Dans une  bonne partie de la gent féminine africaine s’est développée, ces dernières années, une idée saugrenue selon laquelle la beauté réelle émanerait d’un teint clair. Obnibulé par cet état de fait, l’on assiste à une vraie métarmorphose épidermique de femmes africaines noires, qui font des pieds et des mains pour être claires. 

Dans toutes les sociétés du monde, les femmes accordent une place importante à leur apparence physique. Et elles y mettent vraiment du coeur à l’ouvrage. En Afrique, cherchant pour la plupart le prince charmant, certaines se sont mis en tête que les hommes ne sont attirés que par les femmes au teint clair, les teints qui scintillent et qui brillent (comme elles aiment bien le dire). Etant donc convaincues qu’on ne les remarquerait que par cette "clarté" de la peau, elles ont recours aux produits pouvant assurer la dépigmentation de la peau, sans toutefois penser aux conséquences désastreuses qui y sont issues. Ce sont des produits à base de corticoïdes et de forte dose d’hydroquinone, des éléments qui colorient dangereusement la peau. Certaines femmes utilisent carrement de l’eau de javel dans leur bain quotidien afin d’éliminer la mélanine (l’essence même de la peau noire).

Après s’être données tant de mal pour se rendre "belles", le résultat est éffrayant. Aujourd’hui, en Afrique, on voit des femmes affreuses, avec le visage qui semble être brulé, rempli de boutons comme un corossol et des acnés partout. La peau de ces dames est très fragile, rougit sous les rayons de soleil et est parsemée d’étranges tâches noires. En plus, il est difficile pour elles de faire des interventions chirurgicales car la cicatrisation des blessures se déroule mal. Et puis à ce tableau sombre, il faut ajouter le cancer de la peau qui ne les rate pas et des problèmes gynécologiques qui intervient à cause des propriétés chimiques contenues dans les crèmes de ces femmes. Les plus chanceuses mettent au monde des enfants faibles et chétifs, là où les autres souffrent de stérilité.

Est-ce un complexe d’infériorité de ces femmes noires, vis-à-vis de celles qui sont naturellement claire, métis ou blanche? Le seul constat qu’on fait, est que le resultat recherché n’est pas celui obtenu. Le teint "travaillé" saute à l’oeil et est d’une laideur repoussante. Alors que dire de plus? Si ça continue comme ça, en plus du Sida et du paludisme qui font des morts en Afrique, la dépigmentation se classera en pôle position car il paraît que les hommes s’y mettent aussi. Affaire à suivre.