Le lundi 29 mars, place du Palais-Royal, trois ou quatre mille personnes se sont mobilisées pour la défense de la culture. Surtout les professionnels du spectacle vivant qui ont défilé vers le Sénat, où se discutait la réforme des collectivités territoriales.
Les menaces qui pèsent sur la culture se précisent : la réforme des collectivités territoriales, réforme de la fiscalité locale, révision générale des politiques publiques (RGPP), stagnation ou réduction des moyens alloués à la culture, non-remplacement effectif d’un poste sur deux dans la fonction publique, l’existence, depuis février 2009, d’un Conseil de la création artistique (CCA) qui risque d’affaiblir le ministère de la Culture déjà dans un bien triste état.
Comment faire valoir leurs revendications dans un contexte de déprime générale et de récession ?
On sait que quand il faut resserrer les cordons de la bourse, ce qui semble superflu est sacrifié.
Le président de la République n’a jamais fait de la culture une priorité, ce sujet l’intéresse peu et beaucoup d’artistes sont plutôt à gauche.
Dans les départements qui d’habitude subventionnent la culture, on ferme également le robinet. On sait que beaucoup de manifestations ne pourront avoir lieu.
Frédéric Mitterrand, le ministre de tutelle, ne semble pas avoir imposé sa marque, ni défini deux ou trois axes un peu consistants. Entre hésitation et maladresse, il donne l’impression de flotter au-dessus d’un palais fantôme. A moins qu’il ne soit ligoté de tous côtés. Et principalement par l’interventionnisme élyséen.
Et que ceux qui voient déjà la fin de leurs tracas avec une victoire socialiste en 2012 ne s’emballent pas trop vite. La réflexion du PS en matière culturelle est actuellement proche de zéro.
Si d’aucuns s’inquiètent de la pression qui s’exerce sur les médias, il serait urgent de se réveiller pour sauver la culture ou ce qu’il va en rester après cinq années de Sarkozysme.
pétition à signer : http://www.hors-champ.org/spip.php?article3211#sp3211
[b][/b]Bonjour Vieille Forge,
Vous reprenez le thème que j’ai choisi il y a quelques temps: la culture en danger.
Mais vous le reprenez sous une forme plus complète et plus réaliste, moi,je voyais le point de vue des artistes. Ma fille qui travaille à Paris et qui est très active dans les milieux artistiques(littéraire) me parle de ce problème depuis la venue de N.Sarkozy! Les écrivains se sont rendu compte du danger tout de suite et il dénonce un président Français qui ne s’intéresse pas à la culture!! » Travailler plus et penser moins »
[b]Même dans l’enseignement, les Profs d’Art Plastiques risquent d’être supprimés si ce n’est déjà fait.
De mon temps on disait prof de Dessin d’art.
Un Ministre et un Ministère qui ne disparaîtra pas mais qui aura de moins en moins de subventions a distribuer.
Là je pense à nos monuments, nos châteaux.
Qu’adviendra-t-il de leurs conservation, de leur entretien ?
C’est vrai que çà coûte cher d’entretenir son Histoire culturelle, mais il est bien dommage de faire des économies dans ce domaine.
C’est d’abord sur les dépenses somptuaires de l’Etat que l’on doit commencer à faire coupes radicales.
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Je me répète, mais je crois que d’importants économies pourraient être réalisées en supprimant un certain nombres de gens (je parle seulement de leurs appointements et des frais qu’ils occasionnent, ) dans le personnel politique, toutes ces instances inutiles avec des élus ou pas, ces personnages qui se croient importants et ne font que discuter sans fin et prennent des décisions qui se contredisent, pondent des règlements qui ne sont jamais appliquées, qui compliquent inutilement la vie des citoyens. Un coup de balai sérieux pourrait générer des économies substantielles.
Quand étudiera-t on sérieusement la possibilité de faire des économies de ce coté là ?