Jeudi, ne manquez pas le documentaire sur Joan Baez à 22 h 30 sur Arte : « How sweet the sound » qui a été diffusé en octobre 2009 par la chaîne américaine PBS’s American Masters.

Cette grande artiste a eu une carrière très longue puisqu’elle a débuté en 1958.

J’ai eu la grande chance de la voir plusieurs fois sur scène en 1970 (eh oui, 40 ans déjà) dans des festivals dans le Sud de la France et à l’île de Wight.

Seule accompagnée seulement de sa guitare, elle imposait une voix à la fois puissante et douce. Très engagée politiquement, elle était à l’époque une farouche opposante à la guerre du Vietnam. Elle prit fait et cause pour Martin Luther King et chanta pour les droits civiques.

Sa rencontre avec Bob Dylan fut déterminante : elle fut sa muse lors de sa période « Protest ».

Elle s’engagea aussi contre la peine de mort, notamment en décembre 2005 quand elle se joignit aux manifestants qui ont essayé d’empêcher en vain la mort de Stanley Tookie Williams

« Je suis d’abord un être humain, ensuite une pacifiste et en dernier une chanteuse folk. »

 

« La Ballade De Sacco Et Vanzetti »(autrement appelée Here’s To You) reprise par le public reste un des moments les plus émouvants que j’ai vécus. Quand je vois dans une pub du PMU qu’on massacre la jolie chanson « Stewball », ça me met hors de moi !

Cette émission doit être regardée par un public plus jeune qui ne la connaît pas forcément. Joan Baez est une artiste qui doit être considérée comme un exemple de par son talent et son humanité. Dans ses concerts elle mêlait des chansons de Bob Dylan, de Léonard Cohen ou de Woody Guthrie à des gospels ou des chansons traditionnelles. Elle a même chanté « prendre un enfant » d’Yves Duteil.

Exceptionnellement, je mets deux vidéos car la dame « le vaut bien », elle !

 

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