La bonne santé de certains livrets d’épargne en France.

 

Depuis le 1er octobre dernier, pour donner suite  à une promesse de campagne présidentielle du Président François Hollande, l’actuel gouvernement a décidé de relever à la fois le plafond du Livret A de 25 % et celui du Livret de développement durable du double de son plafond actuel. Le résultat de cette décision s’est révélé très positif, dans la mesure où le nombre de dépôts a considérablement augmenté  depuis son entrée en vigueur.

Au 1er octobre 2012, le plafond du livret A est passé de 15 300 à 19 125 euros et celui du Livret de développement durable de 6 000 à 12 000 euros. Les épargnants ont profité de cette opportunité, pour renflouer leurs livrets d’épargne, qui leur paraît plus sûr et cela peut être au détriment d’autres placements plus risqués, comme l’assurance vie qui fait un peu les frais de cette manœuvre.

 

Dans le contexte de crise, que nous connaissons actuellement cela paraît quelque peu paradoxal, mais laisse présager de la bonne santé de l’épargne en France, avec plus de 20 milliards de dépôts sur ces livrets au cours du mois d’octobre dernier.

Même si les particuliers n’ont pas davantage d’argent, ils préfèrent garantir leur épargne et beaucoup n’ont pas hésité à modifier le choix de leurs placements.

 

Ces deux types de livrets  rémunérés à 2,25 %, restent les placements populaires, préférés des Français, dans la mesure où ils bénéficient d’une exonération fiscale et sociale totale.

 

Ce surplus d’épargne, réjouit à la fois la Caisse des dépôts et le Fonds d’épargne, qui vont avoir plus de moyens à la fois pour le financement des logements sociaux et pour les prêts aux entreprises et aux collectivités locales.

 

Cet engouement pour ce type d’épargne risque encore de se développer, avec la nouvelle augmentation du livret A de 25 %, d’ici la fin 2012 et deux autres hausses en 2015 et 2016, permettant ainsi de porter le plafond du Livret A à 30 600 euros, une aubaine pour tous ceux qui privilégient cette épargne populaire.

 

Une réflexion sur « La bonne santé de certains livrets d’épargne en France. »

  1. Ah bon ? exonération fiscale et sociale totale? ah ben va falloir que je réclame des comptes au fisc et/ou a la caisse d’epargne qui m’a imposé sur les intérêts perçus sur les malheureux 12,23 euros d’interets l’année dernière…

    20 milliards en effet quand j’ai entendu ça, certes, c’est impressionant! cela laisse supposer que beaucoup de livret A avaient déjà atteint le plafond pour justifier un tel placement massif en un temps si restreint après le relèvement du plafond; sinon la cadence aurait été régulière.
    On peut aisément supposer que ce sont donc en majeure partie des livrets soit de longues dates qui assuraient un petit pécule de fin d’année, une roue de secours, une garantie (encore que)…soit des livrets saturés par des personnes qui ont pu l’alimenter rapidement…car concrètement est ce que le fait de dire « le plafond du livret A et du LDD sont relevés » motive plus à épargner surtout si on n’a déjà pas encore réussit à atteindre l’ancien plafond?…franchement?!

    Personnellement, n’arrivant pas à y mettre ne serait-ce que 50 euros par mois, cette mesure ne m’a pas plus motivé ni même enthousiasmé.

    Les premiers par contre à faire mine basse par contre, les banques…aucun profit pour eux…ces placements finançant en particuliers les logements sociaux. 20 milliards qui disparaissent des marchés financiers….Ils arguent qu’ils vont prêter moins si ces deplacements se poursuivent…bah après tout ils ne prétaient déjà plus, ça ne changera rien.
    Mais qu’ils se consolent ils les retrouveront tôt ou tard, ces milliards…faut bien faire un effort, après tout elles ne sont pas en si mauvaise santé qu’elle le prétendent. Par ailleurs ces logements sociaux, ils seront bien bâtis par des promoteurs, des entreprises etc…qui auront besoin de comptes pour deposer l’argent gagné…ça mettra plus de temps à revenir c’est tout…au final qui seront les gagnants?: les banques…

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