de la seconde guerre mondiale à nos jours.

 

Les personnalités pendant l'occupation Allemande, suite.

 

Pendant l'occupation la crainte du bolchevisme était très forte, la tendance fascisante de l'époque à fait que nombreux sont ceux qui, croyant combattre le communisme, ont collaborés. Le pacte germano soviétique ou pacte Molotov Ribbentrop traité de non agression entre l'Allemagne et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques signé le 23 août 1939 définissait les sphères d'influence dans les pays qui les séparaient territorialement. Ainsi ces deux pays pensaient se protéger l'un de l'autre, ce qui ne fut pas le cas.

 

Il fut rompu de facto lorsque l'Allemagne a envahit l'URSS le 22 juin 1944.

 

Dès lors le communisme devenait l'ennemi direct du nazisme, donc toute personne fascisante ne pouvait que collaborer avec l'Allemagne nazie. En d'autres termes bien avant l'engagement de l'Allemagne en guerre ces personnes étaient des collaborateurs potentiels. Le problème est qu'en collaborant avec l'ennemi pour abattre le communisme ils ont agis contre la France qu'ils voulaient préserver.

Le communisme à payé un lourd tribut à cette guerre, il faut le reconnaître puisque même le général de Gaulle, président du Conseil, à son premier gouvernement, à pris des communistes comme ministres c'était une reconnaissance de fait de leur combat. Leur parti était très puissant, il représentait 29 % de la population. On y trouve Charles Tillon ministre de l'air, François Billoux ministre de la santé publique. Dans le second gouvernement de 1946, on y voit, CharlesTillon, Maurice Thorez, Marcel Paul, Ambroise Croizat, et François Billoux.

 

[7] Pierre Pucheu.

Pierre Pucheu est né le 27 juin 1899 à Beaumont-sur-Oise, Val d'Oise, et fusillé le 20 mars 1944 à Alger est un industriel et homme politique.

pucheu.1246213570.gifIl a été secrétaire d'État à l'Intérieur du gouvernement à Vichy de juillet 1941 à avril 1942. Normalien, il fait carrière dans l'industrie au sein du groupe Worms, il dirige les établissements Japy (montres et machines à écrire), il est chargé de la création du Cartel européen de l'acier, dirige le service d'exploitation du Comptoir sidérurgique, dépendant de la Chambre syndicale de la sidérurgie Française.

En 1934, il est membre des Croix-de-feu du colonel de La Rocque [7-1], puis en 1936 du Parti populaire Français (PPF) de Jacques Doriot |7-2]. Il quitte le PPF en 1937, lorsqu'il devient haut employé de la banque Worms. Il est successivement secrétaire d'État à la Production industrielle dans le gouvernement à Vichy, secrétaire d'État à l'Intérieur, 18 juillet 1941, puis ministre de l'Intérieur le 11 août. Il crée les Sections spéciales pour juger en urgence les «terroristes», ainsi que les Groupes Mobiles de Réserve (GMR), ancêtres des CRS actuels. Plusieurs militants communistes internés par le gouvernement sont fusillés comme otages dans le cadre de cette procédure après l'assassinat d'un militaire Allemand dans le métro parisien, le 21 août 1941.

Après le débarquement allié en Afrique du Nord du 8 novembre 1942, il passe en Espagne dans la nuit du 11 au 12 novembre 1942. Il attend plusieurs mois avant de recevoir un sauf conduit du général général Giraud. Il débarque finalement à Casablanca le 6 mai 1943. Le 13 février 1943, il avait reçu à Madrid un sauf-conduit du général Giraud [7-3] ainsi que l'assurance qu'il pourrait servir sur le front de Tunisie avec son grade de capitaine de réserve, mais sur le conseil de Maurice Couve de Murville [7-4], Giraud le fait arrêter le 12 mai. Après un procès ouvert à Alger le 4 mars 1944, Pucheu est condamné à mort par un tribunal militaire. Sa demande de grâce est rejetée par le général de Gaulle. Il est fusillé à l'aube du 20 mars 1944.

 

[7-1] Le colonel de La Rocque.

9991-3-colonel-de-la-roque.1246211550.jpgLe colonel François de La Rocque de Severac, né le 6 octobre 1885 à Lorient, et mort le 28 avril 1946 à Paris est un militaire et un homme politique, président des Croix-de-feu[7-1-1] issu des anciens combattants de la Grande Guerre, «ou il fût le plus jeune commandant de l'armée Française», puis du Parti Social Français, premier parti de masse de la droite Française, résistant fondateur du réseau Klan, mort des suites de sa déportation. Il fut remarquable par son opposition à la collaboration et aux mesures prises contre les Juifs pendant l'Occupation.

Le réseau klan (1942-1944) est un réseau de la résistance intérieure Française spécialisé dans le renseignement, créé en 1942

Patriote et nationaliste il milite en faveur du catholisisme social. La Rocque se lança alors dans la politique en fondant le Parti Social Français, dont la devise fut reprise, sans lui demander son avis, par Vichy, Travail, Famille, Patrie. Dans son livre «Service Public». La Rocque préconise un régime présidentiel, la «participation -association du capital et du travail» et le vote des femmes. A la veille de la guerre, le Parti Social Français est le premier parti de France de la droite Française (plus d'un million d'adhérents).

 

[7-1-1] Les Croix-de-feu.

C'est une association des combattants de l'avant et des blessés de guerre cités pour action d'éclat (1927-1936). Ils représentaient une ligue d'anciens combattants nationalistes Français, dirigée par le colonel François de La Rocque.

Considérée par ses opposants et des historiens anglo-saxons, à tort selon la majorité des historiens Français actuels, comme une expression d'un fascisme hexagonal. Elle est dissoute en 1936, donnant naissance au Parti social Français lorsque le Front populaire au pouvoir interdisant les Croix-de-Feu, 1936-1940.

Indépendance du mouvement.

Fin 1929, François de la Rocque, est recommandé par les maréchaux Foch, Fayolle et Lyautey, pour prendre la direction de l'association. Il en devient vice-président en 1930, puis président général en 1931. La direction de la Rocque entraîne de nombreux changements au sein de l'association, tant dans sa structure qu'idéologiquement, et constitue un véritable tournant dans l'existence des Croix-de-Feu. Fondé comme une amicale du souvenir, le mouvement devient politique et ouvertement nationaliste.

Le langage extrémiste qui s'immisçait parfois dans certains tracts est banni et laisse place à l'esprit de «réconciliation nationale». Les Croix-de-Feu demeurent donc fidèles à l'esprit nationaliste, s'opposant ainsi à l'internationalisme du parti communiste et aux ligues d'extrême gauche, qui viendront fréquemment troubler les défilés. Les Croix de Feu se distinguent des autres ligues par son respect de la légalité républicaine

«refus de profiter des violences du 6 février 1934, il s'est contenté de commander, à partir de son «poste de commande» à quelques rues de la chambre des Députés, la participation de façon disciplinée  de ses troupes aux manifestations»,

son rejet de l'antisémitisme biologique et sa défense des juifs assimilés, et un nationalisme mystique et non raciste, en particulier pour ceux de droite et les anciens combattants de 14-18. Après 1936, il dénonce les immigrants juifs du Front populaire et, en 1940, il accuse la «purulence juive soutenue par les complots francs-maçons». La Rocque est également le maître d'œuvre du développement organique de l'association. Il organise la propagande afin de privilégier les principes symbolisés par la fraternité combattante de ses membres, «égalité, fidélité et respect» et transforme «Le Flambeau», l'organe de presse mensuel du mouvement, en hebdomadaire.

L'ambition politique de l'association prend de l'ampleur et se précise dans l'ouvrage de François de La Rocque «Service Public», paru en novembre 1934. Il met en avant la nécessité de brasser les classes, fait existant au sein des Croix-de-Feu, et de généraliser le modèle de coopération entre classes qui a prévalu durant la Grande Guerre. La pierre angulaire de la «mystique Croix-de-Feu» est donc la réforme, tant institutionnelle que sociale,
* Droit de regard de l'ouvrier sur la gestion de l'entreprise.
* Profession organisée, coopération des industries par type d'activité et réunion des travailleurs par branches.
* Salaire minimum.
* Congés payés.
* Extension des loisirs populaires.
* Vote des femmes.
* Réforme des procédés de travail parlementaire.

 

[7-2] Jacques Doriot.

Jacques Doriot, né à Bresles dans l'Oise en 1898 décédé à Mengen, dans le Wurtemberg, en Allemagne, en 1945, fut un homme politique et journaliste.

jacques_doriot.1246210988.jpgLe nom de Doriot reste attaché au Parti communiste Français, au fascisme Français, il fut le fondateur du Parti populaire Français, ainsi qu'au collaborationnisme.

Ouvrier métallurgiste, il devient secrétaire général de la Jeunesse communiste. Condamné pour ses positions contre la guerre du Rif, il sort de prison en 1924 grâce à son élection au poste de député de Saint-Denis, ville dont il devient maire en 1930. Il est exclu du Parti communiste en 1934 pour avoir lancé la création d'un Comité de Défense Antifasciste avec des membres de la SFIO et du Parti radical et radical-socialiste, tandis que le Parti communiste et Moscou prônaient le principe de «classe contre classe». Il s'oppose à la politique de Maurice Thorez et du Komintern qui refusent tout front unique avec les socialistes, puis évolue vers une certaine forme de fascisme.

La Guerre du Rif est une guerre coloniale qui opposa les tribus rifaines (le Rif est une chaîne de montagnes du nord du Maroc) aux armées Française et Espagnole, de 1921 à 1926. Les deux armées européennes agissaient officiellement en vertu des accords de protectorat passés avec le sultan du Maroc.

Le collaborateur,

En 1936, Doriot fonde le Parti Populaire Français (PPF) et reprend le journal La Liberté, lequel prend position contre le Front populaire. Durant la guerre, Doriot est un partisan radical de la collaboration. Il contribue, ainsi, à la création de la Légion des Volontaires Français, LVF ou Infanterieregiment 638 par les Allemands, contre le bolchevisme et combat personnellement sous l'uniforme Allemand sur le front russe, avec le grade de lieutenant. Selon une enquête judiciaire, des membres de son parti auraient assassiné «Constant Chevillon» le 25 mars 1944. Il se réfugie en Allemagne en 1944, et tente de mettre en place un Comité de libération Française. Il est tué lors du mitraillage de sa voiture par deux avions alliés. Selon certaines thèses, il aurait été victime de divergences entre les nazis.

 

[7-3] Le général Giraud.

Henri Giraud, né le 18 janvier 1879 à Paris et mort le 11 mars 1949 à Dijon, voir ici, Côte-d'Or, est un général Français.

images-general-giraud.1247929587.jpgIl est considéré comme l'une des principales figures de la Libération, bien que sa personnalité et son rôle politique soient controversés. Une partie de la Résistance Intérieure Française se réclama de son patronage et de son inspiration, en particulier l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) du général Frère [7-3-1]. Il est le père de l'historien et journaliste Henri-Christian Giraud.

De juin à novembre 1943, il a été, avec le général de Gaulle, co-président du Comité Français de la Libération Nationale (CFLN). Le 10 mai 1940, Giraud commande la VIIe armée qui doit, dans le cadre du plan Dyle-Breda, atteindre le plus vite la Hollande. Il parvint à retarder les troupes allemandes à Breda le 13 mai. Plus tard, il prend le commandement de la IXe. Mais c'est lorsqu'il essaya de bloquer l'attaque blindée Allemande par les Ardennes, qu'il fut capturé par l'ennemi à Wassigny par le général von Kleist, le 19 mai.

Il fut d'abord conduit près de Vervins, puis à Bonn avec son officier d'ordonnance, le lieutenant Tannery. Rapidement, il sera envoyé seul en Silésie. Il fut interné au Königstein près de Dresde, employé comme centre d'internement de haute sécurité pour les prisonniers de guerre de marque, nommé aussi «la Bastille de Saxe». Un complot se format pour le faire évader. L'évasion de Giraud fut bientôt connue en France. Hitler entra dans une violente colère. Himmler ordonna à la Gestapo de l'assassiner. Pierre Laval et Abetz essayèrent vainement et à plusieurs reprises de persuader Giraud de retourner en Allemagne. Lors d'une entrevue avec Abetz à Moulins, à la Ligne de démarcation, Giraud déclara qu'il n'accepterait de rentrer en Allemagne qu'à une seule condition, que le Reich libère les 500 000 prisonniers mariés,«Mes évasions, Général Giraud, Hachette, 1946, p 188».

Cependant, il signa en mai 1942 une lettre au maréchal Pétain, dans laquelle il l'assurait de sa volonté de ne pas aller à l'encontre de l'action de son gouvernement, promesse qu'il ne tiendra pas du fait qu'en juin 1942, le président du Conseil dans un discours radiodiffusé proclama «sa foi en la victoire de l'Allemagne».

La revendication du commandement de l'opération Torch.

Giraud s'installa en zone sud, dans une propriété familiale où la police de Laval le fit surveiller, ce qui ne l'empêcha pas de prendre des contacts avec diverses personnalités Françaises et Américaines, en vue d'une reprise de la guerre par l'armée d'armistice auprès des Alliés.

Le putsch du 8 novembre 1942.

400 résistants Français occupèrent, dans la nuit du 7 au 8 novembre, les points stratégiques d'Alger, et arrêtèrent les plus hauts dirigeants civils et militaires vichystes, tels que le général Juin et l'amiral Darlan. L'un de ces résistants lança de Radio-Alger un appel au nom du général Giraud incitant à la rentrée en guerre et se terminant par la phrase «Un seul but la Victoire». Celle-ci devint la devise de Giraud jusqu'à la Libération, et servit de titre à ses Mémoires.

À la suite de quoi, les régiments vichystes perdirent leur temps à reconquérir Alger contre les résistants Français, au lieu d'attaquer les forces de débarquement alliées sur les plages. Ainsi ces dernières purent-elles débarquer paisiblement, encercler Alger presque sans opposition, et obtenir la reddition de la garnison vichyste à 17h30, le même jour.

L'alliance Giraud-Darlan.

roosevelt_and_giraud.1246204932.gifFranklin Delano Roosevelt et Henri Giraud à Casablanca, le 19 janvier 1943.

Darlan, ayant alors pris la direction politique de l'Afrique Française du nord et de l'A.O.F. avec le soutien de Roosevelt, nomma Giraud commandant de ses troupes. Giraud, après son refus de prendre en main l'opération Torch, avait sans doute perdu une bonne part de la confiance des Américains. Mais Darlan ne pouvait pas fédérer tous les mouvements sous son seul nom, vu son appartenance au gouvernement de Vichy, et son titre officieux de dauphin de Pétain.

Darlan entreprit de maintenir le régime de Vichy, avec ses lois d'exclusion et ses camps de concentration. Le Comité national Français de Londres refusa de reconnaître ce Haut-commissariat de France en Afrique.

Le maintien du régime à Vichy par Giraud.

Il maintint, à son tour, le régime à Vichy dans le camp Allié, y compris ses lois d'exclusion, ainsi que les internés dans les camps de concentration du Sud, en dehors de toute pression Allemande. Il aggrava même ce régime en interdisant l'accès des officiers et soldats juifs aux unités combattantes, au détriment des besoins pressants de l'armée d'Afrique, pour les empêcher d'utiliser ultérieurement leurs décorations, leurs blessures ou autres titres militaires pour récupérer leur citoyenneté Française.

Les négociations avec de Gaulle.

275px-degaulle-freefrench.1246210184.pngLe général de Gaulle (à droite) serrant la main de Henri Giraud, devant Roosevelt et Churchill, conférence d'Anfa, 14 janvier 1943 dite aussi Conférence de Casablanca.

Giraud fut contraint, après quelques mois, de faire relâcher les chefs de la résistance qu'il avait déportés dans le sud algérien, puis de libéraliser le régime en Afrique du Nord, sous l'influence de Jean Monnet. Le 14 mars 1943, il prononça ce qu'il qualifia lui-même ironiquement de «premier discours démocratique de sa vie», rédigé par Monnet. Il y reniait Pétain et la Révolution Nationale. Cependant, il fallut attendre son éviction en octobre pour que la citoyenneté Française soit restituée aux Juifs d'Algérie.

De Gaulle et Giraud.

degaullegiraud.1246209805.jpgL'affrontement (1942-1944) un ouvrage de Michèle Cointet.

Les Américains se conduisent en maîtres en Algérie où ils ont débarqué le 8 novembre 1942, ils ont décidé que le général Giraud, évadé d’Allemagne, serait l’homme de la Libération de la France. Pendant neuf mois ils empêchent de Gaulle de venir à Alger. Les archives privées du général de Gaulle mettent au jour l’affrontement des deux hommes, les intrigues et les manœuvres des deux camps.

De Gaulle est rusé, d’une froide résolution, désormais implacable face à un Giraud auréolé de la gloire militaire de la libération de la Corse et de la Tunisie. De Gaulle abattra finalement Giraud, l’homme des Américains. Résistants et généraux de l’armée Française renaissante sont contraints de choisir. De véritables mutineries, organisées dans la Marine par les gaullistes, sont décisives pour imposer la voie politique de De Gaulle. La vie secrète d’Alger, la ville des complots, l’action des services spéciaux allant jusqu’à l’assassinat, la première vague d’épuration, le fourmillement des agents étrangers, les anciens dirigeants de Vichy à la recherche d’une survie politique, les résistants poussés au pouvoir constituent l’histoire, jamais écrite, d’une longue pré-Libération.

 

[7-3-1][Le général Frère

general_frere.1246210820.jpgLe général Aubert Frère est né à Grévillers (Pas-de-Calais) le 21 août 1881 et mort au camp de concentration du Struthof le 13 juin 1944. En avril 1939, il est nommé gouverneur militaire de Strasbourg et prend le commandement de la 11e Division (qui comprend le 26e d'Infanterie, le 8e d'Artillerie, le 18e Génie, le 10e Train et la 1re demi-brigade de Chasseurs).

Lors de l'invasion allemande, il est à la tête de la VIIe Armée entre la Somme et l'Oise, et à ce titre supérieur du colonel puis général (à titre provisoire) de Gaulle en mai 1940. Après l'Armistice, il est nommé gouverneur militaire de Lyon et commandant de la 14e Division.

Il préside le tribunal militaire de Clermont-Ferrand qui condamne de Gaulle à mort par contumace. Fondateur de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) en décembre 1942, après l'invasion de la zone Sud, il en prend le commandement. Le 13 juin 1943, il est arrêté par la Gestapo avec son épouse et incarcéré à Clermont-Ferrand. En août, il est transféré à Fresnes et comparaît devant le tribunal le 1er décembre. Le 4 mai 1944, il est embarqué dans un train pour l'Allemagne, censé partir vers un château du Tyrol. Mais en réalité il s'arrête au camp du Struthof. Il y meurt d'épuisement le 13 juin 1944. Son épouse jusque-là incarcérée au camp de Romainville sera déportée à Ravensbrück le 27 juillet 1944.

 

[7-4]Maurice Couve de Murville.

couve_de_murville_maurice59529v.1246542401.jpgC'est une personne bien connue, un fidèle collborateur du Général de Gaulle. Il est né à Reims le 24 janvier 1907 et mort à Paris le 24 décembre 1999, Premier ministre pendant 11 mois de 1968 à 1969 sous la présidence du général de Gaulle. Ces mandats politiques sont :

* 1er juin 1958 – 31 mai 1968 : ministre des Affaires étrangères.
* 31 mai 1968 – 10 juillet 1968 : ministre de l'Économie et des Finances
* 10 juillet 1968 – 20 juin 1969 : Premier ministre (Gouvernement Maurice Couve de Murville)
* 1968 et 1973 – 1986 : député UDR puis RPR de Paris.
* 1973 – 1978 : président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
* 1986-1995 : sénateur de Paris.

 

Le dossier 16 sera la suite de la seconde guerre mondiale à nos jours.