L’île de Jersey est une curiosité. Comme les autres îles anglo-normandes, c’est une dépendance de la Couronne britannique sans faire partie du Royaume-Uni.

Peuplée de moins de cent mille habitants, c’est un peu un anachronisme dans le monde d’aujourd’hui.
On y parle anglais et on roule à gauche mais beaucoup de noms de lieux ou d’écoles sont français. La langue française reste officielle pour certaines cérémonies.

Il fait bon y vivre, le climat est doux : il ne gèle jamais. On y voit très tôt dans l’année des champs de pommes de terre à perte de vue.

On sait que Victor Hugo y vécut en exil. De là, il pouvait voir les côtes françaises par temps clair.

L’île est considérée comme un paradis fiscal. De nombreuses personnes fortunées y ont une maison et la vie y est assez chère. Il n’y a pas de chômage.

On peut y consommer une bière assez quelconque, et on y fait parait-il du vin blanc et rouge.

La capitale, Saint-Hélier compte une petite trentaine de milliers d’habitants.

Prenez le ferry à St Malo et au bout d’une heure et demie, vous arrivez à St Hélier, la capitale (un peu moins de 30 000 habitants). Là vous pouvez prendre un petit bus de couleur bleue conduit par un chauffeur parlant un français avec un accent épouvantable qui vous guidera autour de l’île (77 km de côtes sauvages)

Si vous avez la chance d’y aller un jour ensoleillé, vous en garderez un souvenir épanoui.