de prendre des jours de congés, perdre des contrats avec des sociétés en signature …. mais cela on s'en fout !!! Je pense à moi et après … encore à moi. Si cela n'arrivait qu'une fois de temps à autres, ok, mais quand c'est tous les trois, quatre matin : ça me révolte. Un coup c'est pour gagner plus, puis ensuite travailler moins …

La France n'est pas un pays parfait certes, mais les grévistes "professionnelles" vous l'êtes encore moins.

Vous voulez une belle France ? Tout le monde veut que la situation de la France s'améliore, qu'elle soit moins endettée, qu'elle est de beaux jours devant elle, un meilleur pouvoir d'achat …. Certes c'est normal ! Mais là ou je ne comprends pas c'est que lorsque l'on parle de modifier certaines choses ! STOP grève. On parle de travailler plus, quel malheur tout en sachant bien que la France est un des pays ou l'on travaille le plus, c'est bien connu …. Dès qu'il s'agit de supprimer certains privilèges aberrant qu'il peut exister ici ou la, encore une grève. Je ne vois pas comment on peut améliorer la situation de la France si personne ne veut y mettre du sien. C'est un cercle vicieux. Généralement les premiers à faire grève sont aussi ceux qui réclament les premiers du changement, comique.

Le dernier point que je souhaiterais aborder dans cette partie concerne les gréviste étudiants. FAC, IUT en grève la moitié de l'année pour certaines et ce maintenant pratiquement tous les ans, à croire que cela devient une habitude. En fait, le problème que je souhaite souligner ne réside pas en leur droit de faire grève mais, bien dans celui de laisser les non-grévistes étudier. Ceux qu'ils veulent faire grèves, qu'il la fasse, mais je trouve cela inadmissible de bloquer ceux qui veulent travailler en bloquant les FAC ou autres écoles.

Trop de grèves, tue les grèves !

 

J'en resterais la pour cette troisième partie qui me parait déjà bien rempli de mon point de vue. Je pourrais développer encore bien longtemps ce sujet qui passionne ou m'exaspère, tout dépend, mais je ne souhaite pas faire un article trop long.

 

Conclusion :

 

Je tiens à préciser que je ne fais pas d'amalgame, seul certains doivent se sentir concernés par ses remarques bien entendu. Pour conclure la grève est un droit indispensable mais certains doivent arrêter de le croire obligatoire pour régler un conflit. Je pense que de meilleures discutions rendraient les choses beaucoup plus faciles et très certainement que tout le monde en sortiraient gagnant. Je pense que certains "profitent" beaucoup trop de ce droit (ici grève) mais oublient facilement leur devoir (ici travail)