Susan Eman est une maman comblée. Ses deux enfants aussi. Depuis la mi-août, elle a créée le "buzz" sur la toile et de nombreux sites parlent d’ elle. Et à juste titre; cette incroyable américaine de 32 ans a pris le pari fou de devenir la femme la plus grosse du monde.

Le pays idéal… Pour parvenir à son but, Susan a un avantage : elle habite au "Paradis" des obèses. Là-bas, tout est "organisé" pour que les personnes en situation de surpoids se sentent bien, voir mieux : la nourriture, les vêtements, les sièges dans les lieux publics…tout a été repensé dans ce véritable "Eldorado des gros". Oui, au pays de la "liberté", les personnes à très très forte corpulence arpentent fièrement les rues marchandes des grandes villes. Elles ont maintenant une mode vestimentaire dans la plupart des magasins de fringues, un régime ultra-calorique dans de nombreux restaurants, et des engins motorisés pour se déplacer. Et quand on lui parle de sa santé, Susan sourit: elle espère battre le record du monde détenu par je ne sais plus qui et dont on se fout royalement, qui était de plus de 700 Kilos.

Un peu d' exercice...

"Paradoxalement, je me sens plus « attirante », « jolie » et « sexy » en prenant du poids", et se sentirait « parfaite » si elle atteignait une tonne    

En tout cas, Susan est un bel exemple de combativité et de persévérance, pour ses deux enfants. Elle engloutie chaque jour presque quelques 20000 Calories, soit 10 fois plus que ce qui est nécessaire au corps humain. Et tous ces efforts sont récompensés à leur juste valeur : actuellement, Susan pèse plus que le poids total des quatre arrières de la défense du Manchester United !! Ou autant que trois bébés éléphants, mais c’ est moins classe à dire.

En tout cas, je ne peux que saluer la performance de Susan, qui, à chaque repas, doit choisir les "bons produits" pour se gaver d’ aspartame et de graisses hydrogénées saturées.

"Je fais un peu d’ exercices pour améliorer la condition de mes muscles afin de pouvoir continuer à me lever et à marcher". Et quelle lucidité chez cette femme pleine de volonté qui anticipe déjà sur les futurs problèmes liées à son poids.

Reveil matin sportif !

Son médecin l’a pourtant prévenu: Susan joue avec sa santé. Mais qu’ importe, Susan est décidée à braver tous les dangers afin d’ atteindre son but, et se sent comme une pionnière de la consommation. Elle espère que les générations futures ne s’ entêteront plus inutilement ni dans les salles de sports, ni dans les salons de coiffure, et que le surpoids sera bientôt la nouvelle tendance. Les courbes de l’ obésité chez les – de 12 ans partout dans le monde ( industrialisé ) semblent lui donner raison. Et lorsqu’ on lui glisse à l’ oreille, que même en Chine, l’ obésité gagne du terrain, Susan saute, heu, remue de joie à l’ idée que les tournois de Sumo arrive en Amérique…c’ est au Japon ? …Chine, Japon, Indes, Europe, de toute façon, partout où le capitalisme et la surconsommation avance, c’ est l’ obésité qui s’ installe.

 

Vive le sport!

 

Les Etats-Unis, premier laboratoire du monde occidental.