La difficulté d’être parent de nos jours

Quand on décide d’avoir un enfant, que ce soit en se concertant avec son/sa partenaire ou en faisant appel a l’adoption, on se destine à être dépendant d’un nouvel être, en plus de nous. C’est un dur travail que celui de parent, c’est une tâche que l’on se doit d’accomplir de son mieux, afin que cet enfant connaisse la sérénité, l’éducation, la vie sociale…

 

On pourrait penser tout d’abord que pour élever un enfant, il faut être deux. Mais on aura noté avec l’histoire que ce n’est pas toujours évident.

En effet, les circonstances font que majoritairement un des parents se désiste à l’annonce de l’arrivée d’un enfant au sein du couple. Car c’est un poids lourd à porter pour ceux qui se disent « irresponsables » ou « peu maternels ».

C’est un choix à faire et une décision a prendre, non à la légère. Et pourtant certains la prennent et connaissent alors le bonheur – voire le malheur – d’avoir un ou plusieurs enfants.

 

On note qu’il y a de plus en plus d’enfants « non-voulus » sur Terre, soit venant d’une grossesse non désirée, soit de l’irresponsabilité d’un des deux parents. C’est pour cela que l’avortement ou IVG fut permis en France, on remarqua que cette technique était précaire, quand elle était faite a domicile, voire a risques. Mais les moyens de contraception étaient tout aussi inefficaces …

 

L’adolescence est sans aucun doute la phase de la vie de l’enfant la plus dure à gérer pour les parents. En effet, l’adolescent apprend à se construire, à se comparer aux autres, il se prend en main et connait, pour la plupart, un désir d’indépendance. L’adolescent a la « folie des grandeurs » et ce caprice se résume par l’envie d’être adulte, de faire comme les adultes. Mais, nous parents, nous ne devons pas oublier que nous sommes les principaux modèles de nos enfants, les principaux acteurs de leur évolution dans l’échelle sociale. C’est en cela que notre rôle est grand et difficile.

Nos relations avec l’enfant change quand celui-ci traverse l’adolescence, il y a souvent irrespect de sa part envers le « pater familias ». Les adolescents sont alors déçus par leurs parents qu’ils voudraient Ainsi ou Comme Cela… Et cette révolte peut alors déboucher sur de la violence, des paroles graves, et un mal être qui mènera l’enfant à se faire du mal afin d’extérioriser ce mal qui le ronge.

 

Cependant nous pouvons affirmer qu’être parent est une expérience enrichissante et pleine de joie. Le parent apprend à prendre soin de quelqu’un d’autre, il garde une certaine fierté quand il enseigne, par l’éducation, son propre vécu à l’enfant. Cela peut cependant causer un stress chez les parents, contrôlé ou non, qui est tout a fait normal. Car une responsabilité nous amène à nous surpasser et ce n’est jamais évident.

 

Il faut donc faire face à ce stress en s’accordant du temps pour soi, pour ses activités personnelles, afin de garder son énergie au mieux; Il faut aussi s’appuyer sur les témoignages d’autres parents, partager ses inquiétudes, afin de prendre du recul et se remettre en question, ce qui n’est pas négatif.

Et enfin, passer du temps avec ses enfants, afin de tisser une relation privilégiée avec chacun d’eux, c’est important pour que l’harmonie règne dans la famille et que l’enfant se développe avec le moins de problèmes possibles.

 

Une réflexion sur « La difficulté d’être parent de nos jours »

  1. Tu sais passer du temps avec ses enfants encore faut-il le pouvoir. Si je prends mon cas personnel (femme divorcée 2 enfants) où pour avoir du boulot il fallait que je me fasse dans les années 1989 à 1993 – 6 heures de transport par jour (Ecommoy —> Châtillon-Montrouge) voire dans les années 1993 jusqu’en 2000 – 5 heures par jour (hors grève SNCF ou RATP), il reste peu de temps pour s’occuper de ses enfants. Et encore je ne me plains pas car en faisant ses longues heures de transport, en étant fatiguée et le moral dans les baskets du matin au soir, en ne voyant plus mes mômes (donc livrés à eux-mêmes), je pouvais au moins les nourrir. Le chômage brise les familles, le fait de travailler très loin de chez soi pour ne pas pointer aux ASSEDIC a un prix, celui de voir ses enfants seuls dès 17h00, ne pas les voir le matin car vous décollez de chez vous à 6h. Le week-end ? Ben après le ménage, les courses, les machines à laver et vos mômes ados qui vont voir leurs copines, vous passez à travers tout y compris de votre vie.

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