Journal d’un fantôme [1ère Partie]

Voici le récit fictif inspiré, de fait, de lieu et de personnages réels. Il relate la réalité du système concentrationnaire nazi et rappelle cette réalité à tous ceux qui oseraient la renier. En voici la première partie [Suite publiée chaque semaine].


 

 

Je m’appelle Chiviona Cohen, j’ai 17ans, Chiviona signifie l’égalité, on est tous égaux dans le droit de vivre.

Ma mère est allemande et mon père est français, je vivais à Limoges. J’ai une sœur de 7ans et un petit frère de quelques mois. Les Allemands sont venus nous chercher par un soir d’août 1942, le 29.

Ils nous ont fait quitter la maison, moi et ma famille. Nous étions entassé dans une grande camionnette, ma petite sœur parlait avec le petit voisin qui lui aussi était là. Ils parlaient du « Pitchipoï », c’est comme ça qu’ils appelaient l’endroit où nous allions, ils s’imaginaient un pays inconnu où la vie serait différente et peut être heureuse. C’est ce qu’ils croyaient, maman ne leur avait pas dit, un jeune de notre village nous a expliqué que là où nous allions, il faudra être courageux car ce sera très dur. Plus le temps passait, et plus il faisait chaud en cette journée estivale, nous avions tous soifs, les plus petits commençaient à hurler de peur, ils ont vite compris que le Pitchipoï n’était pas ce qu’ils pensaient.

La nuit tombée, la camionnette s’arrêta. Nous sommes arrivés. Camp de Nexon. Ma sœur a retrouvé une petite copine : Jeannine Aronowicz. Depuis ce jour, je ne l’ai jamais revu, dieu seul sait ce qu’elle est devenue…

 

3 réflexions sur « Journal d’un fantôme [1ère Partie] »

  1. J’ai lu le récit fictif de Chiviona Cohen.J’aimerai savoir comment elle a obtenu le nom et prénom d’Aronowicz Jeannine parce que cette histoire c’est la mienne.En effet en Aout 42 j’avais 3 ans et nous avons été arretés avec mes parents et transfés au camp de Nexon.Merci de me répondre. Jeannine

  2. Bonjour Chiviona Cohen est inventée, ce récit a été écrit dans le cadre du concours national de la résistance, j’ai trouvé ce nom aux archives et j’espère que cela ne vous à pas véxée d’avoir été publiée dans cette histoire, sans votre accord, puisque je ne pensais pas que vous étiez encore vivante. Je suis très honoré que vous ayez passé du temps à lire ce récit, et si vous le voulez bien, je vous communique mon mail : [email protected] si vous souhaitez vous entretenir avec moi j’en serais très heureux. Au passage, j’ai obtenue le 9ème prix remi par Thérèse Menot. Cordialement

    Si seulement j’avais pu faire votre connaissance plus tôt !

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