Au-delà d’un restaurant, un concept porté par Jürg Stäubli. 

Investisseur aguerri, Jürg Stäubli compte à son actif de nombreux financements de projets liés à la restauration, dont celui du Citadin, qui a ouvert ses portes en septembre dernier. A vrai dire, au-delà d’une épicerie fine, c’est davantage un concept qui a vu le jour, dans le cadre d’une société, baptisée logiquement Citadin Concept Food SA. Le principe de ce restaurant consiste à regrouper une large sélection des meilleurs produits de plusieurs chefs étoilés, élaborés par un traiteur haut-de-gamme. Par rapport à l’établissement qui existait précédemment, créé en 2008, la qualité apparait donc en hausse, à l’inverse des prix.




Une renaissance née sous les auspices d’investisseurs compétents.

Pour Citadin Concept Food SA, Jürg Stäubli s’est associé à Olivier Gétaz, un autre financier doué, fin gourmet, et connaisseur de l’art culinaire. De fait, si la récolte de suffisamment de fonds pour lancer efficacement un restaurant n’est déjà pas une mince affaire, elle peut toutefois se révéler futile sans une réelle maîtrise du sujet. Concrètement, Jürg Stäubli – tout comme son partenaire – a acquis, au fil des ans, une véritable érudition en matière de restauration, lui permettant d’appréhender les attentes du marché, et donc de cibler au mieux ses investissements. Incontestablement, il s’agit là d’un gage de sérieux quant à la santé financière du Citadin. Et, lorsque celui-ci aura fait ses preuves, il ne serait pas surprenant de voir ouvrir d’autres établissements du même nom, en restant dans les frontières helvètes – au moins dans un premier temps. 

 

Un directeur jeune et ambitieux, et une offre très haut-de-gamme.

La gestion opérationnelle du restaurant a été confiée à Guillaume Gétaz – le fils d’Olivier Gétaz – dont les compétences (Ecole hôtelière de Lausanne), et l’envie de gagner, ont convaincu Jürg Stäubli qu’il s’agissait du meilleur choix possible. Il s’agit certes d’un jeune homme de 25 ans « seulement », mais qui n’hésite pas à « sortir du cadre » (en refusant des prix que lui-même jugerait excessifs), ni à afficher de grandes ambitions, à l’instar de ces mécènes. De plus, sa détermination lui a notamment permis d’obtenir une exclusivité remarquable. En effet, pour quiconque se trouvant à Lausanne, les produits de Benoît Violier ne sont disponibles qu’au Citadin. Ce restaurant propose également à ses clients les meilleures productions de Philippe Chevrier, et les assortiments d’Edgard Bovier et de RSH. Pour mieux comprendre l’importance de cette offre – à laquelle Jürg Stäubli a sans nul doute fortement contribué – il faut garder à l’esprit qu’elle ne regroupe pas moins de six étoiles du célèbre Guide Michelin.


Un lien particulier avec RSH, et un futur prometteur.

En outre, la renaissance du Citadin est une belle histoire pour RSH, car elle incarne l’aboutissement d’un objectif de l’un des trois fondateurs, Philippe Rochat, décédé avant d’avoir vu ce projet devenir réalité, mais qui en était à l’origine avec Jürg Stäubli. RSH bénéficie en outre d’une excellente réputation en matière de qualité gustative des plats préparés, et il en va de même pour les pâtisseries et les repas en bocaux faits pour être facilement emportés. Soulignons également que si, pour l’heure, le Citadin n’ouvre ses portes « que » pour le petit-déjeuner et à midi, la volonté de Guillaume Gétaz, de son père, et de Jürg Stäubli est de lui permettre rapidement d’accueillir des clients pour le goûter, puis enfin pour un service du soir. Enfin, il est prévu que le site Internet soit bientôt capable de gérer le e-commerce, avec la possibilité de commander une multitude de produits de premier choix en ligne.