Comme nous le savons tous, la crise financière a progressivement touché tous les pays et tous les secteurs.

L’industrie automobile a également été touchée de plein fouet par cette situation.

Par ricochet, le monde de la compétition automobile commence également à souffrir…

Les constructeurs Japonais sont particulièrement affectés. Honda s’est retiré de la Formule 1 tandis que Subaru et Suzuki ont quittés le championnat du monde des Rallyes laissant ainsi Citroën et Ford bien seuls…

D’autant que Ford ne se trouve pas non plus dans une situation financière idéale…

Reste que les constructeurs cités ont peut être pris cette décision extrême afin de « masquer » leur échec sportif.

Il est préférable pour leur image de se retirer pour cause de crise plutôt que de jeter l’éponge en raison de mauvais résultats.

Il y a fort à parier que Honda serait toujours en F1 si Fernando Alonso avait signer chez eux pour la saison 2009…

Concernant Subaru en Rallye, la domination de Loeb – malgré la présence de Peter Solberg (seul pilote champion du monde à avoir battu Loeb) et l’arrivée d’une nouvelle voiture censée redresser la barre – a probablement contribuer à précipiter cette décision.

Pour Suzuki, les difficultés financières semblent plus crédibles…

 

Reste que les récents accords signés laissent augurer d’importantes réductions de coûts dans ces disciplines.

Peut être passerons nous par une saison 2009 « de transition » mais tout devrait rentrer dans l’ordre dès 2010. De nouveaux constructeurs vont probablement rejoindre le Rallye et La F1, en particulier avec l’arrivée de carburants propres et de nouvelles énergies.

En effet, le prochain grand défi des constructeurs automobiles sera de passer le « cap » en proposant des solutions plus écologiques et moins coûteuses concernant le « carburant » de la prochaines génération de voitures.

D’ailleurs, le PDG de Renault a déclaré il y a peu que le seul secteur de recherche n’ayant pas eu a subir de réduction de budget était celui dédié à la technologie hybride/électrique.

Cette crise ne fera certainement qu’accélérer les choses dans le domaine.

Concernant les autres disciplines (Formule 3, GP2, WTCC…), la révolution est également en marche même si l’on peut craindre la disparition de certaines au profit de nouvelles catégories, plus économiques.

Mais encore une fois, la disparition et l’apparition aléatoire de disciplines n’est pas un phénomène nouveau.

 

Au final, si la crise a effectivement eu un impact direct sur le Sport Automobile, il n’y a pas réellement de raisons de s’inquiéter à moyen et long terme, compte tenu des mesures prochainement en vigueur et  basées sur la réduction des coûts et le respect de l’environnement.

 

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