M.Pasqua est incroyable. Il n’était pas au courant mais il sait que les autres l’étaient et il les nomme. Comment peut il savoir de quoi les autres sont au courant sans que lui le sache ?
« Je sais que les autres savent que l’ancien pape s’appelait Jean-Paul II, mais me demandez pas je sais pas qu’il y avait un pape avant »
Il cherche à mêler des autres, ce n’est ni plus ni moins un comportement du lâche : « Je vous donne des affaires judiciaires tout aussi scandaleuses et vous me blanchissez en échange ».
Il veut offrir en pâture des hommes avec qui il a comploté par le passé, avec qui il a mangé, avec qui il a sympathisé, organisé des buffets, et festoyé en bon ami. Ce n’est ni plus ni moins de l’hypocrisie et de la traitrise.
Comment avec de tels exemples peut-on avoir la moindre confiance dans la politique ?
Comment avec de tels scandales les politiques peuvent-ils dire sans rougir qu’ils sont d’honnêtes hommes ?
Comment le pays peut-il paraitre crédible avec des hommes embourgeoisés et corrompus en tout sens baignant quotidiennement dans les scandales dans lesquels ils savent de toute façon qu’ils seront blanchis tôt ou tard ?
Non pas qu’il faille en revenir a des peines extrêmes mais espérons simplement qu’on n’ait pas un dictateur qui se mette au pouvoir de la France car là personne ne pourrait lutter car même responsable de morts il serait relaxé.
Cependant M.Pasqua ne vous en faites pas, avec votre âge, votre statut de sénateur, vous allez sortir chaque atout les uns après les autres pour faire trainer les choses et finalement même si vous êtes condamné, vous n’irez pas en prison.
Quand bien même vous iriez en cellule, pour vous, elle sera spacieuse et confortable, vous aurez du café à volonté, du bon vin cacheté, des repas fait par de bons cuisiniers…vous n’aurez rien à envier aux autres détenus.
Puis vous serez aussitôt relâché car vous serez jugé trop vieux pour y aller ou dans un état de santé lamentable incompatible avec une peine carcérale. C’est d’ailleurs votre dernier atout : le déambulateur…
Bonsoir Julien.
Pasqua vociférant, un rôle de délateur après avoir longtemps agit dans l’ombre. Un paasé guère reluisant, et l’affaire Robert Boulin pourrait bien marquer la fin de cette république bananière, ou la raison d’état n’est qu’une vaste conspiration maffieuse.
De quoi nous écoeurer de ce monde de vipères qu’est devenu la politique.
Michel
et ouié charles (alias l’anguille) ça sent la fin