Jean Sarközy de Nagy-Bocsa (alias Jean Sarkozy) n'a pas daigné se rendre au tribunal correctionnel de Paris le mardi 11 septembre… Jean Sarkozy était à Marcoussis pour assister à l'entraînement de l'équipe de France de rugby. Les Sarkozy ont-ils chargé Rachida Dati, la ministresse de leur justice, de modifier la loi en cachette ? Jean, le fils, fait des études de droit et son papa, Nicolas, est avocat. En l'absence de l'intéressé, Jean Sarközy de Nagy-Bocsa, le tribunal correctionnel de Paris a reporté au 4 décembre la comparution du fils de Nicolas Sarkozy (notre président) et de Marie-Dominique Culiolica, sa première femme officielle. Rappel des faits. Le 14 octobre 2005, Jean Sarkozy fonce avec son scooter dans Paris et percute une voiture place de la Concorde. Il prend la fuite en faisant un bras d'honneur au conducteur le la voiture.

L'automobiliste a relevé le numéro d'immatriculation du scooter. M'hamed Bellouti ne connaissait pas l'identité du chauffard, il a simplement signalé le numéro à sa compagnie d'assurance et à la police.
Au bout de deux ans de démarches restées vaines, il a porté plainte. Il a connu l'identité du pilote du scooter non pas par la police mais par son assurance. Celle-ci lui aurait demandé de patienter, nous étions en pleine campagne électorale et le papa, ministre de l'Intérieur à l'époque, était candidat.

Jean Sarközy de Nagy-Bocsa doit répondre de quatre chefs d'accusation: délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation de véhicule. M'hamed Bellouti réclame en plus des 260,13 Euros pour les dégâts 4000 Euros pour préjudice moral. Si le fils du président n'est pas venu à l'audience, M'hamed Bellouti, la victime, y était et a dû payer une consignation de 850 Euros pour accréditer sa requête.
Lorsque le scooter de Jean Sarkozy a été volé le 7 janvier à Neuilly-sur-Seine, il a été retrouvé en 10 jours. Toute la PJ et les services secrets ont été mobilisés et on a même recouru aux empreintes et aux tests ADN… M'hamed Bellouti, lui, a dû attendre deux ans pour qu'enfin la police se décide à bouger.
La presse internationale était là ce mardi pour relater cette nouvelle affaire surréaliste (c'est une habitude avec les Sarkozy). La présidente de la 10e chambre a déclaré: «Je n'ai pas l'état civil complet de ce monsieur, Jean Sarkozy, et rien sur son casier judiciaire…». L'avocat de Jean Sarkozy, Thierry Herzog, a alors rétorqué: «Ce doit être, en effet, très difficile à trouver.

Je crois savoir que son père se prénomme Nicolas et sa mère Marie…» Cette précision a déclenché des éclats de rire devant la presse internationale… Le Réveil des Marmottes l'a pourtant signalé depuis des lustres, Nicolas s'est fait élire sous un faux nom, il se nomme en réalité Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. Son fils se nomme donc Jean Sarközy de Nagy-Bocsa… Un peu comme dans Clearstream en sorte. Difficile de s'en sortir avec Sarkozy. Il a eu deux fils avec Marie-Dominique Culioli, la fille d'un pharmacien Corse de Vico, au nord d'Ajaccio: Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Il a un fils avec Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer Albeniz, la fille d'André Ciganer (un Russe ayant quitté l'URSS) et de Diane Albeniz (Une Espagnole fille d'un ambassadeur), ex-"mannequin cabine" chez Scaparelli et ex-femme de Jacques Martin: Louis, né en 1997… Sarkozy a récupéré les deux filles de Cécilia et de Jacques Martin: Judith Martin née le 22 août 1984 et Jeanne-Marie Martin née le 8 juin 1987.
Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est le fils d'un aristocrate hongrois, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy, né à Budapest en 1928. En 1944, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy s'exile avec sa famille à l'arrivée des Russes, d'abord en Autriche puis en Allemagne et s'engage pour 5 sans la Légion Étrangère à Baden-Baden. Arrivé en France à Marseille en 1948, il fait "franciser" son nom: Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. C'est ce nom qui figure sur tous les documents officiels. Utiliser un pseudonyme pour se faire élire à une élection est tout simplement interdit.
Le Réveil des Marmottes a trouvé une chanson correspondant parfaitement à Cécilia et Nicolas Sarkozy: «Jette-là» de Larry Greco, un rocker suisse des années 1960. Le disque est réellement sorti en 1963 et le chanteur a bien existé.