La rentrée scolaire approche à grands pas et les cartables pointent le bout de leur nez. Finies les vacances estivales et retour à la case éducation pour des millions d’enfants en quête de connaissances.
Tomate, Foulard, Cercle Infernal, le Cafouillage, Jeu de la Canette, Jeu de la Ronde, Mort Subite, etc … tous ces mots ne vous parlent peut être pas aujourd’hui, ou alors peut être seulement certains d’entre eux. Pour autant, tous ces mots font références à des jeux terribles qui hantent les cours de récréation notamment, et qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
Tous les ans, c’est presque une tradition, les jeux de récréation font des dizaines d’émules et sont un vrai facteur de sociabilisation des élèves qui pratiquent ces jeux. Jadis, billes et calots avaient la part belle entre les heures de cours, puis vint le tour des pogs, carte à thèmes, carte panini à collectionner, etc …
Pourtant, si tous ces jeux bon enfant, continuent de trouver écho aux inter classes, d’autres formes d’amusements, font elles, petit à petit leur chemin dans les têtes de nos bambins avec des conséquences parfois dramatiques.
En effet, chaque années ,des dizaines, voir des centaines de gamins se retrouvent à pousser les portes des urgences hospitalières suite à des dérives de jeu de « récré » qui ont mal tourné et qui ont été mal géré par les investigateurs de ces amusements.
Après que moults études aient été faites ces derniers mois, il convient de dire, qu’il existe à ce jour, deux formes de participants à ses jeux. Dans un premier temps, les participants contraints et dans un second temps les participants Intentionnels.
I/Les Participants contraints :
Ce type d’enfant, est en réalité, une victime, c’est à dire qu’il est désigné par un autre élève, voir un autre groupe d’élève pour subir malgré lui, les sévices de ces congénères. Ces sévices pouvant aller, des brimades, aux coups les plus terribles, voir aux tentatives d’asphyxie. Ces élèves sont de manières générales des enfants plus réservés et moins entraîné par les émulations de groupes, ou encore des élèves considérés comme différents par les autres, pour des raisons physiques, économiques, religieuses, voir même raciales. Ceux ci sont aussi généralement, des enfants plus timides, plus faibles, voir plus anxieux.
Les exemples :
Les « jeux » les plus courants, auxquelles sont exposés les participants non investigateurs, sont :
Le Jeu de la Ronde, ou les assaillants crée une fausse bagarre dans le but d’attirer physiquement leur victime et se jeter sur elle le moment venu, pour la rouer de coup.
La Mort Subite, ou les agresseurs désignent une couleur au hasard, et se ruent sur l’enfant de la cour qui porte le plus cette couleur afin de le rouer là encore de coups.
Le Happy Slapping, ou les agresseurs giflent une personne au hasard en la surprenant, pendant que leur complice filme la scène depuis son mobile.
Le Cafouillage, jeu pendant lequel un élève est désigné complètement au hasard et ou, au signal donné par le meneur, tout le monde se jette sur lui pour le frapper.
Le Petit Pont, qui a pour but de désigner un élève parmi un groupe d’élèves et se ruer la encore sur lui au signal du meneur de jeu pour le rouer de coups.
Tous ces jeux comme nous l’avons vu parmi cette liste, ô combien exhaustive, ont pour but d’humilier un élève au hasard, et de lui faire le plus de mal possible, autant physiquement que moralement. Seul les coups comptent et l’effet de bande est le principal Leitmotiv pour rallier ces groupes de jeunes meneurs de zones qui font la loi parmi les cours de récréation au nez et à la barbe des surveillants qui souvent sont dépassés par ce problème et ne peuvent que constater les dégâts une fois le jeu terminé.
II/ Les Participants intentionnels :
Ce sont les catégories d’enfants les plus difficile à reconnaître car le plus souvent lorsque le jeu tourne mal, de grands drames peuvent apparaître et ce sont littéralement des vies entières qui sont brisées pour avoir satisfait à un jeu dont les risques n’étaient peu ou pas connus. Les types de caractères les plus souvent retrouvés dans cette catégorie de participants sont les élèves qui suscitent les convoitises et qui sont jalousé (par exemple bon résultats), et qui de peur de se retrouver isolés, veulent prouver qu’ils sont comme tout le monde, connaissant les risques qu’ils encoure. Il s’agit aussi d’élèves qui ne veulent pas décevoir leurs copains, ou encore d’élèves ayant notamment peur de refuser le défi du « Cap ou pas Cap » qui à la base est un jeu enfantin, mais qui peut très vite lorsque les participants y prennent goût, devenir terrible dans les défis proposés.
Qui plus est, cette participation, permet aux jeunes intentionnels de briser les barrières de l’enfance en prouvant qu’ils sont déjà des hommes, notamment pour les garçons, désireux de faire ainsi étalage de leur force physique, de leur courage face au danger, rattachant donc ces pratiques à des sortes de rites de passage du monde de l’enfance à celui des adultes.
Les exemples :
Les divers jeux qui rentrent dans la catégorie des participants intentionnels sont :
Le Cercle Infernal, jeu ou les participants se font passer plus ou moins habilement un ballon et ou celui qui n’arrive à l’intercepter est rouer de coup par l’ensemble des participants.
Le Jeu de la Canette (aussi appelé « Pont Massacreur »), ce jeu à pour but de se faire passer une canette ou un ballon à l’intérieur d’un cercle d’enfants, et celui qui voit le ballon passer entre ses jambes, devient victime et se fait molester par l’ensemble des joueurs.
Le Jeu de la Tomate, un jeu bien souvent mortel qui rentre dans la catégorie des jeux d’asphyxie. Jeu ayant pour but d’effectuer une compression sur le sternum d’un volontaire, jusqu’à l’évanouissement de celui ci, afin que il puisse à son réveil, fasse part de ses sensations et de ce qu’il a vu durant son absence. Un réveil qui parfois n’a pas lieu, faute d’oxygénation du cerveau, ou qui peut conduite à de graves séquelles encéphaliques.
Le Jeu du Foulard, sans doute le jeu le plus tragiquement connu, parmi ceux évoqués précédemment. Jeu qui consiste à freiner, voir couper l’afflux de sang au cerveau, par compression de la carotide, le plus souvent au moyen d’un foulard, ou d’une cravate, afin de ressentir des visions hallucinatoires. Un jeu qui remonterait à l’Antiquité, mais qui, mit entre les mains de bambins peut avoir des conséquences dramatiques et morbides.
Voici donc quelques uns des jeux les plus pratiqués par nos élèves intentionnels, et comme nous pouvons le constater, un cran supplémentaire est passé dans l’échelle de la violence. Ces pratiques ont pour but pour les participants, de découvrir de nouvelles sensations et de prouver aux autres, la force qui les habitent ainsi que leur courage face à la prise de risques, quit à basculer dans l’autodestruction voir l’automutilation.
Peut on prévenir ces comportements ?
Il s’agit en réalité, d’une question alambiquée, car il est plus que probable que l’enfant à qui la question va être posée n’est pas connaissance de ses activités, et les essayera pour en connaître les effets, afin de défier comme cela est souvent le cas à l’adolescence notamment, ou même lors de la pré-adolescence, l’autorité parentale. Maintenant, il est vrai que l’information se doit malgré tout d’être effectuée, et une campagne d’information, spécifique aux diverses tranches d’âges (écolier, pré-adolescence, adolescence) pourrait être le bon compromis entre information et stigmatisation.
Une telle campagne pourrait effectivement permettre aux écoliers notamment ainsi que au pré-adolescents de renier ce genre de pratiques barbares, mais il est peu probable cependant, que cela ai un impact chez les adolescents qui sont une catégorie tout à fait à part, en recherche perpétuelle de prise de risque ou de nouvelles expériences interdites bien que ceux ci aient pourtant connaissances des risques encourus. Chez les Adolescents, c’est justement cette prise de risques connue que recherchent le plus les participants, l’émulation et l’adrénaline désirées par ceux ci étant leur principal Leitmotiv.
Pour ma part, je suis d’avis que la meilleure des campagnes d’informations pour lutter contre cette escalade de violence juvénile, doit être incitative et non pas moralisatrice. Celle ci devant amenée à la réflexion ,aux débats et ne devant pas, avoir pour seul rôle celui d’informer ou de donner l’impression d’être moralisatrice.
Il faut que nos enfants stoppent cette escalade de violence, car dans le cas de participants contraints, les victimes se trouvent pris à mal par une bande, juste pour le plaisir de ceux ci, tout cela pouvant avoir des conséquences graves, autant physiques que psychiques sur les victimes, les emmenant dans les cas les plus extrêmes jusqu’à la paralysie, voir la mort. Dans le cas, des participants intentionnels, les conséquences là aussi sont dramatiques voir morbides, ceux ci agissant le plus souvent seul dans leur coin, voir même à leur domicile, prenant tous les risques pour faciliter leur sociabilisation et pour relever des défis toujours plus idiots. Un véritable fléau donc qui ne cesse de polluer les salles d’éducations de nos enfants, rendant l’école tout à fait insécurisée pour eux.
Bye Supertitom,
excellent post !
Tout débute dans la cellule familiale, et là il faut bien reconnaitre la problématique, familles recomposées, parents absents, je m’en foutisme…
Malgré tout je suis de ton avis, le côté moralisateur est à proscrire, cela ne peut qu’inciter le contraire du but recherché. La cellule familiale n’est certes pas à l’honneur dans nombre de familles, mais je reste persuadé que le corps enseignant ne fait non plus face à ce grave problème, ou alors du mauvais côté…
Une campagne d’information…là il va falloir trouver les mots justes, peut-être (pour les plus jeunes) d’une manière ludique, avec l’appui d’une thématique bien élaborée…
Tout réside dans la communication et surtout dans la qualité de cette communication !
Bye à plus.
Michel
[b][u]Jeux de mains Jeux de vilains![/u]
complet et bien écrit, le style ne peut que me plaire, j’y retrouve quelques « accents » d’humeurs exprimées de temps en temps quand le sujet le permettait, mais surtout quand j’étais au bord de la révolte.
Hors, la révolte contre ces jeux malsains, on la sens, certes dans votre texte, mais quelle différence faites vous entre moralisation et « l’incitation » ?
Je pencherai pour la prévention, c’est à dire expliquer à nos jeunes les dangers physiques, mais aussi psychiques, qu’ils peuvent infliger à ce que l’on appelait dans le temps le « soufre douleur », d’une classe.
Et comme le dit Michel, l’éducation parentale, en amont, le respect de l’autre, doit être primordial.
Cessons de demander systématiquement aux enseignants de se substituer aux parents dans leurs rôle éducatif.
Même si les leçons de morale sont redevenues indispensables.
Le travail des femmes, a fait beaucoup de tort à l’éducation parentale.
ps : Supertitom, je ne sais si c’est le fait d’être à la retraite, mais il me semble que de nouveaux jeux dangereux ont été inventés ces dernières années.
J’en étais restée au jeu du foulard…
Au Plaisir de vous lire, j’ai un peu l’impression d’être « chez moi ici, et j’aime çà!
Car la qualité est au rendez-vous à chaque fois
Amicalement
Sophy[/b]
Merci à tous les deux pour vos gentils compliments.
IL est vrai qu’il est facile d’imputer la raison de ces agissements au corps enseignant ou aux noyau familiale.
Concernant, ces « jeux »,il est vrai qu’ils font à nouveau état d’un rapport de force malsain entre les plus forts et les plus faibles ce qui engendre à nouveau une marginalisation de certains élèves. Qui plus est, les victimes contraintes de ces nouveaux agissements terribles, ont il est vrai bien souvent du mal à remonter ensuite la pente, souffrant il est vrai de blessures physiques pouvant être très importante, mais aussi de blessures psychiques terribles et difficile à éclipser.
Alors oui les parents ont un rôle prédominant pour enrayer ces mouvements, et oui il faut arrêtez de demander aux enseignent de jouer les parents de substitution car leur rôle n’est pas là, mais pour autant comment aborder un tel sujet sans provoquer comme je le disais dans l’article un effet boomerang à savoir tenter l’enfant malgré nous à se tourner vers ces « jeux »? La morale n’est pas une solution car faire la morale à un ado ou un pré ado peut avoir l’effet inverse de celui escompté, mais l’information ciblée est je pense pour moi la meilleure des démarches, information qui dénombre les risques, par exemple au travers de témoignages, mais qui ne cherche à faire passer un ordre mais un message clair et précis..Difficile de parler avec des ados, et chaque mot doit être vraiment pesé et précis pour ne pas découler sur un message mal compris et au final dangereux..
Michel, je suis parfaitement d’accord avec vous, en effet, tout passe par la communication et c’est cette communication, à condition quelle soit comprise et entendue qui est la solution à de nombreux maux. Un véritable dialogue doit s’installer entre les interlocuteurs pour que la compréhension se fasse, et il faut à tout prix éviter un monologue qui serait non entendu..La Communication, est essentielle et ce n’est pas moi qui vous direz les contraires..sourires..
Sophy, c’est toujours un plaisir pour moi de lire vos commentaires si argumentés et plein de vécu et de bon sens..Une vraie belle plume.
Je suis par ailleurs ravi que vous preniez autant de plaisir à lire mes articles et que vous vous sentiez aussi bien en les lisant. Merci à vous pour tes ces beaux compliments, et je ferais le nécessaire pour continuer à vous satisfaire toujours un peu plus..
Amicalement
Tom
Re bonjour Tom !
Bon, j’hésite… mon grand est scolarisé en maternelle… je crois bien que je vais opter pour les cours par correspondance ;D
Plus sérieusement, je pense que de tous temps certaines violences à l’école ont existées. Le bizutage est un exemple, les « souffres douleurs » de certains petits caïds à cause d’un physique « hors norme »… Les enfants peuvent parfois être très durs entre eux, mais là… on arrive à des extrêmes qui font vraiment peur pour la sécurité de nos enfants !
La cours de l’école est le reflet miniature de nos sociétés dites « modernes ». Une violence qui va crescendo. Je ne suis pas certaine que l’on puisse imputer cela aux enseignants car la vie s’apprend en premier lieu à la maison ! Et si la maison ne tient pas son rôle alors ça donne la liste de ton excellent et effrayant article.
L’enseignant a pour rôle de transmettre un savoir et d’aider l’enfant a s’intégrer dans un groupe, apprendre en quelque sorte la vie en communauté (pour ceux qui n’ont pas la chance de faire parti d’une fratrie). Mais comment inculquer cette notion de groupe à un enfant à qui personne n’aura appris l’essentiel : la valeur du respect d’autrui, son intégrité morale et physique ?
Ange
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Bonsoir Ange et dans un tout premier temps, merci pour votre commentaire et pour vos compliments.
Vous soulevez là une excellente question à vrai dire, car il est vrai que les valeurs de respect notamment s’inculque lors de l’éducation parentale à savoir notamment durant la petite enfance et l’enfance de manière plus générale. Cependant, les enfants comme vous le narré si bien sont effectivement parfois très dur entre eux, et il est vrai que certains caïds n’hésitent pas à faire étal de leur force pour imposer leur présence dans la cour de récréation. Une autre question à vrai dire me taraude l’esprit, à savoir, que les enfants sont de plus autonomes et doués à la fois en informatique et dans le système « D » et que de part le fait son assujettis à bien maîtriser les divers outils de communication comme l’internet ou la télévision. Ma question arrive. Lorsque l’on voit l’étal de violence proposé actuellement par certain programme télévisé notamment aux diverses heures de grandes écoutes et surtout depuis l’avènement de la TNT, est il concevable de penser que la télévision proposant cette violence est indirectement responsable de la violence vu dans les cours de récréation?
Je m’explique. Pour avoir côtoyer, et pour côtoyer toujours de jeunes enfants, j’entends par là compris dans une tranche d’âge de 7 à 12 ans, je m’étonne de voir que ceux ci regardent des programmes comme la série « Higlander » ou encore les films comme « Star Wars », « Le Seigneur des Anneaux » et adulent notamment des personnages de dessins animés comme « Spider Man », « Wolverine », etc … qui sont des personnages ainsi que des programmes dont le nombre de morts et d’assassinat bat son plein sans être dissimulé. Prenons l’exemple de Higlander ou le personnage tranche des têtes à chaque fin d’épisode; ce type de programme à t’il vocation à être regardé par un public jeune?
Alors rassurez vous Ange vous pouvez laissez vos enfants dans le système scolaire classique, car je pense que vous saurez les préparer haut là main à ce type de tracas.Sourires
Amicalement
Tom
Merci Michel pour cette vidéo qui illustre parfaitement mon article, et qui démontre bien l’excès de ces jeux.
Cela prouve bien que ce genre d’agissement peut toucher même les enfants les plus politiquement correct (pardonnez moi l’expression, je ne trouvais pas le terme adéquat), et que la méfiance doit être de mise.
Amicalement
Tom
Bonjour Tom,
Effectivement l’avènement de nouvelles technologies rendent également la tache bien difficile à certains parents. Désormais, quasiment tous les jeunes possèdent un telephone portable avec appareil photo, caméra et accès internet. Ils communiquent sur Facebook et sur MSN. Outre un contrôle sur la télévision et sur ordinateur, il devient également ardu de filtrer les contenus auquels ils ont accès sur leur téléphone, qui sait tout faire… sauf le café…!
Pour ce qui est des programmes tv, il faut être très vigilant, car les contenus sont parfois trompeurs. La télévision peut s’avérer être un bon support si utilisé à bon escient. Mais il est vrai que malgré une signalétique présente dans les programmes, je la trouve souvent peu adaptée, car la sensibilité de chaque enfant est différente.
Au final la prévention est primordiale et en même temps compliquée, car ne s’adressant pas à des enfants ayant le même âge, le message à faire passer doit être adéquat. Et la meilleure des prévention reste malgré tout la cellule familiale!
Ange
Oui toute la difficulté est là en réalité. Certes le message familiale est de loin le plus important à l’éducation des enfants, mais si l’on considère l’impact des médias sur leur intellect, alors peut on dire que la société au sens large du thème doit se responsabiliser pour l’éducation des enfants?
Que verriez vous comme prévention pour réussir à prévenir ces enfants du risque sans les tenter de faire seul ces jeux? Question cornélienne pour ma part je dois bien l’avouer..
Tom,
Je suis également très perplexe quant à une campagne de sensibilisation efficace.
Le public des très jeunes enfants est plus aisé à toucher, mais comment faire passer un message sur les violences sans être violent ?
Pour ce qui est des adolescents, c’est beaucoup plus délicat, car bien souvent l’interdit est très tentant… Comment faire ? Aucune idée.
Quand on voit les spots de prévention routière, ou de prévention sur les dangers du tabac (rien de comparable, mais il s’agit bien de prévention) et le peu d’impact sur les usagers, on peut tout à fait imaginer la délicatesse d’un message de prévention à l’attention d’enfants qui subissent ces violences. Pour eux, en parler est déjà très difficile alors comment les pousser à le faire ? Encore une fois, je sèche !
Quant à la responsabilisation des médias, j’ai cru à un moment que cela venait tout doucement et finalement c’était une erreur de ma part ! L’intérêt pour eux est avant tout les retombées financières et l’audimat. Peu de chaines prennent réellement en compte leur responsabilités vis-à-vis du plus jeune public.
Par exemple, face au surpoids infantile, un bandeau « mangez bougez…etc » est une bonne idée. Le problème est que ce message passe sous des spots publicitaires pour toutes les « cochonneries » (pardonnez moi du terme) que la plupart des enfants aiment manger. Alors l’intention est louable, mais existe-t-il un réel impact ??? Laissez moi en douter un peu !
Ange
Ton article est clair, instructif et tellement effroyable!
Je suis maman de 3 enfants qui vivent ler vie, dont une fille a 3 enfants et va commencer à avoir peur que ses propres enfants soient victimes de ces jeux
Je suis encore maman de 3 enfants en bas âges, et j’ai peur aussi qu’ils leur arrive malheur à l’école !
J’essaye de rester le plus vigilante possible !
Mais la vigilance ne suffit pas contre la stupidité d’autres jeunes qui n’ont pas d’âme !!
Ange,
Concernant les médias il est vrai que les spots ont été la bienvenue pour le tabac notamment et l’alcool au volant entre autre, mais ces spots, sont des spots payés au prix fort par l’état, et les médias qui s’en font les relais ont fait cette prévention publicitaire au donneur d’ordre à savoir l’état.
Maintenant tu as raison sur la problématique de ce spot pour la violence dans les cours de récré, car interdire une chose est concevable mais risqué, je dirais même qu’il n’est pas interdit d’interdire, mais qu’il est interdit de laisser faire (Quel joli slogan!!Sourires).
Pour ce qui est du spot sur les risques d’obésité il est vrai qu’il est présent mais probablement peu efficace et remarqué (malheureusement!!).
En tous cas, chose qui est sûr c’est que la prévention est essentielle tout comme l’information mais comment faire? Tu as une idée?
Amicalement
Tom
Sybille,
Merci pour ces compliments concernant mon article.
Concernant tes enfants, je comprends tes craintes étant moi même papa, mais pour autant, on ne peut que faire confiance au système scolaire n’ayant pas d’autre choix. Je sais que ces phénomènes font terriblement peur, mais pour autant tout cela n’as pas lieu partout (et heureusement).
IL faut effectivement que tu restes vigilance et pour ma part, je pense que instaurer un dialogue très tôt avec nos enfants peut être une demi réponse à cette question. Qu’en penses tu? Tu ferais comment toi?
Amicalement
Tom
Je peux juste te dire que si je vois que ces jeux arrivent dans l’école de mes enfants, je retire mes enfants de l’école, et je leur fais la classe moi-même…un genre de grève!
Si aucune solution n’est trouvée, j’y passerai les haures qu’il faudra, mais mes enfants feront l’école à la maison !
Je tiens trop à eux pour les laisser en danger !
Et je te comprend à un point que tu n’imagines même pas Sybille..j’agirais exactement de la même façon, tout en sachant cependant que l’école étant une notion obligatoire il paraît difficile de dé-scolariser un enfant aujourd’hui, non?
Pour ma part, ma fille est toute ma vie, et je ne sais pas de quoi je serais capable si il lui arrivait quelque chose. Espérons que cette jeunesse vandale lève le pied car à ce rythme ou cela s’arrêtera t’il?
Tom
Tom,
J’essaie d’éduquer mes enfants dans la discussion. Je tâche de prévenir des dangers que je vois et lorsque je sens que quelque chose ne tourne pas rond, je donne la parole et ouvre le « débat ».
Le problème c’est qu’un enfant ne dit pas forcément quand ça ne va pas bien. Il faut savoir repérer les signes qui démontrent un mal être ou une situation qui le dérange. Ce n’est pas toujours évident car le monde de l’école est son monde et pas celui des parents. Nous ne sommes pas présents pour voir ce qu’il s’y passe et c’est à cause du malheur des autres (je parle des cas médiatisés de décès liés à ces jeux) que nous nous rendons compte des dangers des cours de récréations.
Je ne sais pas à quel moment je parlerai à mes enfants de ce genre de « jeux » (ils ont 5 mois et 3 ans et demi). Je pense que je le ferai lors de l’entrée au primaire. Ce sera très délicat car ce n’est pas évident de prévenir un enfant de ces dangers sans le faire angoisser.
Je n’ai aucune solution miracle, si ce n’est peut être d’en parler dès le plus jeune âge, car pour les adolescents, c’est souvent l’esprit de contradiction qui prime.
Une prévention par des professionnels (médecins, professeurs, encadrants ou peut être parents d’enfants victimes de ces « jeux ») pourrait être fait dans les petites classes. Mais sans pour autant les traumatiser. A l’entrée du collège aussi, où les enfants sont encore « réceptifs ».
Après je n’ai plus d’idées… Quelles sont les tiennes ?
Ange
Non, l’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est!
Tu peux faire l’école à la maison à partir de 6 ans jusqu’à 16 ans, avec le CNED par exemple, et l’enfant doit passer des examens trimerstriels pour voir où il en est !
Sybille,
merci pour cette précision que j’avoue aisément je ne connaissais pas. Tu m’a appris quelques chose de très intéressant je doit bien le reconnaitre.
Pour ma part, j’adorerais pouvoir enseigner à ma fille mais je reste vieille école malgré mon jeune âge (oui il faut le rappeller…sourires..) et malgré les dangers qu’elle représente, je pense, et surtout malgré tout continue à penser que l’école reste un très bon facteur de sociabilisation et d’échanges.
Oui les dangers sont présents et cela de plus en plus souvent, mais que faire? Faut il choisir entre l’assurance d’une bon enseignement diligenté par un professionel et le danger que représente actuellement les dérives des cours de récréation? Je ne sais quoi choisir à vrai dire…j’en reste perplexe, mais malgré cela la question ne cesse de me tarauder l’esprit.
Tom
Ange,
je comprends tes craintes, et il est vrai que « trouver » le bon âge pour parler de ces dérives aux enfants peut être assez difficile. Tout dépend je pense du degré de réflexion de l’enfant notamment, ainsi que de son aptitude à être réceptif aux dires de ses parents.
Pour ma part j’ai une fille de 2 ans 1/2 comme vous le savez, et je ne sais quand le moment de l’informer de tous cela sera le bienvenue. D’ailleurs, il y a t’il un bon moment?
Je veux dire, quand sait ont que le bon moment de les prévenir de ses dangers est arrivé?
Pour ce qui est des adolescents je rejoins ta position, et principalement ton point de vue,à savoir que ceux ci sont une démarche de contradiction de l’autorité parentale généralement, et que faire venir le débat à ce moment là est difficile, car celui ci peut par défiance, tenter l’expérience et s’en enivrer quit à perdre gros.
Maintenant il est vrai que « grâce » aux médias nous sommes informés de ces drames mais que les enfants victimes de ces agissements, d’autant plus quand il s’agit d’enfants contraints, se terrent dans leur mutisme et ne font pas état de leur mal être.
Concernant mes idées je pense effectivement qu’il faut mettre en place une information argumentée non moralisatrice. Cette information doit être effectuée par tous les acteurs de la vie de l’enfant à savoir les corps institutionnels tel que les corps enseignants, les politiques, les médias, et bien entendu les parents. Pourquoi ne pas sensibiliser les enfants par des projets scolaires simples par exemple? Ou encore par des slogans publicitaires simples? A vrai dire je fourmille d’idée au fur et à mesure que je me penche sur le sujet mais celles ci seront elles suffisantes et auront elles la portée escomptée?
Tom
Supertitom,
Tu te rendras compte dès la première année d’école que la violence est dans la cour !
Les petits imitent les grands !
Tom,
Effectivement, il n’y a pas d’âge précis pour prévenir des dangers de la violence. Un enfant éduqué dans le respect des autres ne comprendra pas que de tels jeux puisse exister. Sa maturité pourra permettre d’en parler ouvertement avec lui.
Et comme le dit Sybille, la violence se découvre aussi dans les cours de récréation de maternelle.
Mon ainé a été scolarisé l’année dernière a deux ans et demi. Il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour apprendre à mordre, jouer à se tirer dessus et découvrir Spiderman ! Le rôle du parent est de lui apprendre à faire la part des choses et de ne pas reproduire la violence. Et pourtant, expliquer à un tout petit qu’il ne faut pas répondre à un coup est parfois bien difficile car lui il veut se défendre !
Quant à tes idées de prévention, je les trouve très intéressantes ! Le fait d’intégrer un projet scolaire sous forme de prévention peut s’avérer impactant car les enfants aiment ce qui est ludique et se rappellent des messages passés. Et l’essentiel n’est pas de se demander si cela pourrait avoir un impact (dans un 1er temps) mais plutôt de ne pas s’arrêter et de continuer de réfléchir à des pistes. En les partageant, petit à petit, les idées grandissent et pourraient devenir une forme de solution.
Le problème restant toutefois que cette forme de violence grandit et n’est que le reflet de notre société qui recule vers de bien piètres valeurs. Et c’est en « sauvant » nos enfants que l’on peut espérer redresser la barre, car pour certains adultes il est déjà trop tard.
Ange
Sybille,
Oui c’est certain tu as tout à fait raison la violence sous toutes ces formes est présente très tôt dans les établissements scolaires, que cela soit de la violence verbale ou physique.
Ces enfants reproduisent en effet, des scènes de violences qu’il leur ai donné de voir à leur domicile ou dans leur entourage comme les scènes d’insultes ou autres. Par ailleurs lorsque des enfants ont des frères et soeurs plus agés que eux ils se retrouvent à regarder les mêmes programmes « choc » sans comprendre la disctinction qu’il y a entre fiction et réalité.
Tom
Ange,
je suis tout à fait d’accord, avec toi pour dire que les enfants actuels sont le reflet d’une société qui a banalisé la violence sous toutes ces formes, que ce soit par les faits divers, la télévision, etc..
Ces enfants sont en réalité les victimes collatérales de violence qui les dépassent et qui sont incompréhensibles pour leur âge.
Qui plus est, la banalisation par le monde des adultes et des médias de la violence ressurgit automatiquement sur les subconscients de nos enfants qui par contre eux ne comprennent pas cette agression par l’image.
Concernant les projets que j’avance, il est vrai que l’apprentissage de l’information par des projets ludiques reste je pense la meilleure forme de solution.
Amicalement
Tom
Ange,
je suis tout à fait d’accord, avec toi pour dire que les enfants actuels sont le reflet d’une société qui a banalisé la violence sous toutes ces formes, que ce soit par les faits divers, la télévision, etc..
Ces enfants sont en réalité les victimes collatérales de violence qui les dépassent et qui sont incompréhensibles pour leur âge.
Qui plus est, la banalisation par le monde des adultes et des médias de la violence ressurgit automatiquement sur les subconscients de nos enfants qui par contre eux ne comprennent pas cette agression par l’image.
Concernant les projets que j’avance, il est vrai que l’apprentissage de l’information par des projets ludiques reste je pense la meilleure forme de solution.
Amicalement
Tom
Bonjour, j’ai lu tous vos commentaires, ils sont tous très interressants !Il faut agir et mettre en place des campagnes avec les parents les enfants et les média ! Dites moi ?
[b]Bianca,
je ne connais pas la réflexion miracle ni la solution miracle qui permettrait de faire cesser ces drames de cours de récré..Que faire? Comme vous l’avez lu personne n’a LA solution mais ce qui est sûr, c’est que si personne ne dit et ne fait rien le danger restera omniprésent. Parler avec ces enfants est la première des idées selon moi, mais là encore il faut que l’enfant soit d’accord pour écouter ses parents réellement.
Amicalement
Tom[/b]