Nous faisons partie des générations qui ont reçu une certaine forme d’éducation. Nos parents nous enseignaient le savoir vivre élémentaire et le respect de la personne et de la fonction. Pour nous, impossible de rencontrer une personnalité ou un notable sans revêtir une tenue correcte. Le maître mot à cette époque était : « être d’un niveau social modeste ne doit pas empêcher d’être propre et soigné » il n’était pas concevable de porter des chaussures non cirées et la cravate était de rigueur dans les manifestations publiques, sans oublier un passage obligé chez le coiffeur
Les hommes et les femmes politiques ne prennent plus, du moins pour certain, la peine élémentaire, de soigner leur apparence. Il est choquant de voir une personnalité comme Monsieur Jean Louis Borloo se présenter à la télévision avec les cheveux en bataille et la cravate de travers. Bien sûr, ça fait moins capitaliste et politiquement moins sujet à polémique qu’un homme politique habillé par de grands couturiers et se présentant en public habillé d’un costume en « cachemire » et d’une « Rolex » au poignet, mais une coupe de cheveux soignée redorerait l’image de cet homme politique, déjà affublé, « à tort ou à raison » d’un penchant pour l’alcool et qui postule pour des postes à très haute responsabilité
D’autres personnalités, par contre, comme « Roselyne Bachelot » ont compris l’importance de leur image. Un régime sévère et un « relookage » permet aujourd’hui à Mme Bachelot d’être méconnaissable. Cette femme de 66 ans en parait dix de moins et donne une impression de dynamisme, ce qui ne saurait déplaire à Monsieur Nicolas Sarkozy qui lui a confié un ministère.