Dans son dernier rapport annuel,
Avec un déficit public qui a atteint les 7,7 % en 2010 et un déficit de la sécurité sociale qui dépasse les 23 milliards d’euros,
L’Etat français a de réelles difficultés à réduire les dépenses publiques et cela pèse de plus en plus sur les contribuables.
Parmi les principales dérives financières on peut citer les 660 millions d’euros dépensés en 2010 pour le programme de vaccination contre le virus H1H1, qui a permis de vacciner seulement un peu plus de 8 % de la population, en laissant des stocks de vaccins considérables.
Le Musée du Sport qui attire peu de visiteurs et qui a des coûts fixes de 900 000 euros pour une recette annuelle d’environ 23 000 euros.
La prime pour l’emploi dont l’objectif est d’encourager une reprise d’activité professionnelle, reste une mesure mal ciblée. Elle coûte 4 milliards d’euros à l’Etat et ne bénéficie pas aux 3 millions de personnes qui ont des emplois précaires et qui travaillent à temps partiel.
Les subventions allouées par
Que dire des niches fiscales qui ont augmenté de plus de 40 % entre 2006 et 2011 ; mêmes si des mesures ont été prises récemment par le gouvernement pour diminuer le montant de toutes ces réductions, déductions ou crédits d’impôt, cela ne suffit pas pour autant à diminuer suffisamment le coût supporté par l’Etat dans ce domaine.
Ce ne sont que quelques exemples exhaustifs, on pourrait en citer beaucoup d’autres, comme la dérive des salaires des ouvriers de l’aviation civile ou bien encore les tarifs SNCF privilégiés des militaires qui bénéficient d’une réduction de 75 % aussi bien pour leurs déplacements civils ou professionnels.
Face à un tel constat