Le succès mène-t-il à la drogue? Ou, plus fou encore: la drogue mène-t-elle au succès? Steve Jobs, Sigmund Freud, Eminem, Shakespeare, Thomas Edison… Tous ces "génies" dans leurs domaines respectifs, entrés dans l’histoire pour toujours, ont eu à faire, à un moment ou un autre de leur vie, à la drogue.
La drogue boosterait-elle la créativité?
"La prise de LSD fut une des choses que je ne regretterai jamais", Steve Jobs. "Avant, quand je voyais une feuille blanche, j’avais plein d’idées. Maintenant je vois une feuille blanche", dit Sigmund Freud après avoir arrêté la prise de drogue.
Il semblerait que ces substances aient contribué à l’inspiration de ces grands personnages. Peut-être parce que ces prises mettent dans un second état. Un état dans lequel notre vision des choses serait différente, dans lequel nous aurions l’idée qu’une personne avec une vision des choses classique n’aurait pas eue.
Je ne cherche pas à généraliser cet exemple, je ne le peux de toute façon pas. Il y a trop d’excellents contre-exemples, comme Bill Gates. Cependant, Steve Jobs justifie le manque de créativité de celui-ci par un trop grand conformisme. Ce qui est plutôt vrai: voyons les choses en face, Windows a copié le Mac, comme l’affirme Steve lors d’un discours à l’université de Stanford.
Il n’y a qu’un pas, que je ne franchirai pas, entre notre article et l’affirmation que tous les plus grands créatifs des 100 dernières années ont, un jour, eu affaire à la drogue.
La drogue, c’est pas systématique
La drogue cause, bien souvent, des morts prématurées, des problèmes avec la justice, parfois provoque des dépressions et d’autres choses que je n’envie à personne. Il y a des moyens d’être créatifs sans être drogués, tous les écrivains ne le sont pas… Des millions de clochards, sans emplois, sans domicile, et drogués au cannabis jusqu’à la moelle, sont très loin de l’idée que je me fais d’un "génie"…
Alors non, la drogue ne provoque pas la créativité. Elle y contribue un peu. Très peu par rapport au risque de mal tourner qu’elle vous fera encourir.
Ici se trouve une étude sur les effets de la drogue, que je trouve bien faite: http://www.artdecrire.com/News-Detail.php?id=38
le probleme principal, c’est d’arriver à ne pas tomber dans l’addiction; sinon, bon nombre de sexagenaires (aux USA en particulier) ont pris certaines drogues douces dans leur jeunesse pour stimuler leurs facultés mentales sans en avoir de sequelles; l’article que vous mettez en reference est interessant.
Il ne faut pas etre trop conformiste pour etre créatif ; s’ecarter du confort du conformisme peut mener à tout
Oui, la drogue « Gonfle (NDLA : à la place de booster) » la créativité ! Et puis à soixante-cinq ans, on est cuit… cui-cui ! C’est un choix.
La créativité ne vient pas par la prise de drogue ! Tout à chacun peut être créatif juste en fermant les yeux et en ayant un imaginaire fleurissant ou pas d’ailleurs. Et puis, quand on voit dans quel état sont les personnes qui se drogues il est de quoi se demander de quelles manières elles peuvent être créative… ou bien reconstituer leur créativité…
Quidam: si à 60 ans je reste connu pour des milliers d’années comme Steve Jobs, ça ne me dérange pas de claquer 20 ans plus tôt… Mais comme je ll’ai dit, c’est pas systématiques… C’est pas drogue=créativité