Alors que la flamme olympique vient d’arriver sur les lieux, la fébrilité augmente dans la capitale britannique. C’est la troisième fois que nos amis anglais organisent les jeux mais cette fois c’est malheureusement au détriment de Paris. Mais soyons beaux joueurs, souhaitons-leur une grande réussite.
Aux Jeux Olympiques, le sport star, c’est l’athlétisme qui symbolise la devise des jeux : « plus vite, plus haut, plus fort ». C’est dans le stade qu’on attend les plus grands exploits et les plus belles émotions. Certains moments sont attendus plus que d’autres et la finale du 100 mètres masculin est incontestablement la course la plus regardée dans le monde entier. Le dimanche 5 août à 21h50 s’élanceront les 8 hommes les plus rapides du monde. Le Jamaïcain Usain Bolt sera-t-il toujours le plus fort ? Rien n’est moins sûr, sa domination n’est plus aussi évidente et il a dû s’incliner, il y a peu, face à son compatriote Yohan Blake. De leur côté, les Américains possèdent de sérieux atouts qui pourraient inquiéter sa Majesté Usain 1er : Justin Gatlin semble revenir à son meilleur niveau et Tyson Gay court régulièrement sous les dix secondes. Quant à notre Christophe Lemaitre national, s’il reste le meilleur sur le vieux continent, il devra déjà s’estimer heureux s’il parvient en finale. Il a sans doute plus de chances dans le 200 mètres.
Les chances françaises de briller sont rares donc il ne faudra pas rater le saut à la perche où Renaud Lavillenie est le favori logique. Il est régulier au plus haut niveau mais on sait que le saut à la perche est une discipline où il faut être le plus fort le jour J. Il a démontré par le passé qu’il a les nerfs solides.
Au 3000 mètres steeple, Mahiedine Mekhissi est un bon compétiteur et il pourrait faire bonne figure contre les inévitables Kényans. Chez les dames, Antoinette Nana Djimou aura de réelles chances de briller en heptathlon si elle répète les mêmes performances qu’aux récents championnats d’Europe.
La délégation française espère ramener plus de 41 médailles pour faire mieux qu’à Pékin en 2008. L’objectif est ambitieux mais c’est tout le mal qu’on leur souhaite.