La différence entre l’homo sapiens (h. s.) et l’homme

Ce que les gens sont incapables de voir parce que rendus aveugles et sourds et obtus par l’éducation, par l’Eglise et ses alliés (avant la Noblesse, maintenant les dominants capitalistes), par les médias qui censurent (Peut-être Come4news ? !) !

            Mais à décharge, la Bible annonce sans la moindre illusion :

 

Ch. 13. 13 de l’ Ev. s. St- Matthieu … « C’est pourquoi je leur parle en parabole ; parce qu’en voyant ils ne voient pas, et qu’en écoutant ils n’entendent pas, ni ne comprennent point »

Ch. 8. 10 de l’ Ev. s. St-Luc.   Le Christ s’adresse à ses disciples « Pour vous, il vous a été donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour les autres, il ne leur est proposé qu’en paraboles ; afin qu’en voyant, ils ne voient pas, et qu’en écoutant, ils ne comprennent point »,  (Trad. De Lemaître de Sacy, Ed. Laffont)

            Et elle se paie le luxe de prédire que rien ne changera jusqu’à la catastrophe !

! ! !    

A) LE CONSTAT

1) On sait que l’animal est agi par l’instinct de survie (indispensable) géré par le cerveau reptilien.

2) Le néocortex des h. s. permet d’accéder à l’abstraction (imagination, anticipation, raisonnement, analyse) (Le masculin neutre sera utilisé !)

3) Que déduire du fait que l’h. s. ayant tout le loisir d’observer

– que la marche de l’Univers est mouvementée,

– que les cycles sont quasiment constants jusqu’à ce que des moments de rupture interviennent en introduisant la discontinuité,

– que les écosystèmes sont les seuls systèmes capables de perpétuer la vie dans un milieu fermé,

n’a pas réussi à intégrer la nécessité, l’intérêt et l’aspect positif de la « mort » ?

N’aurait-il pas dû l’honorer, la positiver comme la « naissance » en s’évertuant que la « vieillesse » et le « départ vers la phase suivante » soient toujours « dignes », les plus agréables possibles ?

4) N’est-ce pas la preuve que son instinct de survie l’empêche de réfléchir sérieusement ? Cette peur de l’inconnue « mort » n’est-elle pas à relier à celle des enfants ?

N’évoque-t-elle pas aussi la mesure comparative de notre génome et de celui du chimpanzé ? La différence inférieure à 2 % qui nous réduit au statut de bonobo boosté ? !

 B) LES CONSEQUENCES INELUCTABLES

1) Des individus qui ne savent pas saisir les évidences les plus omniprésentes ne

peuvent pas, quelle que soit leur bonne volonté, raisonner logiquement, prétendre être fiables.

2) C’est ainsi que la civilisation s’est construite sur la peur de la mort via l’invention

des religions (puis au Moyen-âge, sur la peur de l’enfer introduite par l’Eglise pour aider la Noblesse à mieux rendre « taillables et corvéables à merci » les serfs et le peuple) et l’institutionnalisation de « l’exploitation de l’h. s. par l’h. s. ».

            3) – Comme l’adolescent doit se transformer pour devenir adulte (relativiser l’intérêt du « principe de plaisir » et affronter le « principe de réalité », tuer symboliquement « le père », si l’on se réfère à Freud), – comme l’h. s., faute d’avoir pu assimiler à froid la « notion de mort », va devoir la rencontrer à chaud, c. à d. expérimenter que -dans certaines conditions- la mort est sans contestation possible préférable à la souffrance extrême, la torture sous la barbarie (de « destroyers », de gens pétant les plombs ou n’ayant plus rien à perdre et ayant soif de vengeance), l’agonie dans un contexte inadapté  (dans des hôpitaux plus que saturés et en faillite), etc.

 

            C) Les survivants du « crash mondial » (par ex. après un élagage de 90 %) inaugureront une NOUVELLE ERE où l’idée « TOUJOURS PLUS » (la traduction de la politique de « la fuite en avant » des judéo-chrétiens, des humanistes et rationalistes croyant que « L’Homme a été créé à l’image de Dieu » ou, par symétrie, « L’Homme est un dieu en devenir ») sera totalement remise à sa place puisque, par définition, tout « bêtement », la vie ne peut se concevoir que dans le manque et le déséquilibre. (Dans un paradis idéal sans aucun besoin, il n’y aurait plus de réaction, d’action, donc de mouvement, d’animation. C.q.f.d. -V.a.l’ouvrage de Henri Laborit « Biologie et structure »-)

N. B. Cet écrasement contre le mur des réalités devrait se produire avant qu’il ne soit trop tard, avant que la maintenance de l’habitabilité de la planète devienne impossible, c. à d. nettement avant la fin du siècle. Il arrive que des régulations naturelles se déclenchent quand une espèce est en danger de disparition. Par ex., environ 10 % de lapins et lièvres échappèrent à l’épidémie de la myxomatose et en sortirent immunisés !

 TOUT EST JOUE ! RIEN NE VA PLUS ? !

Une réflexion sur « La différence entre l’homo sapiens (h. s.) et l’homme »

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