Marseille a une nouvelle fois perdu ce samedi à Valenciennes en passant tout proche de l’humiliation (3-2). Une remise en ordre est nécessaire.
L’Olympique de Marseille s’est de nouveau incliné ce samedi à Valenciennes (3-2) lors de la deuxième journée du championnat de France. Et ce n’est pas cher payé. A 10 minutes de la fin, les Marseillais se faisaient balader en long, en large et en travers par une équipe valenciennoise en forme (3-0). Il a fallu presque deux coups de chance pour que les hommes de Deschamps s’en sortent plutôt dignes. Taïwo a réduit l’écart sur penalty avant que l’un des deux frères Ayew ne marque un deuxième but sur une frappe du pointu déviée.
Auparavant, les Valenciennois avaient totalement dominé les débats, surtout au retour des vestiaires. C’est le moment qu’ils choisirent pour enfoncer leur poignard, facilités dans leur tâche par une défense marseillaise complètement à la ramasse. Azpilicueta a souffert tout le match des percussions incessantes de Danic. Dans l’axe, Heinze et N’Diaye ont éprouvé les pires difficultés à coordoner leurs mouvements et à s’entendre. Les absences des habituels titulaires Diawara et M’Bia ont pesé. Comme l’absence d’un point d’appui devant, un rôle attribué à Brando d’habitude. Même Niang semblait déjà hors de ce terrain de Nungesser dans sa tête. En première période, il aurait pu en effet ouvrir le score à plusieurs reprises, mais sa maladresse a été flagrante, fait rare pour le souligner. Le buteur sénégalais part, le coeur lourd, en Turquie, à Fenerbahçe, laissant une attaque marseillaise orpheline de son meilleur joueur. Dans la semaine, Ben Arfa avait déjà annoncé son intention de ne plus venir s’entraîner jusqu’à ce que son transfert à Newcastle soit conclu. Une décision contestable d’un point de vue contractuel mais moralement, on peut le comprendre étant donné que son entraîneur et ses dirigeants lui avaient gentillement demandé de faire ses valises au début de mercato. Une demande qu’ils regrettent certainement aujourd’hui du fait du départ qu’ils n’avaient pas prévu, celui de Niang. Luis Fabiano, le buteur brésilien du FC Seville, fortement pressenti, est finalement entrain de s’éloigner petit à petit de la Canebière, les dirigeants espagnols ne voulant pas brader leur joueur.
Avec cette nouvelle défaite, Marseille s’enfonce un peu plus dans la crise et le ton anéanti et désespéré de Didier Deschamps en salle de presse en dit long sur l’ambiance qui règne actuellement dans le club olympien. Pour combien de temps encore ? Jusqu’à ce que les dirigeants trouvent enfin la perle rare en attaque. Mais cela suffira-t-il ? Pas sûr…