A chaque expérience son lot de leçons de morale. Le virus H1N1 a étalé à la face du monde la peur bleue de ce géant occidental face à un fléau qui n’était que d’argile. L’humiliation qui en a suivi a été tel qu’on a trouvé les boucs émissaires parmi les industries pharmaceutiques qu’on accusé d’avoir fait de la propagande autour du virus afin d’expérimenter certains vaccins et de vendre des quantités de médicaments inutiles aux contribuable dupe et naïf.

Aujourd’hui, c’est une souche de bactérie, E. Coli qui affole les pouvoirs publics européens au point que les mesures prises dans l’euphorie tuent plus que le fléau lui-même. C’est à se demander au-delà de tout cela si l’occident ne se retrouve pas prise dans le piège de sa propre révolution technologique. Révolution qui a levé toutes les barrières entre le naturel et l’artificiel, entre la mesure et la démesure, la morale et l’indécence.

 

La technologie occidentale est aussi vieille que le monde contemporain. Mieux, elle l’a même révolutionné en lui dictant une nouvelle orientation, en le garnissant de luxe et de superflu. En gérant et conditionnant sa vie si bien qu’au moment où l’homme se rendit compte, il était déjà trop tard : la terre se réchauffe, la faune et la flore reculent de façon vertigineuse et de nouvelles maladies font leur apparition qui mettent à rude épreuve la médecine. La biotechnologie appliquée à l’alimentation, c’est d’elle qu’il s’agit plus précisément, tue aujourd’hui l’occident. On se souvient encore de la maladie de la vache folle, de la grippe aviaire, du virus h1n1 et maintenant de la souche mortelle de la bactérie E. coli. Tous ces fléaux sont liés soit aux animaux, soit aux plantes produites directement pour la consommation. Les prouesses scientifiques accomplies au fil des années par les chercheurs occidentaux ont rendu très aisées la pratique de l’élevage et la production agricole .Les acteurs de agriculture sont passés très vite de la paysannerie à l’industrie, devenant ainsi très riches. Les choses auraient pu s’arrêter là.  Mais voilà ; l’insatiabilité de l’homme le pousse encore et encore à plus de recherches au point de tout gâcher. De nouvelles découvertes sont faites, qui échappant malheureusement à la vigilance de leurs inventeurs, sont portées à la consommation avec leurs effets secondaires désastreux. Les aliments cancéreux sont de plus en plus légions dans les super marchés ou le luxe et la mort se côtoient sans censure.

Aujourd’hui se sont les légumes qui sont incriminés. Hier c’étaient les vaches, les volailles et les porcs. Au-delà de tout ceci, le plus grand constat, c’est que toutes ces maladies sont le fait de l’homme qui introduit, dans le but de faciliter la vie, de nouvelles données dans la nature. Modifiant ainsi le cours des paramètres déjà établis. Changer par exemple les pratiques alimentaires d’un animal aura forcement des répercutions sur l’organisme de celui-ci. Et cela est d’autant plus grave que l’homme étant par définition un animal biologique, il ne sera pas épargné si contamination il y a. appliquer de nouvelles peptides ou des conditions climatiques à une culture, à coté des effets recherchés produit forcement des inconvénient comme se qui se passe actuellement en Europe.

Les dernières nouvelles qui fusent sont d’autant plus rassurant que l’épidémie semble s’être stabilisée, et que l’union européenne veut débloquer 150 millions d’euro pour venir en aide aux producteurs de légumes. Cependant, on a tendance à dire tout en le croyant que prévenir vaut mieux que guérir. Après la vache folle, la grippe aviaire, le virus H1N1 et la bactérie E. Coli, quel sera le prochain fléau né de la démesure de la biotechnologie occidentale ?

Car, il ne sert à rien de vouloir prolonger l’expérience de vie humaine en reculant les limites de la vieillesse, si des gens doivent mourir par saccade comme de vulgaires animaux.