Avez-vous remarqué ces excroissances métalliques installées dans les coins des murs de nos villes ? Ces légères pentes métallisées qui donnent envie de s’asseoir dessus ?

Ne le faites pas, ce n’est pas prévu pour. 

Leur fonction est simple : empêcher les hommes ou femmes (on ne sait jamais) à la vessie pleine de se soulager dans ce coin discret qu’elles/ils avaient choisis. Bien humides seraient ceux qui tenteraient leurs chances ! Car leurs chaussures se retrouveraient immédiatement trempées. 

Belle initiative de la ville en vérité. Car une ville baignant dans une odeur ammoniaquée permanente, cela ne fait pas trop vendeur. Mais au lieu de faire dans la prévention, pourquoi les élus (j’aimerais bien féliciter personnellement celui qui a validé une telle mesure) n’agissent pas concrètement pour nous aider, nous les vessies pleines ? (du nom d’une tribu australo-amérindienne que je remercie). 

Je propose la mise en place de toilettes sèches urbaines. Dans un coin, une porte boisée. A l’ouverture, une cuvette, un seau de sciure, du papier toilette (je ne suis pas si méchant…) et un robinet. Le coût est quasiment dérisoire. La promotion environnementale est, elle, gigantesque. Après il faut s’arranger pour épandre les résidus mais je fais confiance aux ingénieurs pour résoudre le problème. 

A la place, pour l’instant, il y a ça.

 

Pathétiquement payant, comme si vider sa vessie avait un prix…

Sinon, pour l’urine simple, il est aussi très intéressant de pouvoir le répandre avec application sur… un compost ! (n’y voyez aucune référence à des articles déjà parus, bien sûr)  

Et puis, le jour où se vider les intestins et la vessie ne sera plus tabou, on pourra même faire la causette dans les toilettes à l’air libre, dites donc !

 Avis aux inventeurs !