Les transports en commun sont l’avenir des villes, la tarification est elle un obstacle à leur bon fonctionnement?
A l’arrêt « faculté » sur la ligne de tram n°2 de Nantes, les étudiants se ruent vers le tram. Demi tour express les contrôleurs sont là ! Voici une scène quotidienne pour les étudiants Nantais qui dans une forte proportion ne payent pas leur titre de transport. Pour quelle raison ?
Le prix du ticket : 1€50 pour une validité d’une heure. Un abonnement à l’année ? 225 euros pour 12 mois alors que la majorité des étudiants est là pour 8 mois tout au plus. Se passe alors le jeu du chat et de la souris : compostage de dernière minute ou descente de la rame à la monté des contrôleurs.
Beaucoup d’étudiants pense que ce service devrait être beaucoup moins onéreux, voire gratuit. Les nombreux avantages du tramway en terme de rapidité et d’environnement rendent ce service indispensable à tout bon citadin. Les inégalités de revenus, de situation sociale rendent l’accès « légal » au tram difficile pour certaines catégories sociales comme les étudiants ou les personnes sans emploi. Certaines villes proposent déjà un service gratuit comme à Chateauroux ou à Vitré. La gratuité est elle la solution ?
Déjà, en [b]Région parisienne[/b], [i][u]en fait[/u] : en Région Île-de-France et à Paris[/i], la gratuité des transports en commun existe ! Cependant, elle n’est accessible qu’aux bénéficiaires du [b]RSA[/b], [i]hier du [b]RMI[/b][/i], titulaires en outre de la [b]CMU[/b].
Cette gratuité donne accès à tous trajets sur Paris (métro, bus, tram, RER), sur toutes les villes de banlieue (tram, bus, trains, RER) sans aucune limitation de zone tarifaire « Carte Orange »… Cette gratuité totale est conditionnée, pour le bénéficiaire, à l’envoi, à la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), gestionnaire et « payeur » des allocations « RSA », d’une déclaration trimestrielle de ressources… Ensuite, il n’y a aucune démarche à faire, puisque la structure qui gère la Carte Solidarité Transport invite les bénéficiaires du RSA à faire revalider sa carte pour trois mois…
Sinon, mais je n’en connais pas les modalités, il existe des titres de transports demi-tarif ou des pass navigo (remplaçant le coupon de carte orange) demi-tarif, ainsi que des tarifs réservés aux étudiants, écoliers…
Mais, pour rappels, [i]et je ne sais pas si cela existe dans les autres départements françai[/i]s, à [b]Paris [/b]et en [b]Région parisienne[/b], tous les salariés sont remboursés à 50 % du prix mensuel de leur pass-navigo par leurs employeurs…
Vous avez lu l’article « Sécurité sociale, le début du grand changement ? »
[i]http://www.come4news.com/securite-sociale-le-debut-du-grand-changement-90829[/i]
Les transports constituent un nouvel exemple.
Les transports ne sont qu’un exemple de plus.
Si c’est trop cher ou même payant, les gens se servent. Pour éviter ça, vous pouvez mettre des contrôleurs partout, ce qui revient encore plus cher.
Ou sinon la gratuité.
Pour répondre à la question que pose l’article, non seulement la gratuité des transports n’est pas un rêve, mais c’est une réalité amenée à se généraliser.
Je ne trouverais pas forcément anormal de payer, mais je ne vais pas non plus être le seul c.. à cracher 1€50 pour prendre le bus.
Beaucoup vont raisonner comme ça.
[url]http://www.come4news.com/securite-sociale-le-debut-du-grand-changement-90829[/url]
[b]poissonrouge, lorsqu’il y a une gratuité complète pour tout le monde, cela suppose également que cela soit compensé par une hausse plus ou moins importante des impôts locaux et de la taxe foncière ? Ne pensez-vous pas qu’on paie quelque part cette gratuité ?
Alors, je pense, tout comme vous, qu’il serait préférable que les transports soient payants, mais, à un coût très raisonnable (de l’ordre de 1,50 € ! Tout le monde serait peut-être gagnant (?)…
Amicalement,
Dominique[/b]
Restons pragmatiques et sérieux; La gratuité n’existe pas. Il y a toujours quelqu’un qui par les taxes et autres impôts la paye.
Ma fille est étudiante: la carte imagine R revient tout de même à 30 euros par mois pour 2 zones. Je ne trouve pas que ce soit un tarif étudiant, d’ailleurs, ce sont les parents qui paient. Les transports devraient être gratuits pour les étudiants, apprentis et bas salaires au minimum.
Pour les lycéens, grâce aux communes et régions, la carte imagine’R est gratuite, les livres sont prêtés; mais dans le supérieur,qui revient bien plus cher, les familles doivent se débrouiller avec ou sans bourse.Très dur pour les monoparentales dont je fais partie!