Effexor, Citalopram, Solian, Laroxyl, Ludiomil, Pertofran, Prozac, tous ces noms un peu barbares font partis d’une longue liste d’antidépresseurs. Dans le monde plus de 300 millions de personnes et notamment des femmes souffrent de ce trouble de l’humeur appelé dépression.
Beaucoup de facteurs peuvent déclencher une dépression tels que l’hérédité, la perte d’un être cher, l’environnement stressant ce qui se traduit par les symptômes suivants :
– Grande fatigue
– Troubles de l’alimentation
– Plus d’intérêt pour ce qui entoure le dépressif
– Diminution de la libido
– Trouble du sommeil (insomnie malgré la fatigue)
– Difficulté de concentration, de réflexion
– Apparition de pensées morbides voire suicidaire dans de rares cas.
La dépression n’est pas à prendre à la légère et on parle souvent du malade mais on ne parle pas de la gestion au quotidien de l’entourage du dépressif car il faut y penser !! Pour ceux qui aident et qui essayent de soutenir le proche dépressif ce n’est pas une mince affaire et je vous assure, pour l’avoir vécu que c’est épuisant et que l’on se sent complètement désarmé, impuissant face à ce ras de marée de tristesse.
Les médicaments ne sont pas forcément la solution mais tout dépend du degré de dépression car c’est très dur de faire comprendre à l’autre que dans la vie il faut se battre et ne pas rester figé au moindre obstacle ou complot quel qu’il soit. Lorsque que je me suis retrouvée dans cette impasse de 8 mois où j’ai dû lutter auprès de quelqu’un que j’aimais mais qui était abattu chaque jour, pleurant et se débattant avec des idées noires et de mon côté il fallait que je cache mon inquiétude face à son état de santé, que je garde le sourire et que je le soutienne du mieux que je pouvais.
Il m’arrivait aussi de pleurer sans le lui montrer pour ne pas qu’il s’enfonce encore plus dans ses sables mouvants.
Ce que j’ai fait !!! J’ai trouvé tous les moyens que j’avais en ma possession pour qu’il ne pense pas tout seul, c’est-à-dire dès qu’il restait sans bouger à ruminer, je le sortais de force au cinéma, au resto, voir le plus monde possible, amis, famille, pas de répit il fallait occuper son esprit, le faire reprendre goût au quotidien. Bref et le problème avec la dépression c’est qu’il y a des sursauts de gaieté mais qui ne dure pas et c’est très difficile à gérer et très frustrant aussi car tous les efforts déployés se retrouvent anéantis et il faut recommencer sans cesse sans savoir quand cet état d’âme va se terminer.
Heureusement ce proche s’en est sorti pour le moment grâce à une bonne force de caractère et des amis et proches qui l’on bien entouré mais le souci c’est que la dépression rôde toujours il suffit d’un phénomène déclencheur et ca recommence. Ce qu’il faut savoir aussi lorsqu’on a un proche dépressif c’est qu’il ne faut pas le conforter dans sa torpeur il faut le booster tout en le réconfortant et l’obliger à se bouger et à reprendre possession de sa raison.
Je sais c’est compliqué mais c’est une de mes expériences. la dépression est un appel au secours et un refuge de l’âme alors écoutez le et cherchez l’origine de cette dégringolade de l’esprit sans forcément remédier aux médicaments.
A bientôt
LILITHLOVE