de tous les vices auxquels les femmes africaines dans leur souci d’émancipation ont succombé, c’est la dépigmentation de la peau qui reste le plus grave .

 La farouche volonté de singer les femmes blanches, née d’un complexe d’infériorité qui ne finit pas de se corser, a poussé la quasi totalité des femme du continent, au sud du Sahara, à se dénaturer la peau.Au moins une femme dans sa vie en Afrique a eu l’idée de changer de couleur de peau, et trois femmes sur cinq y ont succombé.Les origines de ce phénomène remontent à l’introduction sur les marchés africains des produits cosmétiques occidentaux dont les vertus sont vantées dans une publicité mensongère qui incite à leur utilisation. Cependant, si vous interrogez les femmes sur les motivations de cette pratique, elles vous répondront que c’est pour plaire aux hommes; car ceux -ci ont une préférence pour les femmes claires dont le teint  est synonyme de beauté et de propriété. Ce qui revient à dire que les femmes sont motivées par une double volonté de se dépigmenter la peau: désir de singer les femmes occidentales et souci de plaire au hommes.

 Mais dans l’ignorance des conséquences , elle font du tort à leur corps qui tôt où tard en ressentira les séquelles. Pour la toute simple raison que la plupart des produits éclaircissages sont cancérigènes car contenant de l’hydroquinone. En Cote D’ivoire, des jeunes désœuvrées en font un métier à part entières et leurs clients se font nombreux dans les rangs des femmes. ce sont des produits non contrôles aux dosages inconnus qui pullulent sur les marchés et mène une concurrence déloyale aux industries cosmétiques légalement constitués.Les campagnes de sensibilisations entreprises sur les risques de cancer que courent les utilisatrices de ces produits sont tombées dans les oreilles de sourds, et le fléau continue son chemin.
Si ce mal est à déplorer, il faut dire qu’il est la conséquence immédiate d’un complexe d’infériorité que nourrissent depuis des années les femmes africaines. En effet, les femmes blanches et venues d’occident passe pour le prototype de femmes recommandées par Dieu à leurs yeux. Et pour leur ressembler, elles sont prêtes à tout, même si les témoignages sur les dangers de la dépigmentation sont légions