C’est la même chose après chaque catastrophe, naturelle ou industrielle, les pays font le bilan de leurs propres risques et essaient de mettre en place de nouvelles procédures pour en minimiser les risques.

C’est ce que vient de faire la France plus d’un mois après le tremblement de terre japonais, en redessinant une nouvelle carte des risques sismiques pour l’hexagone et l’outre mer.

 

Comparée à d’autres pays la Grèce, la Turquie, le Japon et les Etats-Unis la France est une région à sismicité moyenne. Les séismes résultent du rapprochement entre la plaque africaine et la plaque eurasienne et les principales zones se situent principalement dans l’ensemble du bassin méditerranéen, même si d’autres régions comme le sud-ouest pyrénéen, la Vendée et les Vosges présentent aussi des risques modérés.

Avec cette nouvelle évaluation, le zonage de la nouvelle carte étend la zone rouge constituant un risque moyen à 263 communes alors qu’il n’y en avait que précédemment 134 de concernées.

Environ 21 000 communes devront dès maintenant respecter les règles de construction parasismique.

Ces règles qui répondent aux exigences du Code européen, s’appliqueront essentiellement aux bâtiments neufs.

Les risques sismiques sont répertoriés en 5 zones, 4 pour la métropole et une pour l’outre mer.

La zone 1 qui regroupe principalement  le Bassin aquitain et le Bassin parisien et la Corse est une zone quasiment asismique, les risques de tremblement de terre y sont peu fréquents et très faible.

La zone 4 qui est composée du fossé Rhénan ainsi que des massifs alpins et pyrénéen est classé en risque moyen.

Par contre les Antilles qui se trouvent entre deux plaques tectoniques ont un risque sismique majeur depuis bien longtemps.

Un plan séisme a été lancé en 2007 pour cette région, qui prévoit le renforcement  de l’existant ou la reconstruction de bâtiments adaptés pour résister à un séisme majeur.

Mais la nature est parfois si souvent imprévisible que l’homme malgré tous les moyens techniques en sa possession, n’est pas toujours en mesure d’évaluer au mieux les risques qui se produisent de plus en plus sur l’ensemble de la planète.