Le sida est toujours présent, même s’il ne fait plus la une. Alors en ce 1er décembre, il est important de continuer à se protéger, et à donner pour la recherche.

 

Depuis la fin des années 1980, impossible de ne pas entendre parler du Sida, et si durant des années l’information et l’engagement étaient importants, aujourd’hui on a tendance à penser que le sida n’est plus une épée de Damoclès au dessus de nos têtes. Pourtant, le sida tue encore, même si le nombre des contaminés baisse, et les traitements qui permettent aux séropositifs de vivre sont très lourds. Le seul moyen de se protéger du sida reste la prévention: l’utilisation de préservatifs lors des relations sexuelles, et d’aiguilles à usage unique pour les toxicomanes. Et enfin le Pape s’y met et accorde l’utilisation du préservatif dans certains cas, une évolution, mais pas une révolution!

Il faut donc continuer à informer, surtout les plus jeunes, en ce qui concerne la sexualité à risque, c’est à dire sans préservatif. Les préservatifs se multiplient dans leur forme, leur texture et leurs gouts, pour les utiliser sans tabou, c’est devenu même un sex toy, qui participe au plaisir au lieu de le diminuer. Les femmes peuvent dorénavant choisir seule de mettre un préservatif, grâce au préservatif féminin. En cas d’urgence, c’est-à-dire un rapport non protégé et estimé à risque, il est possible d’obtenir dans un hôpital un traitement préventif de 4 semaines, et cela de façon anonyme et discrète. La recherche est également primordiale, et les dons servent à trouver enfin un vaccin. Les pays sous-développés restent les plus touchés par le virus du Sida, la situation peut alors être désastreuse. Le dépistage est incontournable, elle est réalisée la plupart du temps de façon très discrète, en cas de séropositivité, un traitement donné le plus rapidement possible est inévitable. Pour un don, rendez-vous sur le site de sidaction à l’adresse http://www.sidaction.org, il faut continuer à se mobiliser!