Après avoir annoncé l’année dernière la suppression de 5 000 postes, le groupe Peugeot Société Anonyme (PSA) a décidé de supprimer entre 8 000 et 10 000 emplois cette année. Par ailleurs, ses parts de marché ont baissé puisqu’elles sont passées à 12,9% contre 13,9% l’année plus tôt.

 Cette suppression des postes est liée à la forte baisse des ventes européennes. En effet, le groupe PSA a enregistré une baisse de 21,6% des ventes de véhicules en France sur les six premiers mois de l’année 2012.  Cette suppression des postes concernerait principalement le site d’Aulnay-Sous-Bois. Ce site emploie actuellement plus de 3 300 personnes. Le site de Rennes fabricant la berline C5 serait également visé. On peut se demander quels sont les postes qui vont être supprimés ? Il s’agit des postes dans la structure et l’administration, des postes dans la recherche et le développement et des postes dans le commerce.

 

 

 

 

 

  

Cette suppression des postes a entraîné un certain nombre de manifestations. 1500 salariés du groupe PSA se sont réunis devant le siège du constructeur automobile à Paris pour protester contre la fermeture du site d’Aulnay-Sous-Bois.

A la suite de ces manifestations, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a demandé dans une lettre à la direction du groupe PSA de faire connaître ses intentions sur l’avenir des sites concernés par la fermeture. Il précise dans cette lettre qu’il est nécessaire d’engager le dialogue social pour trouver un compromis face au problème.  Denis Martin, le directeur industriel de PSA a fait savoir qu’il aborderait l’ensemble des problématiques industrielles et structurelles lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire qui aurait lieu le 12 juillet. Ce comité aura lieu à 8h00 à Paris et il sera suivi d’un deuxième comité qui se tiendra le 25 juillet. Il reste à espérer que les mesures qui vont être prises par le groupe PSA à la suite de ces deux comités ne soient pas préjudiciables pour les salariés.