La France serait elle un pays d’assistés ? C’est en tout cas ce que pense la droite et plus particulièrement notre cher Président de la République (pour encore combien de temps ?). Mais doit on réellement jeter la pierre sur un individu qui, à cause des difficultés de la vie, a besoin pendant une période seulement, de l’aide de la communauté ? Est il nécessaire de les enfoncer d’avantage? 

Ne serait il pas plus judicieux de les aider à remonter la pente ? Au lieu de cela, le gouvernement a dans l’idée de faire travailler toutes ces personnes qui survivent avec ce maigre revenu qu’est le RSA. Il serait ainsi normal qu’en contre partie de ce "revenu" il dépende une contre partie : quelques heures de travail. A première vue, cette idée n’est pas complètement dénuée de sens, puisque cela permettrait de réinsérer partiellement ces personnes dans le monde du travail. 

Cependant, ceci n’est qu’une apparence, puisque ces emplois proposés aux bénéficiaires de l’allocation, n’ont aucun rapport avec le domaine d’activité de chacun, et permettent uniquement de combler des emplois que la plupart ne veulent pas, du fait de leur pénibilité. 

 

Alors me direz vous, quelle peut être la solution ? Il faudrait tout simplement arrêter de pointer du doigt ceux et celles qui ont le plus de difficultés dans notre société, et au contraire les aider à se réintégrer dans la vie sociale, en les formant et en les soutenant dans leur projet de vie. Certaines mauvaises langues diront que le système est massivement abusé par des profiteurs qui ont trouvé les failles du système de sécurité sociale français. Cependant, ce genre d’individus ne représentent qu’une infime partie de la population, mais bien entendu ce sont eux que les médias pointent du doigt. 

 

Le débat de la protection sociale, et plus particulièrement celui du chômage a récemment été remis sur la table avec les propositions de référendum de Nicolas Sarkozy, en matière de chômage. Mais notre "Président des riches" n’a toujours pas compris que ce qu’il faut combattre, ce n’est pas les chômeurs mais le chômage.