Pas de réflexion d’actualité ce soir, mais un simple bavardage pour faire travailler nos méninges. Lisez à voix haute, et reconnaissez que le charme opère.

Je me souviens avoir écrit, il y a quelques temps, un article sur les raisons, qui poussaient chacun d’entre – nous à écrire sur C4N. Une autre raison peut expliquer cette rédaction compulsive : le plaisir des mots.

 

Aussi, si on aime jouer avec les maux de nos sociétés, l’exprimer en mots se veut alors une œuvre journalistique. Jouons avec les mots, et construisons le mémoire de la mémoire contemporaine. Comment est ce possible ? Le même terme au masculin et au féminin. L’orthographe serait hermaphrodite.

C’est ce plaisir aussi, qui participe à faire de cette œuvre, contrairement aux artisans avec le gros œuvre, un moment de plaisir égoïste. Mon mode de réflexion n’est certainement pas à la dernière mode, et la petite espace, utilisée pour composer ma première page, a fait de mon espace un terrain de jeu.

La greffe n’a pas pris, et je n’aurai jamais l’esprit de Cyrano, mais est-ce suffisant pour aller m’en plaindre à un greffe de tribunal ?  Est-il nécessaire de poursuivre cet inventaire à la Prévert, où le masculin devient féminin, et vice – versa ? Mais surtout, pourquoi ?

Pour le plaisir des mots, je vous dis. Faites un parallèle, et vous verrez qu’au féminin elle vous tiendra éloigné, alors que le masculin vous permet d’espérer…(Il faut se creuser les méninges).

Un enseigne de vaisseau, passant par là, m’a souligné à quel point la belle enseigne de mon point de vente préféré pouvait me perturber par son clignotement incessant à me concentrer. Je n’en eus cure, et remontant ma manche de chemise, je saisis le manche du marteau pour effacer cet intrus. Il se défendit, m’expliquant son désespoir :

          J’ai touché ma solde hier, et pourtant le solde de mon compte vire encore au rouge .

Il me fallait alors un peu de calme, et je vis passer le voile de l’incompréhension, avant que la voile du navire de Morphée ne m’entraine au loin.