Le 06 Janvier, est une journée proclamée par l’ONU comme journée destinée aux orphelins de guerre. Ces enfants qui suite à des guerres incessantes aux quatre coins du globe ont perdu leur parents, leur famille, leur amis, leur proches. Ces enfants qui sont souvent les premières victimes collatérales de conflits armés, et qui subissent les conséquences au quotidien de querelles politico économiques ou encore de querelles politico religieuses. Ces têtes blondes qui n’ayant pas eu encore le temps de grandir se voient confrontés aux horreurs de la souffrance, de la mort, de la peur, de la guerre.

 

Oui en ce 6 Janvier, la journée est dédiée à ces enfants que la guerre et les Hommes ont rendu orphelins. Une journée de 24h, ou ces enfants sont pris en considération avant de sombrer à nouveau dans l’oubli des combats durant 364 jours. En cette journée, je vais laisser volontairement la parole à l’un de ses enfants, un parmi tant d’autre, qui part ces mots, s’adresse aux Hommes qui ont fait de sa vie un enfer solitaire :

 

                                                            Monsieuh le Président,

 

bonjour, je m’apel Jean et jé 10 ans. Je vou remerssi pour le bo drapo ke vou m’avé envoillé. Ce bo drapo o couleur de notre pays. Je vous écrit ossi pour vou dir ke je suis contan dent ce santre ou vous m’avé plassé suite o dépare de papa é maman pour la guère. Je sui si fièr deux ceu son mé héro é il resteron dent mon coeur pour toujoure mèm si je sé ke je ne lé reverè jamé. Ils me mankent mais de la haut je sé kil me surveille. Je sui trist ke nou aillon perdu la guère car jé l’impression kil son mort pour riun. Kom lé parent de mon copun Nicola qui vi avek moi o santre ki euh son mort dent la guèrre davent. Je ne me sang pa seul o centr car tou mé copain sont kom mois. Lheure paran son more pendan la guèrre euh ossi. Ojordui ya un nouvo ki è arrivé, cé parent son more passkil ont ressu une bombe de not armé…Il na pas u dchance non plus..

 

merssi en tou ka Monsieuh le Présidant, kar pour ke notr pays soie le plu fore du monde, y fo continué a fer la guère, é moi sa meu fé dé kopun..

 

 

                                                                                                                           

                                                                                                                                       Jean

 

ps : fête pô atenssion ô fote.

 

                                                          

                                                         

 

Bien sûr cette lettre n’est pas réelle, bien sûr cette dernière est fausse. Mais cette lettre aurait très bien pu être écrite par l’un des nombreux enfants qui subissent la guerre jour après jour, et qui pour le plaisir de certain Hommes et l’égo de certains autres, payent un lourd tribu sans que personne ne s’en soucis réellement. La guerre tue sur le champs de bataille, la guerre tue des civiles innocents, mais la guerre tue aussi des familles et crée des orphelins. Alors pourquoi continuer à faire la guerre? Pourquoi continuer à détruire des familles entières pour obtenir une éphémère et inutile victoire?Que répondrons nous aux enfants orphelins du guerre lorsque l’heure des questions sera venue? Quand ces enfants demanderont pourquoi leur parents sont morts et ce qu’ils avaient fait de mal, que leur dirons nous? Que ceux ci n’ont rien fait de mal et que c’est l’ennemi le méchant? Mais le méchant sera il réellement celui qui aura tué les parents de ces enfants ou le gouvernement qui les aura envoyé faire cette guerre? Ce sont les Gouvernements qui créent les guerres, mais se sont les Hommes qui meurent sur le champs de bataille.

 

Trop d’enfants sont victimes de la folie des Hommes au quotidien, des enfants qui n’ont fait que demandé à vivre en toute quiétude, loin des obus et autres bombes. Loin des sirènes d’alertes, des cris, du sang, de la mort, des bombardements, etc… Des enfants qui pourtant sont tout aussi victimes des guerres, mais des victimes silencieuses, des victimes collatérales dont on ne parle pas, et dont on cache l’identité, car si l’opinion pensait aux enfants victimes, la guerre aurait elle vraiment lieu?