Sur le flanc de la colline

J’irais mourir

La rose et ses épines

J’irais nourrir

 

Loin des hommes malades

Je partirai

Rappelé à la terre froide

Je danserai

 

Affranchi de mes semblables

Un sourire

Offert à ce monde arable

Bientôt libre

 

Dans la nuit étincelante

J’abandonnerai

Mon espèce démente

Je mourrai

 

Alors, dans les larmes de leur corps

Je renaîtrai

Offrant un infime réconfort

Vous me suivrez.