L’ affaire Moussa Sissoko / Toulouse Football club : Un mélange des genres

Cette semaine, nous avons appris que le joueur, international français, Moussa Sissoko, avait signé un pré-contrat avec l’équipe de Newcastle.

Olivier Sadran, président du TFC, a déclaré vouloir "mettre au placard" son joueur jusque la fin de la saison.

Eclaircissements sur cette affaire qui déchaine bien des émotions :

Il semble utile de rappeler, que selon les règles de la FIFA, un joueur, à qui il reste 6 mois de contrat dans un club, a le droit, de signer un contrat avec un autre club, qui prendra effet, au terme de ces 6 mois.

C’est le cas de Moussa Sissoko et du TFC. son contrat se terminant en juin prochain, il a, comme l’autorise le règlement, signé un contrat avec Newcastle.

Olivier sadran explique avoir signifié au joueur qu’il avait deux solutions : Soit accepter une offre de l’OM de l’été dernier qui comprenait une indemnisation financière pour le club ou prolonger son contrat, mais en aucun cas, partir gratuitement, sous peine de sanction sportive.

Un contrat, est fait pour être respecté, et cela dans les deux sens. Autant, le comportement de certains joueurs,qui même sous contrat, osent EXIGER de partir, est largement condamnable. Dans le cas présent, Moussa Sissoko ne fait rien de plus que remplir son contrat.

Juridiquement, un contrat avec une durée déterminée se termine très simplement à la fin de celle-ci. Aucune autre obligation ne peut être exigée. Jusque là, les deux parties ont respecté leurs engagements.

Le président Olivier Sadran ne peut s’appuyer sur aucune base légale pour justifier ses propos.

Il invoque bien évidemment s’être mis d’accord oralement avec le joueur et de l’avoir prévenu. Or quel est l’intérêt de faire des contrats si au final ce sont les paroles qui comptent.

Sissoko respecte son contrat, et même si cela n’est au final pas à l’avantage du TFC, c’est en quelques sortes les règles du jeu qui s’appliquent. Un contrat à durée déterminée est un risque à la fois pour le salarié et parfois pour l’employeur qui aimerait garder son joueur.

Lutter contre les footballeurs irresponsables qui ne respectent pas leurs engagements est une nécessité, mais l’affaire Sissoko ne dépend pas de cette catégorie.