La digital native ou génération Y…, comme les experts la désignent, est né une souris à la main. Ou quasi. Ces jeunes qui débarquent dans l’univers du travail posent bien des problèmes aux employeurs qui les recrutent.

Pourquoi ?

Cette génération est mal vue car on la trouve désinvolte : le look, le vocabulaire, les régles de courtoisie d’usage au sein de l’entreprise, …., tout ça les jeunes s’en moquent, paraît-il. Du moins, c’est ce qui se dit du côté des entreprises qui estiment cette génération compétente, certes, mais bien difficile à gérer.
Autre problème pointé du doigt par les recruteurs : le manque de respect des régles. Qu’il s’agisse d’horaires, de l’esprit "maison", de management… Pas facile de gérer ces petits jeunots qui sont des virtuoses de l’informatique et des réseaux sociaux mais s’intéressent peu à l’entreprise qu’ils intègrent. Et pour cause…, ils ne comptent pas y passer leur vie, simplement s’y frotter aux dures réalités du business, enrichir leur CV, avant de passer à autre chose. Car, en plus de tous les reproches qu’on leur adresse, on les taxe de versatilité… "Génération zapping" disent les plus critiques.

Et pourtant… C’est sur ces jeunes qu’il faudra compter demain. Et, s’ils sont moins malléables que leurs prédécesseurs, ils ont aussi plein d’atouts dans leurs manches : flexibilité, adaptabilité, vivacité d’esprit, connaissance parfaite et quasi innée de l’informatique, d’Internet, des réseaux sociaux, etc.

Alors il serait temps de faire tomber les préjugés et de faire confiance à cette génération qui a plein d’idées nouvelles à apporter à tous les "vieux"… que nous sommes et qui avons besoin de créativité, d’énergie, d’audace, pour continuer à aller de l’avant.