Après avoir passé un an en Angleterre dans la région d’East Midlands (milieu de l’Angleterre), je vais tenter de donner un rapide aperçu de la gastronomie britannique. Commençons par l’Ecosse : je retiens surtout le fameux « haggis » qui est en fait de la panse de brebis farcie. Etant extrêmement réticente au début, il s’avère que « hmm, it’s yummy ». Le haggis est surtout consommé lors de fêtes nationales comme « Burns Night », le 25 Janvier, en l’honneur du poète Robert Burns. Durant ce repas, comme le veut la tradition, j’ai été surprise d’écouter les poèmes qu’il avait écrit sur le haggis. Comme quoi, on peut faire de la poésie même en mangeant.
Pour le petit déjeuner écossais, il reste similaire au petit-déjeuner anglais et irlandais, à savoir : Beans, œufs (un ou deux), saucisses, bacon et tomates. En Ecosse, on rajoute du haggis. Les Ecossais mangent aussi du porridge pour le petit déjeuner, c’est-à-dire : des flocons d’avoine avec des raisins secs et du lait. En Angleterre, ils mélangent plus le porridge avec du miel, du sirop d’Erable ou autre. N’ayant pas aimé la première fois avec des raisins, j’ai trouvé cela succulent avec du miel. Bien qu’un peu « pâteux » dans le genre « bouillie française » (farine et lait), le porridge reste très énergique et parfait pour une journée sportive.
Le Bacon est également un accompagnement favori des Anglais, ainsi que le Gammon, qui est de la cuisse de porc. Néanmoins, d’un point de vue personnel, ce n’est pas vraiment tendre.
A Noel, alors que nous avons la bûche de Noel, ils ont le Christmas Pudding. Ce pudding de Noel aurait des origines médiévales. Il contient mélasse, fruit sec, sucre, épices… Le goût est vraiment très étrange. Je pense qu’il est préférable de le manger avec quelque chose de doux comme beurre ou crème.
Je voudrais préciser que cet article est juste une suite de plusieurs constats, et tout est à lire d’un point de vue relatif.
[b]Il y a une suite ? bel article …[/b] 🙂 😀
Oui, comme dit Zelectron, bel article, et … à quand une suite (perso, une recette ou l’autre d’un produit « typique » ne m’aurait pas dérangé)…
Me rappelle avec nostalgie mon premier séjour en Angleterre.
En 77.
Organisé par le Collège Notre-Dame de Bellevue où j’étudiais.
Alors, à cette époque, le mot d’ordre, c’était « responsabilisation » et non « infantilisation à outrance » comme aujourd’hui.
Donc, les profs ne te tenaient pas la main : ils partaient du principe qu’à presque seize ans (j’ai fêté mes 16 ans sur le bateau au retour vers la Belgique, en buvant un whisky-coca, ce qui était légalement interdit tant que j’avais quinze ans), tu étais « grand » et capable de te débrouiller tout seul.
Bref…
Durant ce séjour, un de nos « exercices » fut de nous débrouiller seul pour le repas de midi.
Je suis allé un jour dîner dans un resto « du coin », où j’ai dégusté des côtes de mouton avec du riz complet (une nouveauté, pour moi). Miam…
Et un autre jour, ce fut un resto « italien » (italo-britannique, plutôt), dans lequel j’ai eu la bonne idée de commander un spaghett’bolo.
Bien servi !
Une immense assiette ovale !
Avec deux tiers de spaghetti à la sauce bolo (peut-être un peu trop sucrée à mon goût) et un tiers de … frites !
Même en Belgique, on ne sert pas des frites avec de la sauce bolo et des pâtes !
Vivement le prochain article avec des recettes ?