Une dose élevée de caféine absorbée durant la grossesse, c'est-à-dire équivalant à la consommation quotidienne de deux tasses de café, multiplie par deux les risques d'avortements spontanés. Une étude, publiée dans la revue "American Journal of Obstetrics and Gynecology", a examiné pendant deux ans les effets de la caféine sur 1 063 femmes enceintes en tenant compte de la fréquence et de la quantité de consommation de caféine, que celle-ci provienne du café, du thé, de boissons rafraîchissantes, ou du chocolat chaud. Les résultats de cette étude sont alarmants, puisqu'ils révèlent que les femmes qui consomment 200 milligrammes de caféine par jour doublent le risque d'être victime d'un avortement spontané. Selon les auteurs de cette étude, le problème viendrait de la caféine qui parvient à pénétrer le placenta et atteindre le fœtus qui est incapable de l'assimiler parce que son métabolisme n'est pas encore assez développé. La caféine peut aussi influencer le développement cellulaire et diminuer l'afflux de sang vers le placenta ce qui, bien entendu, est préjudiciable au développement foetal. Selon le docteur Kun Li, qui dirigea cette étude, la conclusion à tirer de ces chiffres est évidente, les femmes enceintes doivent diminuer leur consommation en caféine ou mieux s'en abstenir complètement ! Attention donc au thé, aux boissons à base de kola et aux boissons chocolatées.