La banque postale est conseillée, par la Banque de France aux personnes qui présentent un dossier de surendettement. , elle propose, aux interdits bancaires, quelques facilités pour ouvrir un compte bancaire mais n’en demeure pas moins un service bancaire ayant pour objectif de gagner de l’argent, beaucoup d’argent, en employant les mêmes procédés que  la plupart des Banques Française. Inutile donc de percevoir cet organisme comme sociale, compatissant, ou investi d’ une mission d’aide au surendettés. Vous verrez plus bas les quelques pièges à éviter.


 En premier lieu, il faut bien vous mettre dans l’esprit, qu’un conseiller commercial, qu’il soit de la banque postale, de la caisse d’épargne ou de la BNP,  pour ne citer qu’eux, n’est pas là pour vous enrichir ou vous aider à résorber vos dettes. Un conseiller commercial est payé par la banque pour orienter la clientèle vers des produits ou des prestations, rentables « pour la banque ». un commercial n’est pas gentil mais formé à accueillir une clientèle et sa façon de faire ressemble étrangement à de l’hypocrisie.

En tant que « fiché » par la banque de France, vous n’avez pas doit à détenir un chéquier et les découverts vous sont interdits, par contre vous pouvez détenir et utiliser une carte bancaire restrictive « Electron » qui vous permet de retirer de l’argent liquide dans les distributeurs et de payer vos achats en ligne ou chez les commerçants mais avec quelques inconvénients, comme une limitation des retraits par semaine et un retrait forfaitaire de sécurité quand vous voulez vous servir aux pompes automatiques de carburant. Tout pourrait aller pour le mieux si la banque postale, par laxisme ou intérêt commercial, ne vous informait pas, de la possibilité d’utiliser un découvert de plusieurs centaine d’euros. La possibilité vous étant offerte d’utiliser un découvert et étant toujours en proie à des difficultés financières, vous entamez ce qui vous semble un droit et qui finalement est révisable par la banque postale de façon aléatoire. Vous recevrez un jour un courrier vous signifiant la baisse conséquente de votre autorisation, voir même sa suppression. S’en suivra inévitablement des rejets bancaires et une avalanche de frais qui mettra un terme de façon définitive à votre « prospérité » Des solutions existent cependant : Ne pas hésiter à mettre par écrit et en recommandé l’organisme bancaire, face à ses responsabilités en matière de gestion des « interdits bancaires » – réclamer le remboursement des frais débités sur votre compte – refuser systématiquement la mise en place de découverts autorisés et enfin refuser catégoriquement tout prélèvement bancaire sur votre compte. Vous êtes en droit de payer vos traites comme bon vous semble, à vous de respecter les dates limites de paiement Ces quelques précautions vous permettront d’attendre des jours meilleurs sans aggraver votre situation financière déjà précaire.


Une autre solution pour vous: http://www.comptes-bancaires-fr.com/137.html