Plusieurs parmi nous avons été élevés dans des conditions où l’eau est un bien dont nous profitons à volonté et dont nous n’avons surtout pas à nous soucier. Mais qu’adviendrait-il si nous étions confrontés à devoir changer nos habitudes de vie pour des raisons de quantité d’eau insuffisantes?

Ou encore, comment réagirions-nous face à une pénurie d’eau? Surement pas de la même manière que nous réagirions en apprenant que ce sont nos modes de consommations actuels de l’eau qui nous ont mené à de tels problèmes. Cet article expose notre situation actuelle pour ce qui est de la consommation de l’eau et propose certaines actions qui, au quotidien, peuvent améliorer petit-à-petit une éventuelle crise de la disponibilité de cette ressource naturelle.

 

Au Canada, nous utilisons 10 à 20 fois plus d’eau qu’il est nécessaire pour combler les besoins de base.  Un canadien  consomme en moyenne 600 litres par jour et un québécois en consomme 800 litres pour une journée. Sur notre planète il ne reste que 2,5% d’eau douce, dont seulement 0,3% de celle-ci est facilement accessible et renouvelable. Car avec toute la surconsommation et l’épuisement de nos nappes phréatiques, tout ce qui reste d’eau est pollué, salé ou impropre à toute consommation.

Voici deux termes à retenir :

 

  • Stresse hydrique : c’est lorsqu’un endroit donné ne peut fournir plus de 1700 m3 d’eau par personne par an.
  • Pénurie d’eau : lorsque la consommation d’eau permise à une personne se limite à 1000 m3 à 1700 m3 par personne pour un an.

 

L’ONU estime que d’ici moins de 15 ans, le 2/3 de la planète sera en stresse hydrique et 1,8 milliard d’habitants vivront dans des conditions où la pénurie d’eau se sera installée.

 

Malgré ces chiffres qui en disent long sur notre situation, chaque être humain a encore sa part des choses à faire. Voici quelques astuces qui nous permettent de faire une différence quotidiennement :

 

  • Lorsque vous faites cuire des légumes ou des pâtes, ne jeter pas l’eau. Réutilisez-la pour arroser vos plantes ou toute autre utilité.
  • Si vous avez une piscine, la couvrir le plus souvent possible pour éviter que l’eau ne s’évapore.
  • Remplir son bain au quart ou prendre une douche de moins de 5 minutes.
  • Vérifier régulièrement si les robinets ne fuient pas.
  • Cesser de faire couler l’eau longtemps pour qu’elle refroidisse. Mettre l’eau potable dans une cruche et la déposer dans le réfrigérateur.
  • Ne pas laisser l’eau couler inutilement (lors du brossage des dents, la vaisselle, dans la douche, etc.)
  • Remplacer votre toilette par une toilette écologique ayant un flux qui nécessite  jusqu’à trois fois moins d’eau.

 

Nous devons cesser d’attendre que la situation s’aggrave pour commencer à agir. Cet épuisement de l’eau a déjà commencé depuis longtemps dans des régions plus éloignées, mais nous persistons encore et hésitons avant d’agir.  N’attendons pas de vivre directement les conséquences de nos actes avant de changer nos habitudes de vie. L’eau est une ressource très fragile et chaque petit geste compte et peut faire une différence pour la protéger.