A peine adopté, le nouveau plan de sauvetage de la Grèce semble déjà bien mal en point, puisque le secteur privé ne semble pas accorder une grande confiance à cette nouvelle déclaration de principes…
Le cercle vertueux n’existe pas en économie. Telle pourrait être la conclusion de l’interminable feuilleton quand à l’avenir de la Grèce. Craignant que le pays ne puisse pas rembourser ses dettes, les pays partenaires de la zone euro, mais aussi l’ensemble de la communauté internationale, se sont précipités pour aider le pays. Ces derniers mois ont donc été l’occasion de démontrer notre bonne volonté – ne serait-ce pas plutôt pour nous donner bonne conscience ?
On en a profité pour décortiquer les erreurs de gestion du pays. La gentillesse a fait place à une cruauté, masquée sous le prétexte de « réalisme économique ». La Grèce est apparue alors sous un autre jour. On nous décrivait le pays, comme étant à peine sortie de la voie du développement, soulignant ici l’absence de cadastre – rendant impossible toute imposition sur les constructions,…Pour réussir à garder cette bonne conscience, tous les faits devaient entrainer une résolution de problèmes économiques – , ici la faible proportion de grecs payant l’impôt – La Grèce un pays de fraudeurs ? -. Tout y est passé, et lorsque le plan de sauvetage de la Grèce a été dévoilé, l’austérité et la rigueur se sont imposées, et les explications, qu’on n’avait jamais cessé de mettre en avant, justifiaient une telle dureté.
Malheureusement, le plan de sauvetage ne porta pas ses fruits, et ces dernières semaines, on évoquait, avec encore plus d’insistance, la faillite du pays. Pour nous effrayer alors un peu plus, on nos expliquait que la défaillance d’un pays comme la Grèce entrainerait une cascade sans fin : la zone euro serait plongée dans le chaos. La crise (plus politique qu’économique) que traverse les Etats Unis vint conforter cette théorie.
Aussi, lorsque la communauté européenne présenta un nouveau plan de sauvetage – étrangement, les nouveaux sacrifices, demandé aux grecs, étaient passés sous silence -, on savait, que même si le coût était exorbitant, l’Europe avait réussi à sauver le pays d’Héraclès.
Sauf que si les arguments et les explications de nos dirigeants ont réussi à nous effrayer, ils n’ont pas réussi à convaincre les acteurs économiques. Ainsi, l’agence de notation Moody’s vient encore de dégrader la note de la Grèce, qui passe ainsi de Caa1 à Ca. Plus que le résultat, le plus terrible dans cette annonce reste que le secteur privé n’accorde toujours pas sa confiance au gouvernement d’Athènes pour sortir le pays de l’ornière, dans laquelle il se trouve.
GRÈCE
EUROPE
Dans cette Europe dominée par les curés, l’argent sert à créer les problèmes. Non pas à les résoudre !
Aujourd’hui on nous parle d’un grave problème de finance avec la Grèce.
En y regardant de plus près, il s’agit d’un faux problème. Un problème fabriqué de toute pièce. La Grèce n’est pas un cas unique.
L’église Orthodoxe grecque échappe à toute fiscalité. Elle possède 90 % du foncier en Grèce. On ne compte pas aussi les milliards investis sur les marchés boursiers (de 50 à 100 milliards selon certains dires).
Le bourbier européen
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com
Se sortir de l’Europe ! Et, vite !
http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2010/06/30/se-sortir-de-l-europe-et-vite.html