Je n’ ai jamais été fan de sa musique, qui a bercée mon enfance bienmalgré moi. Mais, au travers de ses textes, toujours plein d’ humanité,j’ étais sûr de la valeur de cet artiste immigré qui, à la différencede beaucoup, n’ a jamais tenté de se "francophoniser" et au contraire,a toujours assumé ses origines algériennes. Il y a quelques annéesmême, parce que j’ avais voulu le découvrir au-delà de son image"Drukerienne", j’ eu la satisfaction de constater qu’ il était unguitariste accompli.
Et au final, Enrico Macias était devenu l’ ami d’ ailleurs que tous nous aurions souhaiter compter parmi notre entourage. Et puis…

Et puis, premier revers, quand, lors de l’ élection présidentielle, il s’ était engagé pour Sarkozy. Bien sûr, tout comme Bigard l’avait fait, on a tous le droit de s’ engager. Mais le chanteur allait plus loin dans son "soutien", et cette pitoyablevidéo où il invitait le public en chantonner avec lui " Toi, Sarko, jeme sens bien dans tes bras " me dérangeait. J’ ai donc voulu enapprendre d’ avantage sur le coté "politique" d’ Enrico.

 

 

"Je voudrais expliquer que nous, la communautéjuive, n’ est derrière que son premier ministre, élu au suffrageuniverselle(..) Si Mitterand se trompe en recevant Arafat, çan’ est pas l’ existence du peuple français qui est en jeu. Tandis quenous Israêl, si on perd une guerre, c’ est toute notre existence quiest en jeu…"

Ainsi Mr Macias, algérien, musulman,"humaniste", choisissait de prendre le parti de l’ armée israêlienneplutôt que d’ un peuple musulman opprimé. Nous étions dans les années80. L’ artiste avait alors donné plusieurs concert à Tel Aviv, durantla guerre des 6 jours.

En 2005, au cours de concerts donnés dans la bande de Gaza, Shimon Peres, alors ministre israêlien le décore « pour son soutien à l’État d’Israël et à son armée tout au long de sa carrière »,plusieurs interviews prouvent d’ ailleurs sa sympathie pour Israêl. Maisce qui est vraiment condamnable, c’ est que cette sympathie concerneaussi l’ armée sioniste Israêlienne, responsable de tant d’ horreurssur le peuple palestinien.

Quelques années plus tard, face aux caméras de France télévision, le chanteurdemandait au ministre de l’ intérieur Sarkozy qui lui avait promis derégulariser tous les sans-papiers  de "tenir" ses promesses. Une bonnechose bien sûr, mais qui allait entraîner l’ artiste sur une voiebeaucoup moins souhaitable.
Devenu ami du président, il participe au dîner annuelle du Crif,association plus que contestable, et contestée par les juifs eux-même,et continu d’ apporter son soutien à l’ armée israêlienne.

SoutenirIsrael dans ses désirs de territoire est une chose. Je soutiens les "Israeliens" ou plutôt les juifs qui, comme toute l’ humanité, ont le droit à la terre et à lareconnaissance dans le monde. Comme toute l’ humanité, et donc comme les Palestiniens.

Soutenir ouvertement l’ armée Israelienne, l’ une des pires arméesd’occupation que le monde est porté, en est une autre. Surtout quand onse dit humaniste et citoyen du monde. On ne peut soutenir une armée etsouhaiter la paix dans le monde.

Tout comme Mr Sifaoui, si respectable quand il parle de sa religion et de ses concitoyens,soutenir la politique Israelo-sioniste, c’ est refuser de résoudre unesituation qui fait des morts tous les jours de chaque coté du mur dela honte.

"Il n’ y a aucune différence entre un palestinien kamikaze et un islamiste. Ce sont tout les deux des terroristes.", Mr Sifaoui

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