L’acteur Belge de 50 ans veut remonter sur le ring en novembre. Un moyen pour lui d’affronter un adversaire de taille, en l’occurrence le kickboxeur thai Somluck, mais surtout de se mesurer à lui-même. Ses amis et son fils craignent pour sa santé et ne le pensent pas en mesure de réaliser ce combat.

 

 

L’acteur Belge avait accompagné sa décision de monter sur le ring en novembre prochain de cette déclaration dans «Jean Claude Van Damme: Behind Closed Doors», une émission de télé-réalité diffusée en ce moment en Grande-Bretagne : «Je veux faire quelque chose pour mon ego, un combat, que je peux gagner une nouvelle fois et être champion. Quelque chose pour moi, pour me nettoyer, pour remettre la machine en route.»

Son entourage s’inquiète pour lui : atteint par des problèmes de fatigue, il avait dû être hospitalisé l’année dernière en plein tournage. Et il n’était pas non plus apparu au meilleur de sa forme lors d’un gala bâlois, haletant et réellement épuisé après une brève démonstration.

Ses amis ont des véritables raisons d’être préoccupés. Patrick Baiata, responsable d’une agence alémanique chargée de la sécurité des stars, voit cet affrontement d’un très mauvais œil.

Patric Baiata déclarait en novembre dernier: «Je lui ai dit qu’il ne pourrait jamais se battre comme il l’a prévu. Même des experts lui ont expliqué qu’un sevrage et un entraînement intensif d’au moins six mois s’avéreraient essentiels pour pouvoir espérer remonter sur un ring.»

Mais c’est surtout sa famille qui craint les issues de ce combat. Son fils, Kristopher, le désapprouve également : «Cela commence à me rendre nerveux. A son âge, son corps n’est plus habitué à recevoir de tels impacts» tout en maintenant qu’il soutiendrait son père quoiqu’il fasse.

Malgré ses allées et venues à l’hôpital et l’abandon forcé de son coup de pied circulaire fétiche, Van Damme reste positif : «J’ai peut-être 50 ans mais je vais me battre comme un guerrier et je sais que ma famille m’aime. Donc je peux arriver au succès dans cette nouvelle édition.»