Les Fançais seront certainement parmi les plus touchés par la crise économique qui ne fait que commencer. Pourtant des sujets d’optimisme sont assez nombreux. Les annonces de temps difficiles se multiplient et minent le moral des Français. Les médias portent-ils une responsabilité à l’accentuation de la crise en insistant sur les aspects négatifs ? Peut-être, même s’il est difficile de blâmer les journalistes d’un excès de pessimisme alors qu’ils étaient si peu nombreux à nous sensibiliser sur les risques de récession. Nous pouvons nous rassurer en soulignant certains de nos atouts. En premier lieu, les prix n’augmenteront plus comme ils l’avaient fait en 2008. Le prix du baril est descendu en dessous de 40$ contre une prévision de 70$ et celui des céréales suit le pas. L’inflation atteindra 1,5% en 2009 contre 2% prévus initialement par les instituts. Ensuite nous ne sommes pas seuls dans cette crise. Des scénarios de catastrophe économique ont déjà été écrits « Le jour où la France a fait faillite » de Philippe Jaffray avait rencontré un large succès d’édition. Pourtant, la France se retrouvait seule mise en scène, la réalité est que nous ne sommes pas seuls à devoir affronter le destin, mieux encore la France n’est ni responsable ni la principale touchée par la crise. L’honneur de notre pays est sauf! L’Angleterre narguait la France du haut de sa forte croissance, les Anglais visitaient les agences immobilières du Languedoc arborant une livre Sterling forte, et l’Espagne était devenue un nouvel Eldorado méditerranéen.
Les services financiers ont subit le sort que nous leur connaissons laissant la Grande Bretagne K.O, avec le cortège de faillites de déceptions, et de retours…retour aussi de jeunes cols blancs français émigrés à Londres déçus ou virés de la City. Les Espagnols ont fait exploser leur bulle immobilière ruinant des promoteurs et brisant le rêve de nouveaux riches rattrapés par la chute brutale des ventes.
Pensons à la situation géographique unique de la France, avec des frontières communes avec les pays parmi les plus développés d’Europe (Allemagne, Italie, Espagne et Benelux, Suisse). Souvenons nous que la France possède, plus que partout en Europe, de nombreux diplômés du supérieur et majoritairement dans le domaine scientifique. Ses industries sont encore rentables et ses managers prévoyants. Les difficultés de l’industrie automobile française sont sans commune mesure avec celles constatées aux Etats-Unis. Les emplois supprimés en France présentent des drames humains regrettables mais démontrent aussi aux yeux du monde que la flexibilité existe en France et que les entreprises y sont libres d’ajuster leurs effectifs en fonction de la conjoncture. Au moment de la reprise, cet ajustement sera aussi rapide pour le meilleur. Quant aux principaux secteurs d’activité de la France (manufactures équipements de transport, industries chimiques, pharmaceutiques et agro-alimentaires, tourisme), ils s’avèrent moins affectés par la crise que les services financiers dont les Anglo-saxons sont les champions. Comment ne pas se féliciter aussi de posséder une agriculture aussi forte face à la croissance globale de la population. Des géants Français ont largement investi les marchés mondiaux, citons L’Oréal, Accor, Carrefour, Saint Gobain, Danone dont le savoir faire et la signature sont notoires. Ajoutons que le positionnement haut de gamme des produits Français a aussi servi de rempart à la concurrence des pays à bas salaire.
Que dire de nos infrastructures ? Le réseau routier est en bonne santé, le réseau ferré, demeure en dépit de soucis localisés parmi les meilleurs du monde, la télécommunication est à la pointe et encore très compétitive. Le prix de l’électricité en France est inférieur de 15% à celui de l’Allemagne, 18% à celui de l’Angleterre et de 26% comparé à l’Espagne.
Plus que tout, les atouts naturels ne manquent pas en France. France, pays où selon les Allemands « Dieu » aurait élu domicile tellement il y fait bon vivre. Les agriculteurs, les artisans et commerçants nous gâtent à longueur d’année de produits aux saveurs enviées par le reste de la terre, qui dit mieux ? Les 30.000 châteaux et 400.000 monuments historiques nous environnent comme des meubles immuables et nous rappellent indifféremment riches et pauvres combien la culture est présente sur notre sol. Cette culture, plus de 77 millions de visiteurs viennent la partager chaque année, soit 11% du marché mondial du tourisme.
L’horizon se gâte à l’évocation de l’état Providence et d’une France jugée trop assistée. C’est vrai, les grèves pour les uns, les inégalités pour les autres, tout cela divise et porte préjudice au pays. Aujourd’hui 1/3 des revenus provient de la redistribution plus ou moins bien faite, pourtant selon Mathilde Lemoine, économiste (HSBC France) « ce système lisse la consommation et amortit les chocs ». Quant au système de retraite par répartition, bien que très discutable, il aura préservé les pensionnés d’une chute de leurs revenus. Les Français, moins endettés, plus « fourmis » et moins exposés à l’épargne boursière, auront moins souffert des aléas récents. L’immobilier par exemple devra certes liquider les stocks de logements neufs mis en chantiers jusqu’à fin 2007. Pourtant, tout laisse supposer que la demande reprendra le dessus face à un marché rendu plus solvable. En France les ventes forcées par les établissements créanciers sont rares. Il reste les mauvaises performances des agences du marché du travail, la faible flexibilité de l’emploi, la diminution des investissements des entreprises, le train de vie de l’état… Les problèmes ont été appréhendés, des réformes sont en cours, l’avenir nous dira si elles porteront leur fruit. Nous sommes témoins mais aussi acteurs et en cela les Français devront aussi apporter individuellement des réponses constructives au delà de porter des jugements destructeurs et stériles. Enfin, la question du renouvellement des générations est aussi posée. La France est mieux placée que ses partenaires et les questions ethniques liées à cette natalité ne doivent pas opposer les Français. La France aura besoin de faire reposer son avenir sur une jeunesse multiculturelle forte et pacifiée. Décidément la bouteille est aussi à moitié pleine.
Juste une question… Le Gouvernement français, n’aurait-il pas intérêt à faire une politique de relance à la consommation, en
[i]- baissant le taux de TVA ?
– en augmentant les salaires, les pensions de retraite, les prestations sociales (Allocations chômage, RMI -bientôt RSA), API, ASS) ?
– en limitant les hausses de prix ?[/i]
Relance
Pourquoi pas mais ce n’est pas le plus important.
Le plus important c’est
1 de faire cesser l’hémoragie des emplois: Avec qoui allons nous payer l’assistanat?
2 de rétablir la balance des payements en restaurant la compétitivité des usines qui ont survécu: Actuellement, dans un produit, la paperasse (souvent informatique) coute aussi cher que la matière et la main d’oeuvre de production réunis…
jef88, justement, l’Assistanat, c’est ce qui coûte le plus cher…
Si vous lisez mon article :[i][b] « La météo, serait-elle devenue la »complice » des Médias ? »[/b][/i], [u]publié le 27 novembre 2008[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content
&task=view&id=22976[/url] ,
j’ai proposé les mesures suivantes :
[b]1°) -[/b] [i]Mettre fin à la dégressivité des Allocations »Chômage » versée par les ASSEDIC, [/i]
[b]2°) -[/b] [i]Sachant que tout allocataire des [b]ASSEDIC[/b] paie ses charges sociales et cotise pour sa retraite, supprimer d’urgence le [b]RMI[/b] et l’[b]ASS[/b], ce, de manière à remplacer immédiatement ces deux prestations par une [b]allocation ‘’chômage’’[/b] unique mensuelle de 1000 € net minimum ([u]après paiement des charges sociales et cotisation aux caisses de retraite pour tous les allocataires[/u]), ce, de manière à donner plus de pouvoir d’achat aux chômeurs, tout en leur permettant de conserver leur allocation jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé un emploi. [/i]
[b]3°) -[/b] [i]Prélever, sur tous les droits de douane perçus sur les produits importés en provenance d’états ne faisant pas partie de l’Union Européenne, une somme destinée à la [b]Sécurité Sociale[/b] et aux [b]ASSEDIC[/b].[/i]
[b]4°) -[/b] [i]Prévoir, pour toute nation ne respectant pas le [b]Protocole de Kyoto[/b], le versement d’une taxe dont le produit serait destiné à renflouer les [b]caisses[/b] de la [b]Sécurité Sociale[/b], de [b]retraite[/b] et des [b]ASSEDIC[/b]. [/i]
[b]5°) -[/b] [i]Taxer à [u]un taux raisonnable de 1,5 %[/u] toutes les transactions boursières, le produit de ces taxes étant reversé intégralement aux caisses des [b]ASSEDIC[/b], et de la [b]Sécurité Sociale[/b] ([u]ses branches [b]‘’Maladie’’[/b], [b]‘’Famille’’[/b] et [b]‘’Retraite’’[/b][/u]). [/i]
[b]6°) -[/b] [i]Taxer toute délocalisation, tout licenciement boursier, tout plan social… , dès lors qu’une entreprise est bénéficiaire, à un taux suffisamment dissuasif, le produit de ces taxes devant être équitablement réparti entre l’[b]URSSAF[/b], les [b]Caisses de retraite[/b] et d'[b]Allocations familiales[/b] et les [b]ASSEDIC[/b]. [/i]
[b]7°) -[/b] [i]Supprimer immédiatement la [b]CSG[/b] et la [b]RDS[/b], véritables freins à l’initiative et au travail.[/i]
[b]8°) -[/b] [i]Créer une [b]caisse de péréquation[/b] destinée à répartir équitablement le produit des charges et taxes entre les [b]caisses de la Sécurité Sociale[/b] et des [b]ASSEDIC[/b].[/i]
[b]9°) -[/b] [i]Baisser, ce, de manière drastique tous les prix à la consommation. De plus, ne serait-il pas possible de baisser la [b]TVA[/b], ce, de manière à la ramener à un taux unique de 5,5 %, ce, pour doper la croissance et permettre la consommation des ménages.[/i]
[b]10°) -[/b] [i]Augmenter les salaires, que ce soit dans la Fonction publique (d’État ou Territoriale) ou dans le secteur privé.[/i]
Voila, ce qui, je pense, réduirait les coût de l’Assistanat… Par ailleurs, il faudrait, le chômage étant un problème qui concerne toute la Nation, ne plus faire supporter, aux Départements, le poids de l’assistance due aux chômeurs !
Bonjur,
Merci pour vos commentaires. L’hémoragie est sans doute le fait de nombreuses liquidations du fait d’une restriction brutale des autorisations bancaires. Les banques françaises n’ont certes pas été les plus affectées par la crise mais elles sont aussi celles qui dans le passé comme aujourd’hui bloquent l’économie par excès de rigueur. Quant à la bureaucratie, c’est un phénomène international et liberticide et démotivant pour les entrepreneurs… Pour les mesures « anti crises » de Dominique, je m’y oppose très largement dans mon commentaire sur l’article en référence. Cordialement Laryck.
Laryck, vous avez tout à fait le droit de ne pas être en accord avec mes idées… D’ailleurs, je viens de vous répondre en ce sens
sous mon article, que vous êtes venu commenter…
La bureaucratie est un frein à la productivité des entreprises…
Il y a trop de règles aussi tatillonnes les unes que les autres… Cependant, il convient de conserver en l’état notre Législation sur le travail, tout en simplifiant au maximum le respect des mesures mises en place !
Cordialement,
Dominique Dutilloy
Pour continuer dans mon commentaire, je vous invite à prendre connaissance de ces quatre articles :
[b][i]« Le PS veut prolonger sa riposte à Sarkozy »[/i]
Nicolas Barotte
lefigaro.fr[/b]
[i]06/02/2009 | [u]Mise à jour : 22:03[/u][/i]
[url]http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/07/01002-20090207ARTFIG00198-le-ps-veut-prolonger-sa-riposte-a-sarkozy-.php[/url]
[b][i]« »Face à la crise » : Sarkozy a convaincu »[/i]
Anne Rovan
lefigaro.fr[/b]
[i]06/02/2009 | [u]Mise à jour[/u] : 23:06[/i]
[url]http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/07/01002-20090207ARTFIG00199-face-a-la-crise-sarkozy-a-convaincu-.php [/url]
[b][i]« L’Élysée soulagé après une émission à haut risque »[/i]
Charles Jaigu
lefigaro.fr[/b]
[i]06/02/2009 | [u]Mise à jour[/u] : 20:45[/i]
[url]http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/07/01002-20090207ARTFIG00196-l-elysee-soulage-apres-une-emission-a-haut-risque-.php[/url]
[b][i]« Villepin critique la »vision un peu courte » de Sarkozy »[/i]
Samuel Potier
lefigaro.fr[/b]
[u]Avec[/u] [b]agence[/b] [u]et[/u] [b]Europe 1[/b]
[i]07/02/2009 | [u]Mise à jour[/u] : 17:54[/i]
[url]http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/07/01002-20090207ARTFIG00524-villepin-critique-la-vision-un-peu-courte-de-sarkozy-.php[/url]